LA BD:
C'est quoi : DETECTIVES. MARTIN BEC. LA COUR SILENCIEUSE
C'est de qui ? Hanna & Labourot
La Couv':
Déjà lus chez nous? Oui
C’est édité chez qui ? Delcourt, un lien vers le site :
http://www.editions-delcourt.fr/serie/detectives-04-martin-bec-la-cour-silencieuse.html
Une planche:
Ca donne Quoi ? Nous voici en 1932 à Paris et Bec, plus jeune commissaire de la police parisienne, ne se satisfait pas des apparences forts trompeuses qui accompagnent l’enquête dont il est chargé, le meurtre de l’épouse d’un collègue. Il faut dire que les témoins, tous habitants du même immeuble, sont quelque peu suspects, tout comme le meurtrier présumé. Résumons pour les néophytes, cet album est le quatrième tome de la série concept Détectives, dérivée de l’excellent Sept Détectives, lui-même tome d’une autre série concept intitulée Sept (tout le monde suit toujours ?). Si les 3 premiers étaient au moins aussi bons que leur modèle, celui-ci marque un peu le pas, peut être à cause d’un peu trop de scènes de dialogues qui imposent un rythme assez lent à l’enquête. Néanmoins l’atmosphère à la Maigret, les bons mots et le dessin anguleux et expressif (à la limite de la caricature souvent) de Thomas Labourot font de cette Cour Silencieuse une lecture distrayante.
LA MUSIQUE
C'est Quoi ? BIRDMAN
C'est de Qui ? A. Sanchez
La couv'
Déjà entendu sur B.O BD? Non
On peut écouter? En entier:
Ca donne Quoi ? Si employer le terme original pour le film d’Iñárritu n’est pas inapproprié, l’appliquer à sa B.O relève clairement de l’euphémisme. Musicien maintes fois récompensé ayant joué avec des pointures du jazz comme Pat Metheny ou Chick Coréa, Antonio Sanchez, batteur de son état (oui, il fallait le préciser, vous avez raison) livre donc un score entièrement joué à la batterie et aux percussions qui, pourtant, ne se limite pas à être simplement rythmique puisque le jeu du mexicain arrive à être mélodique tant il fait preuve de variantes, de subtilité et de finesse. Pour sa première incursion dans le monde de la musique de cinéma, Sanchez s’adapte merveilleusement au sujet du long métrage, faisant de sa B.O un élément à part entière du film, image sonore de la folie du personnage principal. Une performance qui n’en n’est pas une puisque totalement en phase avec son sujet et qui devient un exercice de style en tant que compagne de ce quatrième volet de Détectives.
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Une chronique de Fab