Sherlock Day / Society Vs. Music From The Edge

LA BD:

C'est quoi : SHERLOCK HOLMES SOCIETY 1

C'est de qui : Cordurié & Bervas

La Couv':

Déja rencontrés sur B.O BD? Le scénariste oui

C’est édité chez qui ? Soleil, un lien vers le site :

http://www.soleilprod.com/serie/sherlock-holmes-society-01-l-affaire-keelodge.html

Une planche:

Ca donne Quoi  Reprise d’activité pour Holmes et Watson, après le Grand Hiatus, qui sont envoyés par Mycroft (le grand frère du détective pour les novices) dans l’Irlande profonde où un village a été mis en quarantaine suite à une épidémie de…mort vivante ! Society est la sixième série dérivée du Sherlockverse de Sylvain Cordurié qui semble bien s’éclater avec les héros de Sir Arthur Conan Doyle. Il livre ici un huis clos oppressant et mené à bâtons rompus, sur un canevas certes déjà vu mais bien maitrisé et porté par un trait acéré et semi réaliste bien adapté (il est d’ailleurs à noter que, sur cette série, les dessinateurs changeront à chaque volume), les amateurs de Walking Dead, entre autres, trouveront là leur bonheur. Là où je  suis moins emballé c’est, justement, par les libertés et écarts avec la mythologie et l’univers du célèbre détective, que j’avais déjà un peu craint sur les précédentes parutions, et l’inclusion de plus en plus grande du fantastique et du surnaturel.

LA MUSIQUE

C'est Quoi ? MUSIC FROM THE EDGE

C'est de Qui ? J. Corigliano

La couv' 

Déjà entendu dans le coin? Une fois ou deux facile.

On peut écouter? Pas d'extraits en vidéo mais des bouts de piste audio par là:

http://www.allmusic.com/album/music-from-the-edge-original-score-mw0002431051

Ca donne Quoi ? Remplacé au pied levé par Howard Shore après les changements radicaux que la Warner, repreneur du projet, a apporté à Edge Of Darkness , John Corigliano avoue qu’il n’aurait pas voulu, de toute façon, je cite « mettre en musique un film lambda avec Mel Gibson ». Et en effet, le score introspectif  et fort thématique qu’il avait écrit est assez loin du condensé d’action et de suspense que Shore livrera ensuite. Pas que les pistes de Corigliano ne fassent pas thriller, loin de là, mais on est effectivement plus sur le subtil et le suggéré. Le thème principal par exemple, dédié à la fille assassinée est prenant et mélancolique tandis que celui du père (Mel donc) est plus minimaliste et torturé. Les deux se trouvent parfois imbriqués ou sont repris à divers moment d’un score qui fait preuve d’une belle unité et est limite dérangeant parfois. S’il fait peut être « underscoring » sur cette aventure chargée d’adrénaline de Holmes, il n’en n’est pas moins fort efficace.

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Une chronique par Fab