Morphir Aux Enfers / Björn Le Morphir Vs. Kullervo

LA BD:

C'est quoi : BJORN LE MORPHIR. TOMES 2&3.

C'est de qui : Lavachery et Gilbert.

Une Couv':

Déja croisé sur B.O BD? Oui

C’est édité chez qui ? Rue de Sèvres, un lien vers le site :

https://www.facebook.com/ruedesevresBD?fref=ts

Une planche:

Ca donne Quoi   Mandaté par le roi pour retrouver son autre fils (celui qui n’est pas un loup garou !) Björn et son équipe vont devoir traverser les enfers et aller affronter leur reine en personne. Cette adaptation de la série Björn le Morphir (par son auteur lui-même au scénario) est, de l’avis de B.O BD, une fort bonne passerelle vers bien des choses. La Fantasy tout d’abord, avec l’appropriation judicieuse des codes du genre (la quête, le groupe d’aventuriers, les épreuves terribles), mais aussi –pour le public visé-  la Bande Dessinée plus « adulte ». En effet, ma fille quand nous avons lu ensemble les 3 premiers tomes qui viennent de paraitre chez Rue de Sèvres, a d’abord tiqué sur la partie graphique avant d’y adhérer complètement. Thomas Gilbert, co-scénariste et dessinateur de la série, ne semblait pas le choix évident pour ce genre d’exercice mais s’avère un choix judicieux et payant tant son style est personnel et expressif, assez éloigné de ce qu’on a l’habitude de lire en bd jeunesse. Bref, hormis (et c’est probablement le seul bémol) des ellipses narratives parfois un brin abruptes, une saga ado-adulte à suivre !

LA MUSIQUE

C'est Quoi ? KULLERVO

C'est de Qui   Jean Sibelius

La couv' 

Déjà entendu par ici? Oui, il n’y a pas longtemps d’ailleurs

On peut écouter?

Ca donne Quoi : Eh bien, jouons donc la carte de l’initiation jusqu’au bout en proposant pour accompagner Björn le Morphir, une œuvre classique peu connue et aux accents  pourtant épico-aventureux dignes d’une bonne B.O de fantasy. Axée sur un des héros du Kalevala, épopée nationale finnoise, la musique de Sibelius est à l’image de son modèle, tragique, emportée et mouvementée, agressive parfois, terriblement belle. Même les chœurs sont mélodiques au point de s’en faire oublier en tant que tel (et pourtant vous savez si vous êtes des habitués du coin que le chant n’est que rarement le bienvenu en accompagnement de lecture). Peut être un brin majestueux parfois sur ces deux tomes de Björn, l’apport de Kullervo est assez remarquable ici