Romance à L'ancienne / Dolores de Villafranca Vs. Duel In The Sun

LA BD:

C'est quoi : DOLORES DE VILLAFRANCA

C'est de qui : Marijac et Gloesner

La Couv':

Déjà croisé chez nous?  Non

C’est édité chez qui ? Artège, un lien vers le site :

http://www.editionsartege.fr/t_livre/dolores-de-villafranca-noel-glOEsner-9782360401062-73824.asp

Une planche:

Ca donne Quoi ? Pour les plus jeunes de nos lecteurs probable que les noms des auteurs de ce Dolores ne signifient pas grand’chose. Pourtant, ce sont deux grandes figures de la BD Franco Belge des années 50 à 70, et cette réédition d’une histoire parue en épisodes dans un magazine (pour filles) à la fin des années 50 est une belle occasion de redécouvrir leurs talents respectifs. Recolorisée pour l’occasion, on y suit une idylle impossible sur fond de corrida et de guerre civile espagnole. Le style graphique, soigné et réussi, est délicieusement old school et l’ambiance générale si un brin désuète, est fort plaisante grâce à un souffle d’aventure comme on en fait plus.

LA MUSIQUE

C'est Quoi ? DUEL IN THE SUN

C'est de Qui ? D.Tiomkin

La couv' 

Déjà entendu sur B.O BD? Pas mal oui.

On peut écouter? Une suite de presque 15 minutes

Ca donne Quoi  Avec une affiche pareille :  King Vidor derrière la caméra, David O. Selznick au tiroir caisse, Gregory Peck, Jennifer Jones, et Joseph Cotten à l’écran, pas étonnant que même Tiomkin, pourtant déjà célèbre à Hollywwod, ait du faire ses preuves pour être choisi comme compositeur. Le principe était de mettre en musique une scène proposée par la prod’ à 6 professionnels. Rozsa, approché pour l’occasion refusa d’ailleurs cette « humiliation ». Fait encore plus notable, Selznick insista pour que Tiomkin, une fois choisi, commence à écrire son score alors que le film était encore en tournage. Ainsi le compositeur d’origine Ukrainienne se retrouva à diriger un orchestre en visionnant sur grand écran les rushs du film. Peut être à cause de ces contraintes, le résultat peut paraitre mitigé, Selznick imposera beaucoup (trop) de choses à Tiomkin qui refusera même de retoucher certaines de ses pistes après coup et c’est tout le western qui patît du comportement de diva de son producteur. Cela étant émotion et grands espaces sont à la fête sur les compositions de Tiomkin et l’ensemble donne des airs de grand spectacle bienvenu à cette réédition de Dolores.