LA BD:
C'est quoi : LES TROIS GROGNARDS. SUITE AUTRICHIENNE.
C'est de qui ? Hautière et Salsedo
La Couv':
Ca donne Quoi ? Notre duo, Honoré, missionné par les ennemis de l’Empereur, et Félicien, soldat le plus improbable qui soit, se transforme en trio inattendu avec l’arrivée du colosse Kemeneur, lassé des exactions de ses anciens camarades.
Honoré se voit chargé de porter un message au général ennemi mais ses deux envahissants compagnons vont grandement lui compliquer la tâche. Après s’être fait arrêtés, ils réussissent à s’évader mais, déguisés en paysannes, vont bientôt retomber tout droit dans les ennuis.
Hautière, après avoir présenté intrigue et protagonistes dans le tome précédent, développe dans cette suite le coté aventures loufoques à rebondissements multiples et burlesques. Aspect grandement appuyé par le trait de Salsedo qui penche plus vers la caricature – avec un net aspect hérité du manga parfois- que sur le premier volet.
Distrayant et bien mené.
LA MUSIQUE:
C'est quoi : LA FOLIE DES GRANDEURS
C'est de qui : M. Polnareff
La Couv':
Déjà entendu sur le site? Non
On peut écouter ?
Ca donne Quoi ? J’ai été le premier surpris de découvrir que Polnareff, dont je ne suis pas fan du répertoire à coté de ça, c’est rien de le dire, avait écrit une poignée de musiques pour le grand écran.
Oury, qui vient de collaborer avec Delerue, décide de faire le grand écart en s’acoquinant avec Bouclettes et ses lunettes blanches. On dit le compositeur aussi inspiré qu’intransigeant, il ne hésite pas à tenter, avec un succès certain, le mélange aussi improbable qu’efficace des genres : accents Léoniens, folklore hispanisant ou soviétiques, breaks de batterie et ritournelles pop rock font –bon- ménage avec des mélodies plus inspirées historique.
Le mot qui vient clairement à l’esprit est décalage et tout ne va pas, loin s’en faut, à la lecture du second tome des 3 Grognards, mais une grosse poignée de pistes se marient plutôt bien à l’humour et l’aventure qui peuplent cette Suite Autrichienne.
----------------------
Une chronique de Fab