LA BD:
C'est quoi ? LE SCEAU DU DRAGON. IRA L’ECUYERE
C'est de qui ? Vicente & Gutiérrez
La Couv':

C’est édité chez qui ? Les Aventuriers de l’Etrange
Déjà croisés sur le site? Oui, sur le tome 1.
Une planche:

Ca donne Quoi ? Ira, l’écuyère Skyars héritière d’Anori, s’ennuie ferme dans sa préparation au tournoi qui doit consacrer son règne.
Alors qu’elle s’est offert une escapade incognito hors du palais sur le dos de son dragon, elle tombe sur Ari, chasseur Myrkyr qui a juré de débarrasser le contient des dragons et de leurs cavaliers.
Les deux jeunes gens s’affrontent et si Ira tranche une main à son adversaire, elle ne doit son salut qu’à l’intervention de son dragon qui perd un œil dans l’affrontement.
Après maintes péripéties et de retour dans la capitale, notre intrépide héroïne n’a plus qu’un but, se venger d’Ari qui, de son coté, fomente la chute d’Anori.
Second tome (sur trois) de haut vol pour cette série fantasy ibérique, avec certes quelques ingrédients forts classiques du genre, mais concoctés avec savoir faire.
Le graphisme quelque peu axé manga plaira aux plus jeunes tandis que les amateurs du genre apprécieront un rythme soutenu, des personnages attachants et un background intéressant.
Belle confirmation du talent des auteurs du Sceau du Dragon qui, on l’espère, trouvera l’écho qu’il mérite auprès du public.
LA MUSIQUE:
C'est quoi :MERLIN’S APPRENTICE
C'est de qui ? L. Shragge
La Couv':

Déjà entendu chez B.O BD? Non
On peut écouter ?
Ca donne Quoi ? Suite mercantile et improbable d’une série TV déjà pas terrible de la fin des années 90 ; cet Apprenti de Merlin est, contrairement à la BD du jour par exemple, tout ce que le bon fan de fantasy n’apprécie pas.
Ecriture automatique, acteurs approximatifs emmené par un Sam Neil cachetonnant, poncifs du genre éculés s’il en est, bref, rien de bien consistant à se mettre sous la dent si ce n’est, à la rigueur, une B.O elle aussi fort « inspirée » - notamment par le Conan de Poledouris- qui réserve cependant de bons moments épiques comme romantiques.
On reprochera peut être au compositeur canadien d’avoir utilisé essentiellement des instruments virtuels par dessus sa section de cordes et ses solistes, le tout sonnant parfois assez bancal dans l’unité mélodique.
Néanmoins l’esprit aventureux bon enfant qui se dégage de l’ensemble colle plutôt pas mal à ce second volet du Sceau du Dragon.
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Une Chronique de Fab