LA BD:
C'est quoi : ELISABETH Ière
C'est de qui : Delmas, Regnault & Meloni
La Couv':
Déjà croisés chez nous? Oui.
C’est édité chez ? Glénat.
Une planche:
Ca donne Quoi ? Si il y a bien une figure historique à coté de laquelle la collection Ils Ont Fait L’Histoire de chez Glénat, ne pouvait pas passer, c’est bien celle d’Elisabeth Première, dernière des Tudors qui refusa de se marier et fut à l'origine de changements sans précédents en Angleterre.
Depuis le superbe film de Shekhar Kapur il y a presque 20 ans, je suis fan du personnage et attendait au tournant cette « bio », surtout après l’impressionnant La Vierge et la Putain, de Juncker, déjà chez Glénat.
Mon sentiment après lecture est mitigé, si coté dessin c’est honnête quoiqu’assez classique, et si la personnalité de la reine vierge est plutôt bien rendue, l’album souffre des limites de format de ses prédécesseurs de la collection.
En effet, condenser 44 années de règne en un seul volume oblige à des coupes franches et des choix drastiques, et la monarque aurait peut être mérité un second tome.
Néanmoins les grandes lignes sont là et l’album, notamment grâce à son cahier historique en fin de volume, remplit son rôle.
LA MUSIQUE
C'est Quoi ? THE OTHER BOLEYN GIRL
C'est de Qui ? Paul Cantelon
La couv'
Déjà croisé chez B.O BD ? Oui
On peut écouter?
Ca donne Quoi ? Drôle d’idée que ces arrangements parfois très (trop) contemporains pour mettre en musique ce « biopic » qui se déroule au XVI° siècle en Angleterre et raconte la romance entre Henry VIII et les sœurs Boleyn(note aux scénaristes, penser à prendre des actrices qui se ressemblent au moins un peu quand elles doivent incarner deux sœurs). Plutôt que d’opter pour le parti pris de la fort bonne série The Tudors et ses morceaux d’époque mélangés à des compositions originales mais dans le même esprit, Paul Cantelon préfère se concentrer sur l’intrigue plutôt que l’époque.
Du coup ce qui aurait pu être une bonne évocation via une musique de chambre aux accents historiques reflète plutôt le coté romantique et tragique du scénario .
C’est d’autant plus dommage que l’on n’aurait pu difficilement être plus raccord coté époque vu que l’une des protagonistes principales du film est Ann Boleyn qui n’était autre que la mère de notre Elisabeth.
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Une chronique de Fab