11 septembre 2021 6 11 /09 /septembre /2021 09:00

 

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi ?  L’ILE DES OUBLIES

 

 

C'est de qui ? Roger Seiter et Fred Vervisch adaptent Victoria Hislop

 

 

La Couv':

 

 

C’est édité chez qui ? Phileas

 

 

Déjà croisés sur le site? Oui pour Seiter

 

 

Une planche:

 

 

Ca donne Quoi ? Une jeune anglaise dont le couple bât de l’aile part en « pèlerinage » en Crête sur les traces de l’histoire de sa famille et va découvrir le lien étroit qu’elle a noué avec l’ile de Spinalonga, où pendant des décennies ont été envoyés les malades de la lèpre.

 

Ses grands-parents, sa mère, son père et sa tante ont vécu, entre l’ile et le continent, tout au long du XX° siècle, maintes histoires d’amour souvent tragiques, sous le soleil brulant de méditerranée.

 

 

Je dois l’avouer, c’est le trait de Fred Vervish qui m’a attiré sur cette adaptation de l’Ile des Oubliés, roman que mon épouse a adoré, comme plus de deux millions de lecteurs semble-t-il.

 

Quand j’ai demandé à ma chère et tendre si elle ne pensait pas qu’une grosse partie de ce lectorat était très probablement féminin elle m’a avancé que c’était réducteur, voir sexiste et nous avons convenu qu’il serait peut-être mieux de ne pas mettre cette remarque dans ma chronique musicale…

 

 

Ce qui m’a conduit à cette réflexion c’est le fait que l’intrigue soit, avant tout, soyons honnêtes, une histoire d’amour assez classique, avec forte dose d’émotion convenue (la sœur pimbêche qui trompe son mari avec le cousin qui aurait dû se marier avec l’héroïne qui, infectée -mais juste un peu hein- est partie habiter sur l’ile des lépreux où elle se dévoue aux autres et où elle se consolera avec le jeune et beau médecin droit comme la justice, ces deux-là adoptant finalement l’enfant du couple malheureux… ça fait beaucoup je trouve).

 

 

Après le contexte historique est riche et intéressant, le trait de Vervisch (oui parce que c’est ce dont on discutait au départ donc) rend aussi bien la beauté des paysages crétois que le charisme des personnages via un style un brin old school qui n’est pas sans faire penser à celui d’un Kiraz ou d’un James Hodges par exemple

 

 

Le métier de conteur de Roger Seiter fait le reste et sait rendre cette version BD probablement aussi prenante que le roman de Victoria Hislop.

Ce que ne me confirmera pas mon épouse puisqu’elle lit aussi peu de BD que ce que je lis de « vrais » livres.

 

Notons que Philéas, l’éditeur, spécialisé dans l’adaptation de romans à succès, a soigné son édition et que le livre est fort agréable.

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

 

C'est quoi : LE PATIENT ANGLAIS

 

 

C'est de qui ? G. Yared

 

 

La Couv':

 

 

Déjà entendu chez B.O BD? Oui

 

 

On peut écouter ?

 

 

 

 

Ca donne Quoi ? C’est le réalisateur du film, Anthonny Minghella, qui imposera aux studios Gabriel Yared pour la B.O du Patient Anglais, choix qui se révèlera payant puisque le français récoltera son second Oscar ainsi qu’un Golden Globe pour sa partition.

 

De son propre aveu Yared a beaucoup aimé travailler avec Minghella, musicien lui-même, qui lui a donné des pistes sur ce qu’il désirait. Ainsi les thèmes du Patient Anglais s’inspirent d’œuvres de Bach et de Pucini dont le réalisateur trouve les mélodies et harmonies très évocatives.

 

Romantisme bon ton et mélancolie sont les maîtres mots des compositions de Yared, avec une subtile touche d’orientalisme discret, le tout est digne des travaux des airs américains du compositeur et justifie l’accueil publique et critique, mais aussi mon choix de cette B.O pour l’Ile des Oubliés.

 

 

 

 

 

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Une Chronique de Fab

 

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21 avril 2016 4 21 /04 /avril /2016 12:43

 

 

 

 

LA BD

 

 

C’est quoi ? HELL WEST 2

 

 

C’est de qui ? Lamy & Vervisch

 

 

La couv’ :

 

 

LA BD

 

 

C’est quoi ? HELL WEST 2

 

 

C’est de qui ? Lamy & Vervisch

 

 

La couv’ :

Enfer à l'Ouest  /  Hell West 2  Vs.  Pay The Ghost

 

 

 

 

Déja lu chez nous? Oui.

 

 

Une planche:

 

 

Ca donne quoi ?On continue (et on conclue au moins pour le moment, n'abusons pas des bonnes choses!) dans le western avec un « truc en plus » qui se démarque de la pléthorique production du genre. Ce second tome (et dernier) d’Hell West en puisant ses influences aussi bien chez le récit classique de cow-boys que dans le fantastique et le steampunk, le tout non dénué d’humour, remplit donc le postulat et en plus le fait bien.

 

Pour ceux qui n’auraient pas lu le précédent, ou la chronique que nous en avions faite, l’action se passe en 1875 dans des Etats pas encore tout à fait unis d’Amérique uchroniques où les blancs réunis sous l’appellation White States of America, aimeraient bien faire main basse sur de grands territoires vierges où vivent non seulement des amérindiens mais aussi tout une ribambelle de bestioles cauchemardesques et, of course, hostiles.

 

 

Une relique en apparence fort puissante a été dérobée à leurs ennemis doit permettre de faire pencher la balance du coté des humains, sauf que parmi ce derniers tous ne sont pas des envahisseurs en puissance, et certains le sont par contre plus que d’autres. Nos héros, le sergent Ourtburst, son ami indien lycanthrope à ses heures et deux jeunes femmes accortes mais au caractère bien trempé, vont avoir fort à faire  pour empêcher une apocalypse à base de bestioles monstrueuses.

 

Voilà donc le réjouissant programme, le tout dans un style graphique noir et blanc impressionnant, somme de ce que feraient peut –être aujourd’hui des gens comme Breccia, Battaglia ou Corben s’ils étaient nés à l’ère de Photoshop (et, pour une fois, ce n’est pas une critique). Si le scénar, un rien foutoir parfois, en même temps c’est le genre qui veut ça, est très fun et bien ficelé la plus-value graphique est évidente.

 

 

 

 

LA MUSIQUE

 

 

 

 C'est Quoi ? PAY THE GHOST

 

 

 C'est de Qui ? J. LoDuca

 

 

 La couv' :

 

 

 Déjà croisé sur B.O BD? Oui

 

 

On peut écouter?

 

 

 

 

 

Ca donne quoi ? Joseph LoDuca, que l’on a pas mal entendu chez nous, est peut être l’un des compositeurs les plus sousestimé et mal employé de sa génération. Après un début prometteur sur la saga des Evil Dead il n’aurait peut être pas du passer les cinq années suivantes à mettre en musique les séries Xéna, Hercules et leurs différents spin-offs (même s’il produira de très bonnes choses dans le genre), le retour vers les salles obscures sera donc difficile et passera par une flopée de séries B (voire Z) d’horreur, un faux espoir via le Pacte des Loups de Bruno Gans, pour finalement retourner aux séries TV via la resucée chippendales de Spartacus.

 

Si il lui arrive encore de composer pour le cinéma, les propositions sont peu reluisantes et les budgets réduits à peu de chagrin. Un bon exemple que ce thriller de seconde zone aux allures fantastiques avec un Nicolas Cage cachetonnant (euphémisme ?!) Loduca se retrouve obligé de composer pour l’électronique, faute d’orchestre, et fait le minimum syndical dans le genre épouvante (on a même droits aux chœurs éthérés)  tout en faisant preuve d’inventivité à quelques rares moments mais, sur la longueur, s’essouffle un peu, faute de motivation probablement.

 

 

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Une chronique de Fab

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  • : "...ces illustrations sonores. On apprend toujours quelque chose avec elles. Y compris sur des œuvres qu'on a soi-même écrites." Serge Lehman. (La Brigade Chimérique, Metropolis, L'Homme Truqué)
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