Ca donne Quoi ? Le futur coup d'état bât son plein au Transistor et la fausse promise au Prince a décidé de passer à la vitesse supérieure!
C’est aussi l’option qu’on choisit nos héros cambrioleurs, menés par la rouquine nympho en quête du clou du trésor : les pendeloques!
Mais alors que la situation s’emballe et qu’une invasion se profile, il va falloir tisser des alliances contre nature (quoique!)
Suite et fin de cette très réussie première trilogie qui brocarde allègrement les grands classiques de la fantasy, de Conan le Barbare à Donjons et Dragons en passant par le Ghita de Thorne.
Si les quelques scènes de sexe sont débridées et fort osées elles ne constituent pas la majeure partie d’un troisième volet riche en scènes d’action et de batailles, plein de jeux de mots certes faciles mais fun et de personnages hauts en couleurs (et bien foutus).
On ne le répètera jamais assez, la BD érotique est toujours plus intéressante quand le X n’est pas qu’un prétexte et Connie s’inscrit dans cette philosophie proposant aux amateurs une lecture aussi divertissante qu’émoustillante, bien servie par un dessin cartoony flashy.
Les prochaines aventures devraient voir arriver un clone d’un célèbre comte vampire (et non, je ne ferais pas de jeux de mots avec le fait que celui ci suce…du sang)
LA MUSIQUE:
C'est quoi : LA PORTE DU TEMPS
C'est de qui ? R. Folk
La Couv':
Déjà entendu chez B.O BD? Oui
On peut écouter ?
Ca donne Quoi ? La mode des suites n’est pas nouvelle à Hollywood et le succès de Conan aidant, toute une flopée de films de fantasy allant de l’honnête série B au nanar honteux va voir le jour durant plus d’une décennie.
Si le premier Dar tenait à peu près la route, il n'en va pas de même de son successeur où les scénaristes ont eu la mauvaise idée d’inclure des voyages spatio-temporels.
Côté B.O c’est Robert Folkr qui succède à Lee Holridge, compositeur de celle du premier volet.
Folkr propose un score symphonique de haut vol à l’héroïsme grandiloquent bon ton qui emprunte autant aux grands films d’aventures qu’aux canons de la fantasy, le Conan sus cité de Poledouris en tête.
A grand renforts de cuivres, avec des percussions pleines d’allant, Folk évite l’écueil des synthétiseurs, option qui aurait été compréhensible vu le contexte de cette suite improbable (et qui plomba maintes réalisations de l’époque, l’un des plus marquants exemple étant le LAdyhawke
Peut-être un brin old school et emballée pour certains passages de cette troisième aventure de la barbare délurée, la musique de Beastmaster 2 n’en fait pas moins le job, sans soucis.
Ca donne Quoi ?Le roi du Transistan cherche une nouvelle reine tout en tentant d’éviter la guerre avec ses voisins du Patryarkan.
Notre héroïne barbare nympho arrive dans cette poudrière et va se retrouver mêlée bien malgré elle aux intrigues politiques et cul-turelles en cours.
Mais, usant de ses charmes et des ses divers atouts (physiques comme guerriers) Connie va tirer son épingle (et le reste!) du jeu.
Voici la suite du pastiche érotique de Conan/Red Sonja signé par l’italien Gianluca Maconi où, de son trait parodique, il enchaîne situations cocasses et scènes fort explicites pour tous les goûts avec une pointe d’humour bienvenue (notamment dans les différents patronymes sous forme de jeux de mots des protagonistes).
Ce second tome est peut être un peu moins enlevé que le précédent mais les amateurs de BD de genre -à commencer par l’érotisme bien évidement- qui s'entremêlent trouveront leur content.
LA MUSIQUE:
C'est quoi :LES BARBARIANS
C'est de qui ? P. Donnagio
La Couv':
Déjà entendu chez B.O BD?
On peut écouter ?
Ca donne Quoi ? Donaggio, au sein de ses quasi 200 scores (tous média confondus) d'où ne ressortent que quelques rares coups d'éclat (ses collaborations avec De Palma entre autre), s'est peu frotté (heureusement diront certains) à la fantasy. Ce Barbarians est donc l'une des exceptions. Le film en lui même est un nanar de seconde zone complètement givré, où l'on voit bien que même l'équipe n'y croit pas une seconde, une blague potache avec un scénario abracadabrant et une distribution improbable. Le score pourtant ne reflète pas cet esprit, c'est déjà un bon point, et reste dans le genre, en privilégiant les thèmes d'action et d'aventure avec forces percus et cuivres...par contre il sonne extrêmement daté aujourd'hui, surtout à cause de l'emploi outrancier de synthés typiquement année 80 et autres sonorités électroniques surannées.
C'est de qui ? Jarry (scénario) – Maconi (dessin) – Righi (couleurs)
La Couv':
Déjà croisé sur le site? Oui pour Jarry
C’est édité chez qui ? Soleil
Une planche
Ca donne Quoi ? Que s'est-il passé pour que les parents du jeune elfe sylvain Ilaw le confient à son oncle, un elfe bleu nommé Astaran?
Lui qui avait grandi dans la forêt se retrouve sur un bateau où il n'est pas vraiment bien accueilli par l'équipage composé de pirates. La haine va lui permettre de survivre dans ce milieu difficile où son oncle lui apprend les rudiments pour être marin et à se battre pour survivre à tout prix sans code d'honneur.
Un vieil herboriste elfe lui donne un flacon contenant de quoi contenir le "cavalier sombre" en lui. Il se retrouve au milieu de la guerre contre les goules et accueilli dans un clan sylvain… jusqu'à ce que sa vraie nature (qu'il ignore lui-même) soit révélée : il est un elfe noir!
Sa rencontre avec un vieil ermite nain, ancien exorciste, va lui permettre de choisir son destin… accepter d'être un elfe noir!
Jarry nous a réservé une drôle de surprise avec cet album : depuis les tomes précédents, nous étions persuadés que les elfes noirs se reconnaissaient à leur changement physique et nous découvrons qu'ils peuvent ne pas changer à l'extérieur mais seulement intérieurement… L'oncle d'Ilaw nous apprend aussi à relativiser avec la "pureté" elfe quelque soir sa couleur.
Maconi continue l'exploration du monde sylvain en retrouvant le personnage d'Ora, la reine sylvaine, dont l'action a été décisive contre Lah'Saa et ses goules. Ses personnages sont beaux (généralement les elfes) ou laids (pirates ou orcs) mais toujours expressifs. Ses paysages donnent envie de s'y promener : forêts ou ruines naines. La colorisation de Righi jouant sur les demi-teintes et les transparences renforce cet attrait.
La série dure un peu, mais elle sait se renouveler intelligemment… de quoi "prendre au lasso" le lecteur hésitant à ajouter un album de plus sur son étagère!!
LA MUSIQUE
C'est Quoi ? WOLF
C'est de Qui ? Ennio Morricone
La couv'
Déjà entendu chez nous? Oui;
On peut écouter?
Ca donne Quoi ? Encore Ennio Morricone allez-vous dire! Eh oui, mais il faut avouer que le monsieur a tellement écrit de musiques de films qu'il fait partie des incontournables. Sa musique n'a pas toujours accompagné des chefs d'œuvre du 7e art -et, paradoxalement c'est souvent sur les plus obscurs films qu'elle est le plus intéressante- mais elle est souvent efficace.
Sur ce remake un peu raté d'un classique du genre où Nicholson et Pfeiffer sont finalement assez peu convainqants, loin de leurs registres respectifs habituels, la part belle est donnée aux instruments à vent dans un registre soit strident, soit grave. Les cuivres jouent sur nos nerfs et les violons se font discrets, une fois n'est pas coutume chez le maestro.
Dans l'ensemble, l'ambiance est sombre et un rien pesante pour accompagner les errances du loup-garou. Comme du loup-garou à l'elfe noir, il n'y a qu'un pas, voilà de quoi accompagner l'album.
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Conseils d'écoutes musicales pour Bandes Dessinées
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"...ces illustrations sonores. On apprend toujours quelque chose avec elles. Y compris sur des œuvres qu'on a soi-même écrites." Serge Lehman. (La Brigade Chimérique, Metropolis, L'Homme Truqué)