C'est quoi? LE CHEVALIER AUX ÉPINES 2. LE CONTE DE L’ASSASSIN.
Le Pitch en deux phrases: Envoyé par le podestat avec la délégation ciudalienne à Bromael afin de faire la paix avec sa fille, épouse du duc du coin, l’assassin Benvenuto Gesufal se serait bien passé du voyage.
Entre un trajet maritime mouvementé et, une fois sur place, des manigances et embrouilles de cour qui le dépassent et le font royalement suer, notre bretteur va vite se retrouver dans des positions fort délicates et assigné à des missions plus retorses les une que les autres.
Ce que j'en pense: Changement radical pour ce second volet de la consistante trilogie du Chevalier Aux Épines de Jaworski.
Le chevalier en question, personnage central du précédent volet et ici relégué au rang de figurants et c’est l’autre grand héros de l’écrivain qui tient le premier rôle.
Deux salles/deux ambiances, à la manière d’un Umberto Eco, Jaworski adapte sa prose à son protagoniste principal et le style très médiéval du Tournoi des Preux est ici remplacé par une narration à la première personne bien plus châtiée (mais toujours assez virtuose!)
On pourra être un peu surpris voire décontenancé de prime abord mais rapidement le récit l’emporte sur la forme (qui n'a pourtant rien à lui envier) et on est embarqué dans les mésaventures de ce chat noir de Benvenuto.
Force est de reconnaître qu’avoir lu Gagner la Guerre aidera à l’appréciation du héros et de son passé notamment avec la fille du podestat mais si ce n’est pas le cas pas d'inquiétude, ça se laisse lire sans soucis.
Là où j’ai un peu plus tiqué c’est que Jaworski met quasiment 300 pages avant de rechercher les wagons du cliffhanger du tome 1, avec une fois encore quelques descriptions à rallonge que j’ai lu quelque peu en diagonal parfois je l’avoue.
Mais le rythme reste bon, le suspense aussi et on ne s’ennuie guère à la lecture de ce Conte de l’Assassin.
Maintenant il va falloir s’armer de patience, le troisième et dernier tome n’étant pas prévu avant plusieurs mois!