8 avril 2024 1 08 /04 /avril /2024 08:54

 

 

LA BD:





 

C'est quoi ? ELRIC LE NECROMANCIEN.




 

C'est de qui ? Blondel, Cano & Secher




 

La Couv':

 


 

C’est édité chez qui? Glénat





 

Déjà croisés sur le site? Oui.



 

Une planche: 

 



 

Ca donne Quoi ? La capitale des Empereurs Dragons est tombée et son souverain déchu, le prince albinos, tente de noyer son désarroi dans les bouges des Jeunes Royaumes.

 

C’est la rencontre avec une jeune guerrière et Tristelune l’aventurier destiné à devenir son compagnon de fortune (enfin, si l’on peut dire!) qui va le ramener sur le chemin de l’aventure.

 

Chemin où il croise la reine de Jarkhor qui a besoin de lui pour se débarrasser d'une mystérieuse tour soudainement apparue aux abords de sa citée.



 

Une fois de plus, Arioch est derrière cet enchantement et c’est grâce à Stormbringer, la buveuse d’âmes, que le Melnibonéen se tirera de ce mauvais pas.



 

Cinquième tome de l’adaptation en BD de la saga culte de Michael Moorcock avec cette version d’une longue nouvelle qui voit arriver un nouveau dessinateur sur la série.

Ce dernier s’en sort avec les honneurs tant son style flamboyant est à la fois dans la continuité des tomes précédents mais aussi à la hauteur de l’univers baroque et épique d’Elric.



 

Après dans cette aventure tout va très vite, voire est un brin expédié malgré les 70 pages mais il est clair que l’on a pas le temps de s’ennuyer.

 

J’ai toujours eu plus de mal avec la saga d’Elric et son deus ex-machina que représente l ‘épée de l’anti-héros, aspect que l'on retrouve clairement ici.



 

Cela étant, rendons à César…, la version zen cases et bulles de l’oeuvre de Moorcock ne déçoit pas et attirera probablement même un nouveau lectorat sur une série phare du genre.



 

 

 



 

LA MUSIQUE:





 

C'est quoi : BATTLEBORN



 

C'est de qui ? 2 steps from hell



 

La Couv':

 



 

Déjà entendu chez B.O BD? Une poignée de fois oui.



 

On peut écouter ?

 

 

 

Ca donne Quoi ? Si je dois avouer que je ne suis pas un grand amateur du style parfois pompier (pour ne pas dire Zimmerien) du combo de Thomas Bergersen et Nick Phoenix (et des différents musiciens qu’ils emploient en fonction de leurs compositions), il faut reconnaître que cet opus, abreuvé qu’il est aux scores de genre de ces dernières années, ne démérite pas en accompagnement de fantasy dark comme l’est Elric (et sa version BD).



 

Les amateurs de Henry Jackman, de H. G . Williams ou encore de Martin Tillman, tous issus de chez Remote Control (studios du marteau piqueur cité en introduction) ne seront pas dépaysés : chœurs mixtes enflammés mais attendus, montées en puissance de cordes jusqu’à quasi saturation et rythmiques souvent pilonnées, j’en passe et des meilleurs. 



 

L’ensemble ne surprend guère, fatigue voire même au bout d’un moment, même s’il n’est pas mal composé. Du « score » fantasy lambda et efficace qui, donc, se prête bien à illustrer une quête mystérieuse et merveilleuse.








 

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27 mai 2021 4 27 /05 /mai /2021 08:16
 

 

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi ?  ELRIC 4. LA CITE QUI REVE.      

 

 

C'est de qui ? Blondel, Cano, Telo, Toulhoat & Paitreau.

 

 

La Couv':

 

 

C’est édité chez qui ? Glénat

 

 

Déjà croisés sur le site? Oui, tous.

 

 

Une planche:

 

 

Ca donne Quoi ? L’heure de la vengeance à sonné pour l’Albinos et son épée dévoreuse d’âmes ! Après avoir découvert le berceau de la civilisation menibonéenne et avoir tenu tête à Arioch en personne, Il guide une flotte armée jusqu’à l’île aux Dragons avec la ferme intention de raser la cité.

 

Mais le destin lui réserve de dangereuses surprises entre des retrouvailles aussi inétendues que fatales et l’apparition des terribles défenseurs de Melnibonnée.

 

 

 

Fin du premier cycle de l’ambitieuse adaptation de l’œuvre phare de Moorcock, avec un changement de casting dans l’équipe artistique qui crée une démarcation avec les albums précédents. Le trait de Telo, seul au dessin depuis le second tome et sur story board co réalisé par Toulhoat se révèle parfois moins flamboyant et spectaculaire que celui de son prédécesseur mais reste diablement convainquant!

 

Si l’on peut peut-être regretter un scénario qui va vite avec quelques scènes qui auraient mérité une paire de pages de plus, l’esprit de dark fantasy de Moorcock est bien présent et ce premier cycle est à la hauteur des attentes des fans de l’œuvre originelle.

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

 

C'est quoi :THE DARK TOWER

 

 

C'est de qui ? T. Holkenborg

 

 

La Couv':

 

 

Déjà entendu chez B.O BD? Oui

 

 

On peut écouter ?

 

 

Ca donne Quoi ? Le principe de formatage qui règne depuis des lustres dans la culture, et qui impose une norme, façonnant ainsi les goûts du public, a semble –t’il, connu un singulier pic depuis quelques années.

 

J’en veux pour preuve les innombrables clones de Hans Zimmer et sa conception bourrine de l’illustration musicale qui ont littéralement envahis le monde de la B.O, produisant des œuvres aussi calibrées qu’interchangeables dont le point commun est une  propension à l’agressivité au détriment bien souvent de…tout le reste.

 

Aisi Tom Holkenborg, qu’il mette en musique le remake raté de Mad Max, les cabrioles de la Justice League ou l’octogone sans arbitre de King Kong et Godzilla, fonctionne sur des gimmicks putassiers répetitifs et aussi rentre dedans qu’oubliable.

 

Sur la très oubliable adaptation de l’une des œuvres phares de Stephen King, on retrouve peu ou prou les recettes du bonhomme : nappes de synthés épico grotesques, chœurs enflammés, tonnerre de cuivres furieux et autres bruits divers, du bourdonnement et ronflements aussi indescriptibles que bourrins.

Peu écoutable en tant que telle sans un haussement de sourcils désolés, le score de The Dark Tower se place cependant bien, il faut en convenir, sur ce final d’Elric au rythme soutenu et aux scènes chocs nombreuses.

 

 

 

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Une Chronique de Fab

 

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  • : "...ces illustrations sonores. On apprend toujours quelque chose avec elles. Y compris sur des œuvres qu'on a soi-même écrites." Serge Lehman. (La Brigade Chimérique, Metropolis, L'Homme Truqué)
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