LA BD:
C'est quoi ? L’HOMME QUI VOULUT ÊTRE ROI
C'est de qui ? Derrien & Toregrossa
La Couv':
C’est édité chez qui ? Glénat
Déjà croisés sur le site? NOn
Une planche:
Ca donne Quoi ?Finalement le titre de ce classique de la littérature d’aventure aurait du être “Les Hommes qui voulurent être rois” puisqu’au départ, ils sont bien deux, Daniel Dravot et Peachey Carnehan gentilshommes de fortunes et accessoirement sujets de Sa Très Gracieuse Majesté, qui partent pour le Kafiristan (province qui a réellement existée mais, comme nous l'apprends internet, s’appelle aujourd’hui le Nouristan) afin d’en devenir les souverains, rien que ça!
Mais grâce à leur expérience militaire et à leur assurance leur rêve va devenir réalité avant que nos deux aventuriers ne prennent un retour de bâton, victimes de leur avidité et de leurs rêves de grandeur.
Si Dravot y laisser sa peau, faute d’avoir su se satisfaire des richesses et du pouvoir qu’il avait contre toute attente acquis, Peachet en réchappera -non sans y laisser des plumes!- et rentrera raconter leur incroyable histoire à un journaliste répondant au nom de …Rudyard Kipling.
Auparavant porté au cinéma avec réussite, le roman de Kipling se voit adapté aujourd’hui en BD avec une certaine réussite, Jean Christophe Derrien parvenant à garder à la fois l’esprit du texte sans -trop- tailler dans le lard de l’histoire d’origine.
Au dessin le scénariste retrouve Rémy Torregrossa avec qui il avait déjà signé une adaptation littéraire, dans un autre registre puisqu’il s’agissait de 1984.
L’artiste propose un style semi réaliste très ligne claires, aux décors riches et aux couleurs parfois inattendues qui évoquent cependant bien les ambiances des lieux évoqués.
LA MUSIQUE:
C'est quoi :HIDALGO
C'est de qui ? J.N. Howard
La Couv':
Déjà entendu chez B.O BD? Oui
On peut écouter ?
Ca donne Quoi ? Il aura fallu presque une décennie à James Newton Howard pour s'imposer à Hollywood et s’y voir confier quelques blockbusters à succès (ou pas) notamment ceux de Kevin “danse avec les dollars” Costner qui, si tout puissant pendant quelques années, va, suite à une poignée de flops au box office, perdre de sa superbe.
Rapidement pourtant Howard va s’acoquiner avec M. Night Shyamalan et ses films “à chute” si l’on peut dire, et développer une signature musicale où l’undescoring est de mise.
A l’écoute de certaines B.O que le compositeur a pondu en marge de cette collaboration, je trouve qu’il a un peu gâché son talent.
J’en veux pour preuve le score de ce film d’aventure historique où, certes, Howard aligne quelque clichés du genre, mais sait surtout démarquer sa musique grâce à l’emploi notamment de tout un ensemble d’instruments orientaux, ainsi que d’une poignée de percussions, qui apportent la touche arabisante bienvenue.
Les plus enthousiastes connaisseurs trouveront des clins d’oeils (volontaires?) au Lawrence D’Arabie de Maurice Jarre ou aux westerns d’Elmer Bernstein mais les plus cyniques trouveront que justement cette suite de choses entendues plus ou moins ailleurs plombent un peu l’éventuelle personnalité de cette B.O
Toujours est-il que ses couleurs exotiques et son sens de l’épique sont très en adéquation avec cette nouvelle version de l’Homme qui voulut être roi, et nous n’en demandions pas plus n’est ce pas?!
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