27 octobre 2023 5 27 /10 /octobre /2023 08:28
 

 

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi ?  BLANCHE NEIGE ROUGE SANG

 

 

C'est de qui ? Neil Gaiman & Coleen Doran

 

 

La Couv':

 

 

Déjà croisés sur le site? Pas mal de fois oui pour Gaiman.

 

 

C'est édité chez qui? Black River.

 

 

Une planche:

 

 

Ca donne Quoi ? Neil Gaiman, auteur multi récompensé à la carrière aussi riche que marquante, dans le domaine du comics comme de la littérature fantastique, n’a pas son pareil pour s’approprier et réinventer les contes et histoires traditionnels.

 

 

Après le déjà très réussi Une Étude en Émeraude, Black River continue la traduction des comics de l'auteur avec aujourd'hui son adaptation, ô combien personnelle du conte popularisé par les frères Grimm puis, surtout (hélas) par Disney Blanche-Neige.

 

 

Exit les nains qui chantent et la méchante reine, Gaiman opte pour le parti pris original et payant de faire de la belle-mère la victime de l’histoire (mais pas la « gentille », attention!), transformant la pauvre héroïne de base, Blanche Neige donc, en vampire avide –et incestueuse même !- dont il va bien falloir se débarrasser !

Et l’intervention d’un jeune prince nécrophile ne va pas aider à la tache !

 

 

Si ce résumé peut vous faire hausser un sourcil et vous laisser attendre un énième remix à la mode féministe, dites-vous que la nouvelle d'origine date du milieu des années 90 et que l'auteur y livre plutôt sa vision érotico-gore, dans un esprit horrifique probablement bien plus proche du conte originel que la version Disney.

 

Le passage en comics bénéficie d'une partie graphique tout simplement somptueuse que l’on doit à l’artiste américaine Coleen Doran qui si elle se réclame, à raison des œuvres picturales de l’Irlandais Harry Clarke et de son contemporain britannique Aubrey Breadsley, a un style qui évoque toute la beauté de l’Art Nouveau - Mucha en tête- et du Symbolisme pour proposer des pleines pages aux compositions spectaculaires, gothiques à souhaits et chatoyantes de couleur.

 

Hormis quelques rares pages classiques faites de cases et bulles, ce petit album envoûtant pourrait s’apparenter, via ses pleines planches d'illustrations entremêlées inventives et sa narration savamment distillée, à un livre illustré plus qu’à un comics lambda mais peu importe les classifications, quand le vin est aussi bon, il faut le boire (même s’il a un goût de sang !).

 

 

 

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

 

C'est quoi :MALEFICENT MISTRESS OF EVIL

 

 

C'est de qui ? G. Zanelli

 

 

La Couv':

 

 

Déjà entendu chez B.O BD? Probable

 

 

On peut écouter ?

 

 

 

Ca donne Quoi ? La paresse intellectuelle n’a décidément pas de limite à Hollywood et tout particulièrement chez Disney qui, dés qu’un film marche un peu, s’empresse d’enclencher une voire plusieurs suites.

 

C’est le cas pour la version « live » de La Belle au Bois Dormant, retitré à l’époque Maleficent histoire de mettre plutôt en avant le personnage Bad Ass de l’histoire, interprété par l’ex madame Brad Pitt, dont les joues n’en finissent plus de se creuser.

 

Rebelote donc avec cette fois çi l’arrivée d’une autre antiquité en la personne de Michelle Pfeifer –dont le plastique de Catwoman est décidément fort lointaine- encore plus méchante que Jolie (Angelina/Maléfique pour ceux qui n’auraient pas suivi).

 

Passons sur l’intérêt éventuel du…scénario (hum !) et intéressons-nous à la B.O.

L’un des élèves les moins doués de chez Remote Control, Geoff Zanelli, pour lequel j’ai beau chercher je ne vois pas de faits de gloire dans la filmographie, a la lourde tâche de succéder à James Newton Howard.

 

Heureusement (pour lui, pour nous) Zanelli, spécialiste des pistes additionnelles pour ses petits camarades sbires de Zimmer, est très fort dans le domaine du mimétisme. Ainsi sous couvert d’unité thématique et autre continuité musicale, le compositeur reprend une bonne grosse partie du matériel du premier film, retravaillant un thème ici, arrangeant (souvent en moins bien !) une mélodie ailleurs.

 

Les cuivres sont un peu plus appuyés, l’action plus tonitruante, les chœurs plus hystériques… bref, du score de fantasy calibré et rentre dedans mais dont l’aspect grand guignol a justement eu un effet des plus inespérés sur la relecture gore de Blanche Neige par Gaiman et Doran (heureusement que la lecture est tout de même assez brève par contre).

 

 

 

 

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Une Chronique de Fab

 

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23 octobre 2023 1 23 /10 /octobre /2023 08:12

 

 

LA BD:





 

C'est quoi ? LA NEIGE EN DEUIL



 

C'est de qui ? Monféry



 

La Couv':

 


 

C’est édité chez qui ? Rue de Sèvres

 

 

Déjà croisé sur le site? Oui.



 

Une planche:

 

 

 

Ca donne Quoi ?Isaïe n’a pas eu une vie facile dans ses montagnes reculées!

A la mort de son père, il a repris l’élevage de moutons en main puis a dû aider sa mère à accoucher avant que celle-ci ne meurt à son tour.

 

Il a élevé seul son jeune frère, Marcellin, à qui il a appris entre autres l’escalade. Mais un accident où un touriste a laissé la vie a abimé Isaïe qui en est resté traumatisé.

 

Marcellin en a aujourd’hui assez de cette vie isolée et le voilà qui veut vendre la maison et la bergerie pour aller s’installer à la ville, au grand dam de son aîné.

C’est une tragédie qui va rapprocher les deux frères et renvoyer -à son corps défendant- Isïe sur les hauteurs. Un avion qui reliait l’Inde à Londres s’est abîmé dans les montagnes et Marcelin veut y grimper pour détrousser les victimes de leur argent et de leurs biens.

 

S’engage alors une périlleuse cordée qui va définitivement scinder les deux frères.

 


 

Après un Mortel Imprévu qui mettait déjà des protagonistes face à l’adversité de paysages enneigés, Dominique Monféry s’attaque cette fois ci à une adaptation du célèbre roman d’Henry Troyat, chronique familiale fruste dont il exacerbe toute la dimension dramatique grâce à son trait réaliste, proposant des paysages montagnards à couper le souffle et un casting expressif à souhaits.

 

Une belle version de ce classique de la littérature de montagne qui n’aurait pu trouver meilleur écrin graphique!







 

LA MUSIQUE:





 

C'est quoi :DER DAMON DES HIMALAYA



 

C'est de qui ? A. Honegger



 

La Couv':

 

 

Déjà entendu chez B.O BD? Oui



 

On peut écouter ?

 

 


 

 

Ca donne Quoi ? On sait peu de choses  sur ce long métrage, si ce n’est qu’il a la mauvaise réputation d’avoir été tourné en grande partie par son réalisateur lors d’une expédition au Tibet financée par le reich (probablement à la recherche d’une stupidité surnaturelle dont ces dégénérés étaient friands) mais dont le nom (du réal’) ne put pas figurer au générique du fait de son origine… juive.



 

 Plus tard, le bonhomme, exilé volontaire aux States, participera cela dit à pas mal de grands succès hollywoodien.



 

La B.O est signée Arthur Honegger, grand compositeur de musique classique qui a néanmoins quelques belles incursions dans la musique de film, notamment avec jacques Ibert (petites choses que l’on a du entendre chez nous d’ailleurs). 

 

La particularité de sa partition pour le Démon de l’Himalaya est que les cuivres en sont absents à l’exception de deux saxophones et surtout qu’on y entend l’Onde Marthenot, instrument original par excellence. 

 

 

Les deux œuvres mariées aujourd’hui partagent, outre l’environnement hostile de la montagne, une force d’évocation, un sentiment d’héroïsme lyrique et une tragédie sous jacente constante!







 

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19 octobre 2023 4 19 /10 /octobre /2023 09:37

 

 

LA BD:





 

C'est quoi ? LES PILIERS DE LA TERRE



 

C'est de qui ? Alcante et Dupré



 

La Couv':

 


 

C’est édité chez qui ? Glénat

 

 

Déjà croisés sur le site? Oui.



 

Une planche:

 

 

Ca donne Quoi ? Dans l’Angleterre du XII° siècle se croisent les destins des petites gens et des puissants, tous emportés par les aléas du destin.

Intrigues de successions au sein de l’église comme dans les couloirs des châteaux royaux, espoir de survie et luttes quotidiennes pour la famille de ce bâtisseur de cathédrales  qui, après avoir vu son épouse mourir en couches et avoir du abandonner son nouveau né va retrouver l’amour auprès d’une veuve qui élève seule son fils et cherche à venger la mort de son ancien compagnon.



 

Nous évoquions plus tôt dans le mois l’ambition de Milo Manara de s’attaquer au Nome de la Rose, chef d’œuvre mais néanmoins pavé littéraire de son compatriote Umberto Eco, et des difficultés de rendre un roman en -beaucoup- moins de pages de BD.



 

Chez nous les auteurs sont encore plus courageux (voire téméraires!) puisque Alcante et Dupré se frottent aujourd’hui à la saga des best seller Les Piliers de la Terre du romancier Ken Follett.

La “franchise” serait plus juste tant les  6 romans ayant la ville fictive de Kingsbridge en toile de fond ont déjà connu de déclinaisons et non des moindres. 

Le 9° art en était étrangement absent, la série qui paraît chez Glénat vient combler ce manque.

 


 

Les spécialistes du texte de base noterons les inévitables ellipses et coupes que le scénariste a dû opérer mais, en l'état, l’esprit de l’oeuvre est fort bien rendu et la double narration (l’histoire de la famille de bâtisseurs et celle des manigances de religieux) est agréablement présentée.



 

Côté graphismes, Steven Dupré livre un travail d’orfèvre avec des décors détaillés et une ambiance générale qui m’a pas mal fait penser à elle des séries historiques (à plus d’un titre!) d’Hermann.

On sent que la documentation (fournie entre autres par son scénariste) a dû être aussi copieuse que bien exploitée.

 

Le seul reproche que je pourrais adresser à la partie graphique est la présence de très nombreux “fonds vides” sur certaines cases, simplement rempli de couleur, qui, en comparaison avec les arrières plans hyper travaillés de cases voisines, choquent quelque peu.

 

Mais rien qui ne vienne gêner la lecture de ce premier volet (sur 6 qui devraient couvrir les 2 premiers tomes de la saga) des Piliers de la Terre.









 

LA MUSIQUE:





 

C'est quoi :LA REINE VIERGE



 

C'est de qui ? Phips



 

La Couv':

 

 

Déjà entendu chez B.O BD? Pas sur



 

On peut écouter ?

 

 

 

Ca donne Quoi ? Après une poignée de scores pour le petit écran (dont un remake de Nord et Sud plutôt convaincant) c’est avec cette énième évocation du règne d’Elisabeth 1ère que Phipps fait son entrée dans la cour des grands (enfin, façon de parler, des grands du « petit » pour le coup mais ne nous égarons pas).

 

 

Minisérie de 4 épisodes de la BBC, The Virgin Queen permet au compositeur britannique de marier historique et modernisme et de collaborer avec le groupe Medieval Babes qui, comme son nom l’indique, est un combo de vocalistes féminines chantant exclusivement ou presque de la musique à tendance médiévale.

 

Si leurs voix se marient bien à la partition de Phipps c’est  cependant les pistes instrumentales que l’on   conservera pour aller avec cette conclusion des 5 Terres.

 

 

L’utilisation, à la fois folklorique et anachroniques des cordes et des percussions,  l’ambiance solennelle et lyrique en opposition aux passages plus enlevés de la B.O, vont en effet comme un gant de velours aux manigances politiques et aux rebondissements tragiques de ce premier volet des Piliers de la Terre.







 

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13 octobre 2023 5 13 /10 /octobre /2023 08:11


 

 

LA BD:





 

C'est quoi ? LE NOM DE LA ROSE



 

C'est de qui ? Manara adapte Eco



 

La Couv':

 


 

C’est édité chez qui ? Glénat

 

 

Déjà croisé sur le site? Oui



 

Une planche:

 

 

Ca donne Quoi ? Au XIV° siècle, Guillaume de Baskerville et son disciple Azio arrivent dans une abbaye italienne pour enqûeter sur un meurtre.

Sur place ils vont se rendre rapidement compte que certains religieux ont des choses à se reprocher et vont se retrouver pris dans une sorte de mystification aux origines sombres.


 

Pour un premier roman, il est indéniable qu’Umerto Eco réussit un véritable coup de maître en narrant avec un talent qui impose le respect une enquête à suspense au sein d’un monastère moyenâgeux.


 

Oeuvre érudite et foisonnante, abordant entre autres des questions théologiques profondes, le Nom de la Rose marie à merveille le fond et la forme et a immédiatement  connu un franc succès critique et public qui a évidemment rapidement intéressé le 9° art.

 

Longtemps  réputé inadaptable, le livre sera pourtant porté à l’ écran par Jean Jacques Annaud avec brio, même si Umberto Eco sera au départ plus que sceptique sur le choix de Sean “007” Connery pour jouer le personnage principal.

Il aurait été amusant de voir ce que le regretté auteur transalpin aurait pensé du choix de son compatriote Milo Manara d’avoir, quant à lui, casté une autre légende du cinéma pour le rôle de Guillaume de Baskerville, à savoir Marlon Brando!



 

En effet, après un Caravage plutôt réussi, l’un des maestros de la BD érotique continue de se racheter en quelque sorte une conduite dans le monde de ses pairs (ce n’est pas comme s’il y avait vraiment eu besoin cela dit) en adaptant à son tour le Nom de la Rose.



 

Si le choix de 2 volumes -pour un peu moins de 150 pages en tout- fera lever un sourcil circonspect aux connaisseurs du roman original (qui lui en fait plus de 600), force est de reconnaître que Manara s’en sort pour l’instant bien sur le premier volet, avec une narration que les incontournables ellipses ne viennent pas entacher.

 


 

Côté dessin l’artiste n’a rien perdu de son talent et s'amuse même ici à varier les colorisations et les styles en fonction des temporalités, allant même jusqu’à composer des séquences entières à la manière des enluminures des livres de l’époque évoquée dans le Nom de la Rose.

 

Notons que la colo est assurée par la fille de Manara qui s’en tire ma foi plutôt pas mal.



 

Nous attendrons de lire la suite et fin de cette version avant de se prononcer sur le fait qu’elle fasse date dans le monde de la BD mais ce qui est dores et déjà sûr c’est qu’elle rend un bel hommage à son modèle.






 

LA MUSIQUE:





 

C'est quoi :DOUTE



 

C'est de qui ? H. Shore



 

La Couv':

 

 

Déjà entendu chez B.O BD? Oui



 

On peut écouter ?

 

 


 

 

Ca donne Quoi ? S’il y a bien un compositeur des années 90/2000 qui a su adapter son travail aux films sur lesquels il a oeuvré, sans jamais perdre ni de son efficacité ni de sa qualité (quelques statuettes confirment d’ailleurs ces propos), c’est bien Howard Shore.



 

Vous le connaissez sûrement pour ses B.O de la trilogie du Seigneur des Anneaux et si ce n’est que le cas vous serez surpris de la sobriété du score du jour.

 

Ici, avec un orchestre réduit, Shore compose en effet un score intimiste et discret où les cordes, les vents et le piano sont mis en avant pour traiter un sujet grave. 

Si une guitare vient faire de timides apparitions, notamment sur le thème principal, l’ensemble reste volontairement à la limite de l’austère et en tout cas clairement pessimiste.



 

 Shore prouve avec de tels travaux qu’il est tout à fait capable de rester sagement au second plan, de faire de l’ « underscoring »quand la pellicule le nécessite.



 

Sa partition est toute empreinte d’une noirceur pénétrante qui est de mise sur ce premier volet du Nom de la Rose.






 

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29 août 2023 2 29 /08 /août /2023 07:37

 

 

LA BD:





 

C'est quoi ? CONAN LE CIMMERIEN. LE MARAUDEUR NOIR.



 

C'est de qui ? Masbou adapte Howard



 

La Couv':

 


 

C’est édité chez qui ? Glénat

 

 

Déjà croisé sur le site? Oui



 

Une planche:

 

 

 

Ca donne Quoi ? Notre barbare préféré se retrouve en bien mauvaise position, poursuivi par des pictes enragés en pleine jungle, qui l'obligent à se réfugier dans une sorte de mausolée où il fait une découverte fort intéressante.

 

Découverte qui va intéresser du monde, à commencer par Zarono, un noble et sa suite réfugiés dans un bastion après un naufrage sur une plage où il a reçu la visite inopportune de deux pirates, l’un ayant d’abord chassé l’autre avant que tout ce petit monde se retrouve à parlementer pour savoir comment retrouver un trésor perdu.



 

Conan propose de guider une délégation d’hommes des 3 hommes mais entre la tension de traitrise qui règne entre eux, les pictes qui guettent une opportunité pour massacrer tous ces envahisseurs et, surtout, la menace surnaturelle qui règne dans le mausolée, l’expédition va se révéler hautement dangereuse.

 


 

Ca faisait un petit moment que nous n’avions pas eu d’adaptations des nouvelles d’Howard à se mettre sous la dent et celle de la rentrée comble admirablement ce vide.



 

Jean Luc Masbou, seul aux manettes, a choisi une histoire assez peu classique dans le sens que Conan y est finalement assez peu présent, moins en tout cas que le reste d’un casting de serpents retors qui installe un suspense qui n’a d’égal que les scènes d’action, de course-poursuite et de bastons.

 

La partie graphique, toute en couleurs directes (qu’est-ce que ça fait du bien de sortir un peu de la colo informatique d’ailleurs!) est au diapason du récit, avec des cadrages et une narration maîtrisée. Allez si je devais émettre un léger bémol je dirais que je trouve certaines couleurs peut être un peu trop claires mais rien qui gâche le plaisir de ce nouvel album dans la collection Conan le Cimmérien.







 

LA MUSIQUE:





 

C'est quoi :POUR LE ROI



 

C'est de qui ? Matz



 

La Couv':

 

 

Déjà entendu chez B.O BD? Oui



 

On peut écouter ?

 

 

 


 

 

Ca donne Quoi ? Petit jeu mélangeant habilement les genres, dont un second volet verra le jour sous peu d’ailleurs, For The King a pourtant connu un succès d'estime grâce notamment à un univers fantasy fouillé.

 

John Robert Matz qui n'en n'est pas à son coup d'essai dans le monde du score vidéo ludique, a passé du temps sur l'écriture de la musique et ça se sent, si l'on se retrouve souvent en terrain connu, le compositeur a su éviter l’écueil des simples mélodies d'illustration et propose des pistes aux thématiques intéressantes.

 

En 30 pistes (même si certaines sont fort courtes) la variété est là : des ambiances allant de la quiétude d'un feu de camp à la frénésie de combats épiques, le tout dans des influences folkloriques à base d'instrumentation dédiée, de couleurs médiévales et d'une orchestration ambitieuse même si l’on regrettera trop de sonorités électroniques (probablement à défaut d’avoir eu un budget pour un véritable orchestre).

 

Il n’en reste pas moins que ça fait un B.O des plus respectables pour le Conan version Masbou!

 

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  • : "...ces illustrations sonores. On apprend toujours quelque chose avec elles. Y compris sur des œuvres qu'on a soi-même écrites." Serge Lehman. (La Brigade Chimérique, Metropolis, L'Homme Truqué)
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