LA BD:
C'est quoi ? L'ASSASSIN ROYAL
C'est de qui ? Houser & Kelly
La Couv':
C’est édité chez qui? Urban
Déjà croisés sur le site? Non
Une planche:
Ca donne Quoi ? Grand fan de fantasy dans ma prime jeunesse, notamment via les jeux de rôle, le cinéma et les vieux comics de Conan chez Marvel, si j’ai lu en littérature (hum!) des classiques comme Robert Howard, la saga d’Elric de Moorcock ou encore, un peu plus tard le Seigneur des Anneaux de Tolkien, je suis pasé à coté -entre autre!- de la célèbre saga de Robin Hobb L’Assassin Royal.
Le premier volet de l’adaptation en BD, paru il y a une quinzaine d’années, ne m’avait pas emballé, en grande partie à cause de son graphisme trop dans la mouvance “fantasy Soleil” de l’époque.
Voici qu’Urban nous propose la traduction d’une nouvelle version en comics signée par Houser et Kelly dont les dessins, si pas exempts de défauts, m’attirent déjà plus et j’ai donc tenté l’aventure.
Le jeune héros de l'Assassin Royal est le bâtard d’un des fils du roi et va être élevé à la cour où un des guerriers fidèle à son père (qui a quitté le royaume) va le prendre sous son aile tandis qu’un autre mentor, le mystérieux Umbre va l'aider à pratiquer son don et en faire un assassin, sur ordre du roi en personne.
Le début, un peu longuet -mais nécessaire au vu des enjeux de l’intrigue et de la présentation des principaux protagonistes), m’a fait me demander si j'avais bien fait mais la suite s’est avérée bien plus intéressante et, si je me doute bien que le scénariste doit avoir opéré des coupes franches dans le matériau d’origine, l’histoire est assez prenante pour qu’on ait envie d’aller au bout de ce premier volet.
Après vu le nombre de tomes (et leur pagination!) des différents cycles, à voir combien de volumes seront nécessaires pour couvrir les romans d’origine , mais c’est un bon début.
LA MUSIQUE:
C'est quoi : LE PRINCE DRAGON
C'est de qui ? F. Wiedman
La Couv':
Déjà entendu chez B.O BD? Oui
On peut écouter ?
Ca donne Quoi ? Et en parlant de fantasy pour jeunes ados, la série animé The Dragon Prince est, à mon sens, une porte d’entrée intéressante dans le genre, avec une intrigue et des personnages certes classique mais qui s’épaississent, et, coté B.O des thématiques et l'ambiance s'en ressentent favorablement.
Ainsi, pour cette saison 3, Frederic Wiedman a eu l'occasion de proposer des thèmes plus matures, où il développe l'aspect épique et romantique mais aussi l'omniprésence du suspense des scénarios.
Après s'être fait les dents sur une paire de films d'animation de chez DC Comics (dont le Gotham by Gaslight) et d'un cinquième (!!) volet du Roi Scorpion, le compositeur d'origine allemande élargit sa palette musicale avec une mise en avant d'un violon celtique et d'un violoncelle respectivement pour les pistes dédiées aux héros et aux méchants.
Le duduk, originalité des deux précédents scores, est toujours là, tout comme le piano mais au sein d'un ensemble plus large.
L'orchestration est aussi plus ambitieuse avec des arrangements dignes des meilleurs long métrages de cinéma du genre.