LA BD:
C'est quoi ? LES 5 TERRES. DEMEUS LOR
C'est de qui ? Lewelyn & Guinebaud
La Couv':
C’est édité chez qui? Delcourt
Déjà croisés sur le site? Oui.
Une planche:
Ca donne Quoi ? Après l’assassinat du roi des Lions, qu’il était censé protéger, Thys l’ocelot s’est enfui d’Angleon pour revenir à Ethyrna, son île natale.
Mauvais timing puisque peu après son retour un contingent d’Ours, en route pour la guerre avec les Lions, accoste sur leurs plages pour réquisitionner des provisions et occupe les lieux en attendant l’offensive.
Une résistance va s’organiser mais pour certains l’équilibre entre la lutte et la survie des félins sous occupation fait réfléchir, quitte à retourner sa veste.
Si jusqu’à présent j’ai été j'ai été dithyrambique sur la série jusqu'à présent autant le H.S m'a moins emballé.
Côté dessin rien à dire, Guinebaud assure sa partie avec talent et n'a pas à rougir de la comparaison avec la série mère, la colo étant de plus on ne peut plus raccord.
C'est sur l'histoire que j'ai moins accroché. Si le sel de la série, à savoir l'alternance de dialogues et de scènes plus animées, est toujours de mise, j'ai trouvé certaines scènes/séquences un peu redondantes du genre qui trahit qui et combien de fois et qui sera pardonné.
Ca plus le fait , que le personnage "emblématique" a finalement assez peu de charisme, en tout cas moins que beaucoup des protagonistes de l’ensemble.
Après ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit, j'ai passé un moment agréable avec ce H.S mais pas autant qu'à la lecture des autres tomes.
LA MUSIQUE:
C'est quoi : WOLFHOUND
C'est de qui ? Rybnikof
La Couv':
Déjà entendu chez B.O BD? Pas sur
On peut écouter ?
Ca donne Quoi ? A l’Est enfin du nouveau ? Oui et non. Si le scénario de ce film de fantasy russe (eh oui !), adapté pourtant d’un roman, semble plagier sans vergogne celui du mythique Conan de Milius, coté réalisation, effets spéciaux et décors, les soviétiques ont mis le paquet.
Rien de fort original coté péloche donc mais du divertissement de qualité dans le genre série B.
La musique est à l’avenant, Rybnikov fort d’une formation classique solide, sous l’égide d’Aram Khachaturyan, a beaucoup écrit pour le 7° Art dans son pays et est un choix royal pour cette grosse production à laquelle il fait honneur en écrivant des thèmes épiques à l’orchestration riche (voire un brin pompeuse parfois) où les cuivres font feu de tout bois.
S’il ne sauve pas l’entreprise d’un certain ridicule (voire même y participe de temps à autre !) il lui donne un certain cachet propre à rivaliser avec pas mal de séries B d’Outre Atlantique.