LA BD:
C'est quoi ? INFINTY 8. LE JOUR DE L’APOCALYPSE.
C'est de qui ? Mourier, Trondheim et De Felici.
La Couv':
Ca donne Quoi ? Cinquième reboot pour l’Infinty 8 et voilà qu’arrivent…les zombies !
On le sait, les morts vivants ont la côte depuis quelques années, ne serait-ce que dans les succès TV actuels, de l’adaptation du comics The Walking Dead aux Marcheurs Blancs de Game Of Thrones, ou dans pléthore de publications franco-belges, difficile d’échapper à des créatures en putréfaction souvent agressives.
Davy Mourier trouvait que ça allait manquer à l’univers d’Infinty 8 et s’est donc dévoué pour en placer dans son scénar…et il a pas lésiné sur le nombre.
On sait les bestioles friandes de chair humaine (et plus si affinités !) et la nécropole qui bloque la course du vaisseau est un vivier quasi inépuisable, Ann Ninunta ne sait bientôt plus où donner de la tête entre sa fille à aller chercher à la crèche avant qu’elle ne finisse en zombie, les avances d’un beau lieutenant et, of course, les hordes de morts vivants qui pullulent dans l’Infinty 8 comme au dehors.
On en apprend enfin un peu plus sur la nécropole dans ce cinquième volet, plus enlevé que les précédents, avec un retour en force du fun et toujours de l’action quasi non-stop.
Aux crayons, l’italien Lorenzo De Felici propose un trait axé comics un rien old school qui n’est parfois pas sans faire penser au style délicieux de Stéphane Fert, qui m’a bien plus emballé que les précédents et m’a clairement réconcilié avec la série concept.
LA MUSIQUE:
C'est quoi : NOT OF THIS EARTH
C'est de qui ? R.Stein
La Couv':
Déjà entendu chez B.O BD? Pas mal de fois oui.
On peut écouter ?
Ca donne Quoi ? A l’époque bénie où Roger Corman réalisait et/ou produisait des séries B de genre, la plupart du temps complètement fauchées, qui l’obligeaient à combler le manque de moyens par un débordement d’imagination ; c’est fort souvent au stakhanoviste Ronald Stein qui, dans la lignée de ses congénères italiens de l’époque, écrivait de deux à trois B.O par an en moyenne, que revenait la tâche de mettre tout ça en musique.
Là aussi le besoin d’imagination et une certaine « qualité étaient de mises vu qu’il fallait parfois pallier la pauvreté de l’image par une musique des plus suggestives.
Le fantastique était l’un des domaines de prédilection de Stein qui, dans la mesure des moyens financiers alloués, avait peu ou prou les mains libres et en profitait au mieux. Entre les percussions omniprésentes dont les schémas allaient être copiées lors des trois décennies suivantes et l’incursion du clavecin, Not of this earth, avec son histoire d’extra terrestre venu chercher du sang humain pour sauver sa race, a la particularité d’avoir les sons de l’orchestre étouffés sur certaines pistes avant que les cordes se déchainent, prenant l’auditeur par surprise.
De la bonne petite B.O à l’ancienne bien délirante sur un tome d’Infinity 8 qui ne l’est pas moins !
---------------
Une Chronique de Fab