19 décembre 2020 6 19 /12 /décembre /2020 20:40
 

 

 

 

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi ?  CONS DE FEE

 

 

C'est de qui ? W. Wood

 

 

La Couv':

 

 

C’est édité chez qui ? Revival

 

 

Déjà lu chez nous? Oui

 

 

Une planche:

 

 

 

Ca donne Quoi ? Wally Wood, figure de proue de la BD de genre Outre Atlantique, qui a fait les grandes heures des comics de guerre, d’épouvante ou encore SF dans des anthologies historiques, s’est aussi octroyé quelques récréations plus… polissonnes !

 

La précédente édition dans la langue d' Aya Nakamura ...de Molière, de certains de ces récits date d’il y a  plus de 40 ans et se résumait à une grosse cinquantaine de planches; Revival a exhumé peu ou prou tout ce que Wood a produit dans le genre et on a quasiment le triple de pages dans ce Cons de Fée, toutes en noir et blanc, présentées plus ou moins par thématiques.

 

On retrouve les parodies osées de contes classiques comme Hansel et Gretel, Blanche Neige, de récits pour enfants comme Alice au pays des Merveilles ou le Magicien d’Oz, et des choses plus délirantes comme ses versions de Flash Gordon ou Prince Valiant qui ont du faire hausser des sourcils interloqués à l’époque à Alex Raymond et Hal Foster (ce dernier a dû d’ailleurs se féliciter de n’avoir pas choisi Wood comme repreneur de sa série phare).

 

 

L’un dans l’autre, si le caractère subversif de l’ensemble est manifeste et si certaines cases flirtent ouvertement avec le porno, ces histoires sont à prendre comme le témoignage d’une époque bénie du comics américain où des parutions comme Mad permettaient à des auteurs marquants du media de se faire plaisir (tout comme à leur lectorat).

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

 

C'est quoi :LE MONACHINE

 

 

C'est de qui ? E. Morricone

 

 

La Couv':

 

 

Déjà entendu chez B.O BD? Fort souvent.

 

 

On peut écouter ?

 

 

 

Ca donne Quoi ? Nous sommes au début de la prolifique (et c’est un euphémisme !) carrière de Morricone au cinéma – il ne débutera sa collaboration avec Sergio Léone, synonyme de reconnaissance internationale, que l’année suivante- mais déjà le maestro sonne prometteur sur cette gentillette comédie où la délicieuse Catherine Spaak joue une none ingénue dans la Rome des années 60 (ne cherchez pas là une quelconque amorce de film érotique, ce n’en n’est pas un).

 

Flute lead, clavecin utilisé à contre-emploi (qui apporte une ambiance un peu médiévale), cloches et autres harpes se marient de façon aussi inattendue que plaisante sur une poignée de  thèmes simples mais loin d’être simpliste.

 

Avec une touche de swinging sixties, un soupçon de pop et une bonne humeur communicative, ce travail certes mineur du compositeur n’en reste pas moins très agréable surtout pour aller avec les francs délires osés de Wally Wood.

 

 

 

 

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Une Chronique de Fab

 

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19 août 2019 1 19 /08 /août /2019 13:55

 

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi ?  WITZEND (Best Of)

 

 

C'est de qui ? Wood, Frazetta, Ditko, Wrightson, Spiegelman et bien d’autres.

 

 

La Couv':

 

Oldies but Goldies. / Witzend  Vs.  Circle Of Fear

 

Déjà croisés sur le site? Pour pas mal d’entre eux, oui.

 

 

Une planche:

Oldies but Goldies. / Witzend  Vs.  Circle Of Fear

 

Ca donne Quoi ? En 1966 Wallace Wood qui s’est déjà fait un nom dans la profession, décide de lancer un magazine d’anthologie où la seule règle serait « pas de règle » !

En effet, fatigué de devoir sans cesse se plier aux désidératas des éditeurs en place et au code du comics, Wood veut promouvoir une version plus ouverte d’esprit de son medium.

 

Il chapeaute les quatre premiers numéros, qui paraissent irrégulièrement sur deux années et y publie des courts récits de certains de ses pairs … et non des moindres : Frazetta fait dans la SF/Fantasy, Spiegelman dans le burlesque, Eisner, Kirby ou encore Ditko se fendent également de choses aussi variées que la fantasy, l’illustration de poème ou encore le pulp super héroique.

 

Oldies but Goldies. / Witzend  Vs.  Circle Of Fear

 

Wood passe ensuite la main, c’est Bill Pearson qui prendra la relève et éditera la petite dizaine de numéros suivants entre 1968 et…1985 !

 

Witzend est un des projets, parmi d’autres, qui aura permis de décoincer un peu la mentalité des éditeurs de comics US et, surtout, de donner plus de liberté aux auteurs.

Si son contenu, comme c’est souvent le cas dans ce genre d’anthologie, est inégal, il faut tout de même reconnaître à ses contributeurs une fantaisie et un lâcher prise qui fait plaisir à lire. Durant son erratique carrière, Witzend, a proposé des histoires aux qualités évidentes que Fantagraphics avait regroupées il y a quelques années dans un superbe et coûteux coffret aujourd’hui introuvable (à un prix décent s’entend).

 

L’an passé ce « Best Of » copieux a réparé ce manque et est une occasion en or pour les amateurs de « vieilleries en or »  comme votre serviteur de redécouvrir des œuvres certes parfois marginales mais certainement marquantes dans la carrière d’illustres artistes du comics.

 

Oldies but Goldies. / Witzend  Vs.  Circle Of Fear

 

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

 

C'est quoi :CIRCLE OF FEAR

 

 

C'est de qui ? B. Goldenberg

 

 

La Couv':

 

Oldies but Goldies. / Witzend  Vs.  Circle Of Fear

 

Déjà entendu chez B.O BD? Oui

 

 

On peut écouter ?

 

 

 

 

Ca donne Quoi ? Le travail du compositeur Billy Goldenberg est mondialement connu puisque le bonhomme a mis en musique pas mal d'épisodes de Columbo, des Feux de l'Amour et de … La croisière s'amuse !

Bon d'accord, comme palmarès on a vu bien mieux ici mais vous reconnaîtrez qu'il y a au moins une réelle variété dans les domaines d'intervention.

 

C'est sur une autre série qu'on le retrouve aujourd'hui, plus confidentielle (elle n'a d'ailleurs jamais été diffusée chez nous, c'est dire), fonctionnant sur le concept en vogue à l'époque d'anthologie fantastique présentée par un hôte (les plus connue étant Twilight Zone ou encore Alfred Hitchcock Présente).

 

Si moins inspiré que ses camarades officiant sur les séries citées au dessus (qui deviendront tout de même les pointures que sont Goldsmith, Hermann, Waxman...) ; Goldberg propose néanmoins des scores efficaces, tirant les ficelles habituelles du genre avec un certain métier et ce sans beaucoup de moyens.

 

Pas mal d'underscoring d'ambiance, où les bruitages viennent enrichir de longues phrases d'instruments solistes comme le piano ou le hautbois, le tout avec un vrai soucis de varier ses thèmes et ses atmosphères d'un épisode à l'autre.

 

Un vivier d'un peu plus de vingt scores qui, soigneusement sélectionnés, font une bande son tout à fait en phase avec les récits de ce best of Witzend.

 

 

 

 

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Une Chronique de Fab

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28 mai 2019 2 28 /05 /mai /2019 12:33

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi ?  ROME WEST

 

 

C'est de qui ? Wood, Giampaoli & Mutti

 

 

La Couv':

 

Rome éternelle  /  Rome West  Vs.  Hell In The Pacific

 

Déjà croisés sur le site? Oui pour Wood.

 

 

C’est édité chez qui ? Jungle

 

 

Une planche:

 

Rome éternelle  /  Rome West  Vs.  Hell In The Pacific

 

Ca donne Quoi ? Deux navires de la Rome Antique sont pris dans une tempête énorme et se retrouvent échoués sur une terre inconnue, les romains viennent de découvrir l'Amérique !

Au fil des siècles et des millénaires on suit la lignée des Valérius : ses rapports avec les autochtones et, surtout, avec tous ceux qui accosteront sur ce qui est devenue leur colonie au fil des ages.

 

Si l'on retrouve en substance beaucoup de ce qui a fait le sel de grands titres de Bryan Wood, on peut néanmoins se demander quelle a été son implication sur le résultat final.

En effet, sur le papier Rome West a tout de l'uchronie prometteuse et riche en possibilité, mais un traitement relativement expéditif des différentes périodes historiques abordées nuit quelque peu à l’intérêt que le lecteur pourrait attacher entre autre aux différents protagonistes (ce qui est d’habitude l'un des point fort des récits de Wood).

Pensé en série au long cours le concept aurait peut être mieux fonctionné.

 

Coté dessin, Mutti a un style qui n'est pas sans faire penser à celui de Sean Phillips, avec cet aspect sombre et brut de décoffrage qui sert bien la violence de certaines scènes et la noirceur relative de l'ensemble.

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

 

C'est quoi : HELL IN THE PACIFIC

 

 

C'est de qui ? L. Schifrin

 

 

La Couv':

 

Rome éternelle  /  Rome West  Vs.  Hell In The Pacific

 

Déjà entendu chez B.O BD? Oui, souvent.

 

 

On peut écouter ?

 

 

Ca donne Quoi ? Vous me connaissez, quand je suis hésitant face à une BD, je tente toujours cependant de mettre toutes les chances du coté de ma lecture musicale en sélectionnant une B.O de qualité, quitte à ce qu'elle semble être à des années lumière du sujet.

 

Si les -excellentes- musiques que Lalo Schifrin a écrites pour des incontournables comme Bullit ou Dirty Harry, leur cocktail de groove imparable et d’expérimentation instrumentale a souvent tendance a cacher l'étendue du talent du compositeur d'origine sud américaine.

 

Film peu connu du début de la carrière de John Boorman, il a la particularité de n'être joué que par deux acteurs, et non des moindres (Lee Marvin et Toshiro Mifune, les connaisseurs apprécieront), dont les personnages- ennemis-sont naufragés sur un île du Pacifique durant la Seconde Guerre Mondiale.

 

Pour ce huis clos qui comporte peu de dialogues et met l'accent sur la psychologie de l'humain face à l'adversité, Schifrin fait dans la discrétion, quasiment dans l'underscoring, soulignant les passages de tension à base d'instruments à vents sourds, souvent épaulés par les cordes, plus rarement par les cuivres.

 

Pas de fioritures rythmiques ou de thèmes trop développés mais une économie payante, intéressante sur les différentes étapes chronologiques de Rome West (surtout la dernière, qui se déroule de nos jours) à qui elle apporte une unité.

 

 

 

 

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Une Chronique de Fab

 

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6 décembre 2016 2 06 /12 /décembre /2016 17:40

 

 

 

 

LA BD:

 

 


C'est quoi : REBELS

 


C'est de qui :  Wood, Mutti & d’autres

 

 

La Couv':

 

Rebel, Rebel...Young Americans!  /  Rebels  Vs.  Rogue

 

Déjà croisé sur le site? Oui.

 

 

C'est édité chez qui?  Urban Comics

 

 

Une planche:

Rebel, Rebel...Young Americans!  /  Rebels  Vs.  Rogue

 

Ca donne Quoi ? Mon rapport avec l’œuvre de Brian Wood est assez tranché : soit j’adhère à ce qu’il fait quasiment sans retenues (Northlanders, son run de Conan avec Becky Cloonan) soit je fais limite un rejet (DMZ, New York Four, …), cela étant on est obligé de lui reconnaître une épatante faculté à s’emparer de sujets aussi éloignés que possible et à les traiter avec métier.

 

C’est clairement le cas de Rebels, sa dernière série en date à paraître en VF, dans un omnibus où Urban collecte les 10 « single issues » parues aux States, qui donne une vision plus humaines et clairement plus humaniste de la Guerre d’Indépendance américaine.

 

Rebels évoque les prémices de cet affrontement fondateur des Etats Unis tels que nous les connaissons aujourd’hui et de ses conséquences sur les hommes femmes du commun. On y suit un homme idéaliste, forestier de son étât qui n’hésitera pas à quitter femme (et, sans le savoir, enfant !) pour participer à la lutte contre l’oppresseur anglais, lutte qui se répandra comme une trainée de poudre aux travers de toutes les colonies de la jeune Amérique.

 

Alternant scènes de batailles sauvages et parties plus intimistes Wood ne ménage pourtant pas son lecteur, mais a la bonne idée de changer de protagonistes en cours de récit (comme dans Northlanders) et nous donne à partager le point de vue des femmes restées au foyer ou, au contraire, ayant participé à la lutte (bel épisode d’ailleurs) ainsi que celui des natifs.

 

Si le scénario tient plus ou moins le lecteur intéressé, la partie graphique pêche un peu plus. Souvent assez inégale et chargée elle est de plus assurée par différents artistes sans pour autant qu’une réelle unité ou une amélioration se fasse sentir, dommage.

 

 

 

 

LA MUSIQUE

 

 

 

C'est Quoi ? ASSASSIN CREED. ROGUE

 

 

C'est de Qui ? Elitsa Alexandrova

 

 

La couv' 

 

Rebel, Rebel...Young Americans!  /  Rebels  Vs.  Rogue

 

Déjà entendu sur B.O BD?  Non

 

 

On peut écouter?

 

 

Ca donne Quoi ? Sorte de spin-off de l’épisode précédent de la franchise, Black Flag, qui avait la particularité de se passer sur l’eau, ce Rogue se déroule durant la Guerre de Sept Ans à New-York et l’on pouvait donc s’attendre à une concordance quelle qu’elle soit, avec notre comics du jour.

 

Las, à part à quelques trop rares moments, la bulgare Elitsa Alexandrova, compositrice en résidence chez Ubisoft, s’est plutôt contentée (peut être sur directives express remarquez) de reprendre les recettes utilisées par son prédécesseur, Brian Tyler (qui a fait bien du chemin depuis puisqu’il s’est vu confier une paire de blockbusters Marvel) à savoir action et suspense à tous les étages, sur des progressions d’accords assez basiques et aux arrangements téléphonés.

 

C’est d’autant plus dommage qu’outre le background qui permettait d’utiliser des influences folkloriques, la musicienne s’est essayée à coté à la musique traditionnelle Hélène (pas celle des Garçons n’est ce pas !) et ne doit pas être réfractaire à l’expérimentation.

 

Reste une musique certes un brin calibrée mais dont les grondements de cordes et de cuivres associés aux rythmiques maousse sont de bon ton avec Rebels et ces nombreuses scènes de batailles.

 

 

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Une chronique de Fab

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17 novembre 2016 4 17 /11 /novembre /2016 08:26

 

 

Après deux journées de fantasy "ensoleillées" on passe sur un versant plus sombre (et surtout décalé!) du genre avec ce qui aurait pu être le chant du cygne d'une légende du comics mais...

 

 

 

LA BD:

 

 

 

C'est quoi : THE WIZARD KING

 

 

C'est de qui ? W. Wood

 

 

La Couv':

Fan-tasy  /  The Wizard King  Vs.  Ogniem I Mieczem

 

Déjà croisé chez nous? Oui

 

 

Une planche:

Fan-tasy  /  The Wizard King  Vs.  Ogniem I Mieczem

 

Ca donne Quoi ? Si le texte de quatrième de couv’ comparant la trilogie (inachevée qui plus est) d’Heroic Fantasy du grand Wallace Wood au Seigneur des anneaux est quelque peu enthousiaste (pour ne pas dire complètement délirante !) il est clair que The Wizard King a, outre tout les ingrédients d’une saga de genre réussie, pas mal de points communs avec l’œuvre de Tolkien.

 

Odkin, du peuple des Immi, créatures semblables a des elfes de petite taille, va devoir quitter son paisible village le jour où une ombre étrange vient les hanter afin d’enquêter sur la nature de cette créature.

 

Bientôt le voilà empêtré dans le combat antédiluvien qui oppose Alacazar, sorcier du bien, à Horob, un démon voué à la destruction de toutes créatures qui ne se pliera pas à son joug.

 

Chargé de retrouver l’épée du roi Atlan afin de réveiller ce dernier, ses pas vont croiser ceux d’Iron Aron, un barbare guerroyeur, de Lord Vandall, chef d’une troupe de brigands cachée dans une foret et de maintes autres créatures. Ensemble ils délivreront le village d’Odkin, assailli par les hordes d’Horob avant que notre héros puisse continuer sa quête.

 

Fan-tasy  /  The Wizard King  Vs.  Ogniem I Mieczem

 

Outre un humour fin quant à la nature de pas mal des protagonistes, les clichés volontaires et clins d’œil amusants sont légion dans cette histoire mouvementée aux dessins superbes. On notera que la colo un peu flashy parfois (époque oblige) de la version américaine du tome 1 laisse regretter que le choix de Wood de laisser la plupart de ses héroïnes nues (dans la version noir et blanc, dans le second tome,  mais également dans la VF parue en 78 aux éditions du Triton)  ait été annulé par l’ajout de pagnes et autres tuniques à la couleur.


 

Fan-tasy  /  The Wizard King  Vs.  Ogniem I Mieczem

 

L’état de santé du vieux routier du comics ne lui permettront hélas pas de conclure sa trilogie, cela étant, et pour être tout à fait honnête, dés le tome 2 pas mal de choses laissent à désirer, entre autre les automatismes scénaristiques et graphiques d’un artiste majeur réduit à bosser pour des publications pour adultes où il parodiait à la chaîne de grands titres en version olé-olé.

 

 

 

 

LA MUSIQUE

 

 

 

 

C'est Quoi? OGNIEM I MIECZEM

 

 

C'est de Qui ? K. Debski

 

 

La couv' 

 

 

Déjà entendu sur B.O BD? Oui

 

 

On peut écouter? Une suite en live même!

 

 

 

Ca donne Quoi ?  Compositeur prolifique de pièces classiques de toutes sortes, avec plus de 60 œuvres à son actif, Debski est également très prolifique dans le monde du 7° Art puisqu'il a écrit pas moins de 70 B.O dans des genres forts variés.

 

Pas étonnant donc que ce soit à ce musicien accompli (il est également violoniste de jazz et chef d’orchestre chevronné) qu’ait été confié la mise en musique de la production cinématographique la plus chère- à l’époque- de Pologne, Ogniem I Mieczem (Par le feu et l’Epée, adapté de Sienkizewicz, non pas le dessinateur du Elektra de Miller, l’auteur de Quo Vadis, Polonais lui aussi).

 

Entre les mains du compositeur cette tranche d’histoire d’Europe de l’Est ( de la Pologne jusqu’à la Russie) sonne comme un brûlot épique à grand spectacle (oui, ce qu’il est en grande partie, mais laissez moi finir !), plus proche, coté B.O du Conan le Barbare de Milius, auquel il emprunte sans vergogne quelques passages notoires, que d’un film historique hollywoodien.

 

Cela étant on ne s’en plaindra pas, ces mélodies aux envolées de cordes passionnées contrebalancés par des percussions virulentes et des cuivres grondant a été un bel atout pour la trilogie inachevée de Wally Wood.

 

 

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Une chronique de Fab

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bobd - dans Comics Wood Fantasy Debski

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  • : "...ces illustrations sonores. On apprend toujours quelque chose avec elles. Y compris sur des œuvres qu'on a soi-même écrites." Serge Lehman. (La Brigade Chimérique, Metropolis, L'Homme Truqué)
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