28 octobre 2016 5 28 /10 /octobre /2016 09:24

 

 

 

 

 

LA BD:

 

 

 


C'est quoi : LA RELIGION. TANHAUSER

 


C'est de qui : Legrand & Jacamond.

 

 

La Couv' :

 

Sanglante Religion  /  La Religion  Vs.  Kingdom Of Heaven

 

 

C’est édité chez qui ? Casterman

 

 

Déjà lus sur B.O BD? Non

 

 

Une planche:

Sanglante Religion  /  La Religion  Vs.  Kingdom Of Heaven

 

Ca donne quoi ?   Religion et amour font rarement bon ménage, surtout quand elles sont multiples et que l'histoire se passe en 1565 en pleine guerre entre chrétiens et musulmans.


Matthias Tanhauser allemand élevé par les turcs après que ceux ci aient massacré sa famille lors des campagnes d'invasion, est aujourd'hui un gentilhomme de fortune qui, pour aider une comtesse à la recherche de son fils bâtard, va accepter d'entrer dans Malte assiégée.


En adaptant l'intrigue moyenâgeuse du roman de Tim Wilocks, Jacamon et Legrand, loin de leurs terrains de jeux habituels, livrent un premier tome d'une aventure romanesque aux riches atouts qui promettent une suite ( la série se déclinera en quatre volumes) des plus épique.

 

 

 

 

LA MUSIQUE

 

 

 

 

C'est Quoi ?   KINGDOM OF HEAVEN RECCORDING SESSIONS

 

 

C'est de Qui ? H. G. Williams & S. Barton

 

 

 La couv'

 

 

Sanglante Religion  /  La Religion  Vs.  Kingdom Of Heaven

 

Déjà entendu chez nous? Oui pour Williams.

 

 

On peut écouter?

Ca donne quoi? Pour l'épique vision des croisades de Ridley Scott, H.G Williams marche dans les pas de son mentor, le tristement célèbre Hans Zimmer, en usant et abusant des lieux communs de films de genre.

 

Toute la panoplie y passe, choeurs des deux sexes lyriques ou guerriers, cordes virevoltantes, percussions martiales en veux tu en voilà et, of course, larges emprunts à des sources existantes aussi pillées que peu citées. Steven Barton, l'homme de l'ombre de Williams qui a collaboré avec lui sur pas mal de sa discographie, se fend d'une bonne poignée de pistes de remplissage, illustratives et passe-partout.

 

L'ensemble, bien qu'attendu, est clairement héroïque et sent les gros moyens à chaque note; du pain béni pour l'adaptation de La Religion, surtout que ces sessions d'enregistrements comportent des douzaines de morceaux supplémentaires qui pourraient, si j'étais fainéant ou laxiste, servir également pour les 3 prochains volumes, mais vous me connaissez, je ne mange pas de ce pain là (hum!) et je vous trouverai autre chose de tout aussi efficace en temps voulu.

 

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Une chronique de Fab

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6 septembre 2016 2 06 /09 /septembre /2016 17:13

 

 

 

 

LA BD:

 

 

 

C'est quoi : LE BLEU DU CIEL

 

 

C'est de qui ? Kara

 

 

La Couv':

A Boire et à Manga  /   Le Bleu du Ciel  Vs.  Les Sorcières d'Eastwick

Déjà lu dans le coin? Non

 

 

Une planche:

 

 

Ca donne Quoi ? Tout commence par le retour sur Terre de l'impératrice des Enfers, Dame Déborah Lucifer de Babylone, accompagnée de sa garde du corps Salomé après 1500 ans d'errances. Elle est accueilli par La vampire Lilith et son serviteur Tristan.

Dame Lucifer revient à l'aube du 3e millénaire pour décider si l'espèce humaine doit être détruite ou non. Lilith est une curieuse vampire qui vit le jour et ne craint que la pleine lune. Elle va tout faire pour prouver à Dame Lucifer que les hommes méritent de continuer à vivre malgré les erreurs qu'ils ont pu faire. Mais un groupe de démones mené par un jeune seigneur des Enfers n'entend pas laisser le temps à leur impératrice de se faire sa propre opinion et veut l'obliger à lancer l'apocalypse.

 

Au fil des tomes, les liens se nouent et dénouent entre les divers protagonistes : Lilith est aussi Marie-Madeleine qui a aimé Jésus, Tristan est un loup-garou qui la protège les nuits de pleine lune, Salomé est une victime du procédé de clonage Lazare qui reproduit les démones mais en fait des créatures sans âmes, Déborah Lucifer a choisi de se sacrifier pour devenir la personnification du Mal… Dieu apparait dans le 3e tome sous une forme féminine,  avec un œil couvert d'u bandeau et en fauteuil roulant.

 

 

J'aime beaucoup les graphismes et la dynamique des œuvres de Kara et, du coup, je suis prête à pardonner au 3e tome d'être un peu bavard. L'idée que les créatures supérieures puissent être imparfaites et qu'elles l'assument totalement est plutôt sympathique. En plus, les démones sont plutôt jolies, ce qui ne nuit pas dans une bande dessinée. Cette série regorge d'idées amusantes dont la féminité des êtres supérieurs, l'amalgame entre la vampire Lilith et Marie-Madeleine, le fait que sa fragilité mortelle vis-à-vis du soleil ait été transféré à la pleine lune….

 

Dieu est-elle vraiment borgne (allusion à Odin?) ou fait-elle le choix de se cacher un œil pour rester imparfaite. Peut-elle marcher ou a-t-elle vraiment besoin de son fauteuil roulant? Autant de questions laissées au choix du lecteur.

               

 

 

 

LA MUSIQUE

 

 

 

C'est Quoi? LES SORCIERES D’EASTWICK

 

 

C'est de Qui ? J. Williams

 

 

La couv' 

 

 

Déjà entendu sur le site? Plusieurs fois même.

 

 

On peut écouter?

 

 

Ca donne Quoi ?  La musique a toujours de l'importance dans les films fantastiques : soit pour appuyer les scènes, soit pour les adoucir. Ici le fantastique se mariant à merveille à la comédie, la B.O n’en prend que plus d’importance.

Le compositeur multi-récompensé l’a bien compris et joue avec habileté sur les deux registres pour un résultat qui annonce aussi bien la majeure partie de la discographie de Danny Elfman que certains thèmes d’Harry Potter (que Williams, pour les premiers épisodes- mettra en musique).

 

Dans le morceau présenté, John Williams a choisi d'abord un grand orchestre romantique avec violons (un peu sirupeux), puis une transcription pour piano et violon beaucoup plus grinçante. Pour cette deuxième partie, je crois que John Williams s'est souvenu de L'histoire du soldat mise en musique par Stravinsky où un soldat de retour de guerre vend son violon au Diable contre un livre magique. L'histoire finira mal car on ne peut pas gagner contre le Diable.

 

Dans les contes, le violon est souvent associé au diable… sans doute parce qu'il faut plusieurs années d'apprentissage avant d'en tirer des sons mélodieux!! On parlait de "violon du diable" à propos de Paganini.Mais dans le film, les sorcières gagnent face au Diable… enfin temporairement!

 

 

 

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Une chronique de Gen

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bobd - dans manga Kara Williams
30 juin 2016 4 30 /06 /juin /2016 08:11

 

 

 

 

LA BD:

 

 


C'est quoi : COLT FRONTIER

 


C'est de qui   Toppi

 

 

La Couv':

Panorama du Western  /  Colt Frontier  Vs.  Diablo

Déjà croisés sur B.O BD? Et comment !

 

 

C’est édité chez Qui ? Mosquito

 

Une Planche:

 

 

Ça donne Quoi ? Si chaque nouvelle publication des œuvres « de jeunesse » de Toppi est un régal, celle-ci a une saveur plus particulière.

 

En effet, si l’on reste dans l’Ouest Sauvage, nous ne sommes plus, sur les six récits qui composent ce nouvel album, sur du western typique mais sur du récit de grands espaces, de solitude, de duels autant psychologiques que physiques.

On pense par exemple, que ce soit avec le chercheur d’or de Katana ou avec le soldat en retraite de Amiral au rencard, à des oeuvres comme Jeremiah Johnson tandis que La Rage de Vivre évoque le récent The Revenant (lui-même remake du Convoi Sauvage).

 

Des récits atypiques donc, évoquant autant la lutte de l’homme contre ses semblables que contre la nature, le tout littéralement magnifié par le trait sur expressif de Toppi, une fois encore repris par Mosquito en noir et blanc, ce qui permet d’en apprécier à leur juste valeurs toutes les nuances et subtilités.

 

 

 

LA MUSIQUE

 

 

C'est Quoi ? DIABLO

 

 

C'est de Qui ? T. Williams

 

 

La couv' 

 

 

Déjà entendu chez nous? Non

 

 

On peut écouter?

 

 

Ca donne Quoi ? Peut-on, en 2016, espérer baser la réussite d’un western au pitch ultra rabâché sur le seul physique de son acteur principal, Scott Eastwood, fils de, à qui la prod’ a fait comprendre qu’il fallait  singer les célèbres mimiques de papa (même si le talent d'acteur n'était pas héréditaire!) qui suffiraient à donner la crédibilité nécessaire au scénario ?

 

Réponse définitivement négative vu le résultat, même Walton « The Shield »Googins, l’un des acteurs les plus prometteur actuellement, n’arrive pas à tirer son épingle du jeu, c’est dire.

 

Pour mettre en musique la traque que notre héros engage contre les ravisseurs de sa jeune et charmante épouse, le compositeur canadien, d’origine anglaise Timothy Williams a préféré, en accord avec son réalisateur, opérer pour une approche non traditionnelle du genre, en insistant au moins autant, si ce n’est plus, sur le coté psychologique et suspense de l’histoire que sur son background western. Ainsi, si cuivres et violons sont bien au rendez-vous, les guitares sont restées au placard.

 

Il en ressort une B.O variée, souvent lambda dans ses thématiques et sa conception des mélodies, mais avec quelques beaux moments dans les différents genres abordés.

 

Pas ce qu’on fait de mieux comme musique de western certes, mais Colt Frontier sortant des entiers balisés, il s’est plutôt bien accommodé à Diablo.

 

 

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Une chronique de Fab

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19 juin 2016 7 19 /06 /juin /2016 17:26

 

 

Et c'est avec cette adaptation plus classique mais non moins intéressante que nous concluons notre week-end dédié à Shakespeare.

 

 

 

LA BD :

 

 


C'est quoi : OTELLO

 


C'est de qui : Pierre Frisano & Raymond Maric 

 

 

La Couv':

Être ou ne pas Être... adapté : Shakespeare dans la BD / Otello Vs. La Revanche des Sith

Déjà lu sur B.O BD ? Oui

 

 

Une planche :

 

 

Ca donne Quoi Parmi tous les menus plaisirs qu’offre un travail dans un centre de documentation de collège ou de lycée - paye faramineuse, discutions enflammées avec les élèves sur leurs dernières lectures, collègues motivés… j’enjolive un poil - il en est un dont je ne me lasserai jamais : celui de pouvoir débusquer, sur un rayonnage poussiéreux de la réserve, une œuvre sortie jadis du fonds par un prédécesseur l’ayant jugée inapte à remplir encore une quelconque mission pédagogique ou culturelle. C’est le cas de cet Otello édité au milieu des années 80 par RTL (hum…), dans la collection "Opéra-Bande dessinée". Détendons-nous bien, si on ne parle tout de même pas de l’exhumation d’un équivalent en bande dessinée du trésor de Toutankhamon, l’adaptation par Pierre Frisano et Raymond Maric de l’opéra de Verdi, elle-même inspirée de la célèbre pièce de Shakespeare, n’en reste pas moins une bien belle trouvaille.

 

Composé de 1884 à 1885, Otello marquait le come-back retentissant et attendu du créateur d’Aïda derrière un pupitre, après quinze années de retraite anticipée. Le livret d’Arrigo Boito conserve intacte toute l’intrigue retorse imaginée par le Barde de Stratford : ayant repoussé avec succès une invasion sarrasine, le général Otello (aka. Ze Maure of Venise) rentre à Chypre pour y retrouver son épouse, la belle Desdémone (étymologiquement "celle qui est désirée"… y en a des fois qui portent la cause de leur malheur jusque dans leur nom !) et son enseigne, le fidèle Iago qui, en secret, n’aspire qu’à la perte de son maître. Pour devenir gouverneur à la place du gouverneur, le vil manipulateur décide de mettre en œuvre une machination diabolique, que ne renierait pas un Frank Underwood, et qui va bientôt plonger l’île dans une succession de tragédies délétères. 

 

Frisano et Maric avaient déjà travaillé sur une adaptation de Verdi avec un Aïda d’excellente facture. Il faut avouer qu’avec son époustouflante maîtrise du dessin réaliste, qui ne se prive pas de présenter régulièrement de belles jeunes femmes aux formes dénudées, Frisano pourrait s’en tirer avec brio en illustrant tout et n’importe quoi. C’est d’ailleurs un bon résumé de ses soixante années de carrière durant lesquelles le bonhomme a œuvré aussi bien sur des couvertures de Nous Deux, Captain Marvel ou Amok ;  que des séries d’aventure (Jim Cartouche), de western (Jim Tomahawk) ou de science-fiction (Jim… pardon,  John Parade) ; des  adaptations de séries TV (Daktari, Zorro, San Kukaï…), une reprise de Fantômas, ou des bizarreries comme les enquêtes de L’inspecteur Gall et du commissaire Sardou (dont je vous laisse deviner l'identité des personnages principaux).

       

 

Avec Otello, le dessinateur transcende haut la main la simple visée didactique de son éditeur. On ne redira pas que la qualité du trait, tout en finesse et hachures, et de la mise en couleur nuancée valent à elles seules le détour, car la vraie réussite de la BD réside avant tout dans la capacité de Frisano à faire ressentir le caractère théâtral (ou pour le coup opératique) de l’œuvre qu’il adapte. Exploitant avec la parfaite maîtrise d’un metteur en scène les expressions et postures volontairement outrancières de ses personnages, la minutie des costumes ou l’ampleur écrasante des décors (ces contre-plongées !), il parvient à placer le lecteur dans la position de spectateur d’une tragédie shakespearienne. Noire, violente et non dépourvue d’une petite touche d’érotisme, cette adaptation prouve, si besoin était, que la bande dessinée dispose d’autant d’atouts que le cinéma pour tisser des ponts avec les autres arts, pour peu qu’elle soit « réalisée » par un artiste compétent.

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE

 

 

   

C'est Quoi ? STAR WARS EPISODE III : REVENGE OF THE SITH

 

 

C'est de Qui ? John Williams

 

 

La couv' 

 

 

Déjà entendu chez nous? Oui

 

 

On peut écouter ?

 

 

Ca donne Quoi  Les possibilités d’illustrations musicales pour accompagner la lecture d’Otello ne manquent pas, notamment si l’on veut suivre le conseil donné par l’éditeur en début de volume : "La lecture de cet album s’enrichit à l’écoute de l’enregistrement correspondant en disque ou cassette". L’opéra de Verdi, donc. Pourquoi pas… Ceci dit, la pièce de Shakespeare ayant eu droit à une bonne dizaine d’adaptations cinématographiques (la plus marquante restant sans doute celle d’Orson Welles), on pourrait facilement se reposer sur l’une d’elles. Pourquoi pas… Mais proposer en titre de chronique "Otello vs. Othello" aurait quelque chose d’un peu trop évident. En y réfléchissant, quel film offre une intrigue qui mêle à la fois manipulations politiques, jalousie, décors grandiloquents, duels aux sabres et dont la musique pourrait soutenir la tension tragique imaginée par Shakespeare ? La réponse s’impose d’elle-même (enfin… pour peu qu'on soit fan de Star Wars) : La Revanche des Sith.

 

L'utilisation de la vaste partition élaborée par John Williams pour les deux trilogies de Lucas et le nouvel opus d'Abrams pose problème sur BOBD, les thèmes imaginés par le compositeur étant trop intimement liés aux personnages ou aux séquences qu'ils illustrent pour pouvoir accompagner idéalement autre chose que Star Wars. Ce problème se pose nettement moins avec l'ultime (et moins mauvais !) opus de la prélogie pour lequel le génie barbu a développé de nouveaux motifs ou approfondi ceux qu'il avait apportés dans L'Attaque des Clones (le splendide et romantique en diable Across The Stars). Ainsi, hormis les morceaux d'ouverture et de clôture (qui assure la transition musicale avec Un Nouvel espoir), la BO de La Revanche des Sith constitue sans conteste l'une des plus sombres, des plus tragiques et des plus inattendues de toute la saga. Une noirceur particulièrement sensible dans l'extrait retenu ici, qui s'accorde parfaitement à la tension mortelle régnant sur l'île de Chypre, tandis que l'infâme Iago élabore, lui aussi, son sinistre plan de revanche.        

 

 

 

 

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Une chronique de Lio

 

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  • : Conseils d'écoutes musicales pour Bandes Dessinées
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  • : "...ces illustrations sonores. On apprend toujours quelque chose avec elles. Y compris sur des œuvres qu'on a soi-même écrites." Serge Lehman. (La Brigade Chimérique, Metropolis, L'Homme Truqué)
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