3 janvier 2022 1 03 /01 /janvier /2022 16:19

 

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi ? THORGAL. NEOKORA.

 

 

C'est de qui ? Yann & Vignaux

 

 

La Couv':

 

 

C’est édité chez qui ? Le Lombard

 

 

Déjà croisés sur le site? Oui, ensemble et séparément.

 

 

Une planche:

 

 

Ca donne Quoi ? Comptant bien profiter un peu d’un repos bien mérité après une énième mésaventure familiale, Thorgal et sa progéniture, de retour de l’ile où ils ont récupéré Louve, interceptent un navire dont l’équipage a été décimé à l’exception d’un aventurier par une créature magique.

 

Arrivés à leur village ils découvrent que toute la population est sous l’emprise mentale d’Aniel qui, avec sa chère mère, la sauvage Kriss de Valnor, entend monter un petit empire afin de…on ne sait pas trop, en fait accumuler terres et richesses peut être.

 

Les retrouvailles sont aussi brèves qu’animées puisque le survivant du navire leur explique avoir découvert l’ancien vaisseau des étoiles qui contiendrait assez d’armes pour que Kriss mette à exécution son plan de conquête.

 

Seul Thorgal peut l’ouvrir et Aniel lui promet de libérer les villageois si il s’exécute.

 

Donc ni une, ni deux, tout ce petit monde, Aniel excepté, se met en route pour trouver le vaisseau.

 

Vous l’aurez compris, si le précédent tome de Thorgal avait laissé entrevoir un regain d’intérêt pour la série via des aventures en one-shot de fantasy de bon aloi, c’était sans compter la science (pour ne pas dire la passion) de Yann pour le recyclage d’éléments clés des sagas sur lesquelles il bosse.

 

Ayant à son compteur, série mère et spin off confondus, une vingtaine d’albums dans l'univers de Thorgal, le scénariste s’amuse comme un petit fou avec ce véritable sac de jouets qu’est la mythologie thorgalienne et sa pléthore de protagonistes plus ou moins récurrents.

N’étant pas fan de la partie SF de Thorgal (et ce depuis les débuts), j’ai donc été moyennement convaincu par cet énième retour de cet élément pourtant clé de l’histoire du héros. A voir si le cliffhanger de fin de ce 39° tome apportera quelque chose de plus convainquant pour le suivant.

 

De son coté Fred Vignaux s’en sort toujours bien (si ce n’est peut être certains visages des personnages qui ont tendance à un peu différer d’une planche à l’autre) ayant réussi à trouver l’identité graphique de la série sans pour autant perdre la sienne, bien aidé pour l’unité par les couleurs de Gaétan Georges.

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

 

C'est quoi : THE LAST DUEL

 

 

C'est de qui ? H. Gregson Williams

 

 

La Couv':

 

 

Déjà entendu chez B.O BD? Oui

 

 

On peut écouter ?

 

 

 

Ca donne Quoi ? Fréquent collaborateur de défunt frère de Sir Ridley Scott, Gregson Williams en est à sa quatrième B.O pour le réal de Kigdom of Heaven -leur premier film ensemble- dont deux cette année.

 

Toujours bon pied- bon œil, à 83 ans, Ridley Scott s’est lancé dans le tournage de ce film historique dont le sujet est l’un des derniers duels judiciaires en France. La mise en pause par la pandémie l’an passé a permis au compositeur de travailler sur sa partition en proposant notamment trois thèmes distincts, un pour chacun des principaux protagonistes.

 

A l’écoute du score on sent une belle osmose entre les deux hommes avec des choix payants comme celui de construire une tension palpable avant les scènes de duel et de combats et de quasiment « underscorer » ces derniers.

 

On notera aussi l’usage d’instruments d’époques comme la flute en bois, le dulcimer, le luth ou encore un orgue d’église, le tout avec en support un grand orchestre symphonique, un duo de choristes et un ensemble de voix.

Gregson Williams, qui n’a finalement pas tant abordé le film historique au long de sa discographie, s’en sort plutôt bien ici, mélangeant sonoritées historiques et arrangements actuels, et la musique de ce The Last Duel a fait beaucoup de bien à la lecture de ce Thorgal trente neuvième du nom.

 

 

 

---------------

 

 

 

Une Chronique de Fab

 

Repost0
9 novembre 2020 1 09 /11 /novembre /2020 10:01
 

 

 

 

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi ?  THORGAL. LA SELKIE

 

 

C'est de qui ? Yann & Vignaux

 

 

La Couv':

 

 

C’est édité chez qui ? Le Lombard

 

 

Déjà croisés sur le site? Oui, sur le précédent.

 

 

Une planche:

 

 

Ca donne Quoi ? On se dit souvent que c’est un sacerdoce d’élever des enfants (enfin moi je me le dis !) mais c’est rien à coté de ce que doit ressentir le viking le plus malchanceux de la BD Franco-Belge.

En effet, il ne se passe pas 3 albums sans que l’un de ses trois rejetons lui donne du fil à retordre, ce coup ci c’est la cadette, celle qui parle aux bestioles (en même temps ils l’ont appelée Louve, faut pas s ‘étonner qu’elle soit originale), qui se fait enlever par des vikings bas du front qui, entre autre, chaque année massacrent des centaines de phoques pour tenter de se sortir d’une malédiction.

 

Mais ce serait mal connaître l’enfant des étoiles qui, ni une ni deux, flanqué de son ainé, va chercher sa progéniture  et au passage vont briser quelques mâchoires, faire s’écrouler une statue gigantesque et même voire la famille s’agrandir!

 

Trente huitième fournée avec ce Thorgal annuel, au scénario Yann s’inspire d’une légende des Iles Féroé et livre une intrigue classique dans la série (un enfant enlevé, un méchant à calmer, une petite intervention divine…), le genre qui pouvait s’étaler sur trois ou quatre album à la grande époque mais qui aujourd’hui, raisons économiques oblige, se conclue en un tome.

Fred Vignaux quant à lui a vraiment trouvé sa vitesse de croisière et rend une copie plus que réussie, dans la lignée de Rosinsky tout en sachant garder son style propre.

Vieux fans comme nouveau lectorat devraient sans peine y trouver leur compte.

 

 

 

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

 

C'est quoi : ASSASSIN’S CREED : VALHALLA

 

 

C'est de qui ? J. Kyd, S. Schachner & E. Selvik

 

 

La Couv':

 

 

Déjà entendu chez B.O BD? Oui pour Kyd et Selvik.

 

 

On peut écouter ?

 

 

 

Ca donne Quoi ? Après l’antiquité, la Renaissance, les Révolutions Française et américaine et même l’Angleterre Victorienne, il était plus qu’étonnant que la saga vidoludique Assassin’s Creed n’ait pas abordé le monde des vikings, pourtant fort à la mode ces dernières années. C’est chose faite avec ce douzième opus pour lequel on retrouve d’ailleurs, avec un grand plaisir, le compositeur des B.O des premiers volets, Jesper Kyd.

 

Kyd a été l’artisan de l’identité musicale des débuts d’AC et s’il s’est éloigné de la franchise depuis 2011, ce retour aux affaires n’en n’est que plus agréable.

Il est ici bien entouré en plus puisqu’outre l’américaine Sarah Schachner – déjà présente sur une poignée d’autres épisodes d’AC- on retrouve également le chanteur compositeur du groupe norvégien Wadruna, Einar Selvik, redu célèbre depuis quelques années grâce aux participations sur la série TV...Vikings.

 

 

Les aficionados de la susdite série retrouveront d’ailleurs des ambiances communes entre les deux medias, AC Valhalla faisant la part belle aux chants gutturaux accompagnés de chœurs féminins habités, aux atmosphères planantes mais lourdes de menaces, le tout ponctué de morceaux de bravoure bien assénés.

 

Avec son mélange d’instruments traditionnels et d’arrangements électroniques, le score d’ AC Valhalla, s’il n’a pas la puissance d’évocation des premières B.O, n’en reste pas moins une musique tout à fait honnête et tout à fait en phase avec ce nouveau Thorgal.

 

 

 

---------------

 

 

 

Une Chronique de Fab

 

Repost0
12 novembre 2019 2 12 /11 /novembre /2019 20:32
 

 

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi ?  THORGAL. L’ERMITE DE SKELLINGAR

 

 

C'est de qui ? Vignaux et Yann

 

 

La Couv':

 

 

C’est édité chez qui ? Le Lombard

 

 

Déjà croisés sur le site? Oui, ensemble  et séparément.

 

 

Une planche:

 

 

Ca donne Quoi ? Décidément les dieux ont décidé que Thorgal ne goûterait jamais à la quiétude d’une vie sans histoires ! Alors qu’il coule des jours heureux en compagnie de sa chère et tendre et de leurs enfants, voilà qu’une jeune femme, adepte d’un culte étrange dédié à un oiseau bleu, tente de le tuer.

Tombée dans un ravin à cause d’une flèche de Throgal, elle lui apprend qu’elle est une ancienne de ses victimes, à l’époque où il se faisait appeler… Shaïgan sans merci ! Avant de mourir elle lui fait jurer de délivrer sa famille, prisonnière d’un tyran, sur une île perdue.

 

Mais une fois sur place notre viking malchanceux va réaliser que le méchant n’est pas forcément celui qu’on croit et que, pour tenir sa promesse, il va lui falloir exorciser ses propres démons !

 

Yann, déjà présent sur le scénario du précédent tome, où il se débrouillait tant bien que mal pour clore les intrigues des différents spin-off, propose une aventure assez classique mais solide aux protagonistes nuancés, si le déroulement est un brin expéditif peut être (et aurait mérité un second volume éventuellement), Yann évite la surenchère de références et citations au passé de notre malchanceux héros, en laissant la porte ouverte à la suite.

 

Il retrouve ici Fred Vignaux, son talentueux  dessinateur de Kriss de Valnor qui relève fort bien la gageure de reprendre la série mère après son créateur, Rosinski, en revenant à quelque chose de plus classique que la peinture directe de l’artiste polonais.

 

Les fans de Thorgal seront je pense satisfait de ce trente septième album (déjà !), surtout qu’il renoue avec les grandes heures de la série sans en faire des tonnes.

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

 

C'est quoi :SEE. SEASON 1.

 

 

C'est de qui ? B. McCreary

 

 

La Couv':

 

 

Déjà entendu chez B.O BD? Oui

 

 

On peut écouter ?

 

 

 

Ca donne Quoi ? Ce pauvre Jason « Khal Drogo » Momoa a dû se résigner à l’heure qu’il est, à être abonné aux rôles de brutes barbares barbues ; c’est du moins encore un stéréotype qu’il incarne dans l’une des séries de lancement de la chaine TV d’Apple qui a mis le paquet coté moyens pour un début.

 

Résumons en deux lignes l’intrigue de See : la Terre dans le futur, dévastée par les abus de l’homme, revenue à un âge quasi préhistorique. Dans ce monde post apocalyptique les survivants, organisés en tribus, sont tous aveugles. La naissance de deux enfants dotés de la vue va chambouler ce monde déjà bien barré.

 

Riches en scènes de combat chorégraphiées, en suspense soutenu et autres action sauvage, les premiers épisodes, si pas exempts de défauts, se révèlent divertissant, portés par de superbes paysages et une B.O de circonstance signée Bear Mccreary.

Fort de dizaines d’épisodes de, au hasard, Walking Dead, Constantine ou encore Agents of S .H.I.E.L.D, le bonhomme a eu l’aoccasion de se faire la main dans le domaine du fantastique qui claque, de la SF musclée et de l’action décérébrée (ou presque).

 

Quand il ne singe pas le Ramin Djawadi de GOT, celui qui aurait pu faire partie du collectif Remote Control sans que l’on trouve ça choquant, assène ses rythmiques à coups de percussions métalliques, de batteries métronomiques et autres phrases binaires de cuivres, le tout retravaillé lourdement en studio derrière.

Quelques fioritures pseudo folkloriques viennent égayer une galette assez monotone mais redoutablement efficace qui, sur l’action condensée de ce nouveau Thorgal, fait le job bien comme il faut !

 

 

 

 

 

 

---------------

 

 

 

Une Chronique de Fab

 

Repost0

Présentation

  • : Conseils d'écoutes musicales pour Bandes Dessinées
  • Conseils d'écoutes musicales pour Bandes Dessinées
  • : "...ces illustrations sonores. On apprend toujours quelque chose avec elles. Y compris sur des œuvres qu'on a soi-même écrites." Serge Lehman. (La Brigade Chimérique, Metropolis, L'Homme Truqué)
  • Contact

Rechercher

Tags