LA BD:
C'est quoi ? LE DERNIER ATLAS 2.
C'est de qui ? Vehlman, De Bonneval, Tanquerelle, Blanchard et Croix
La Couv':
C’est édité chez qui ? Dupuis
Déjà lus sur B.O BD? Oui ? Sur Le tome 1 entre autre.
Une planche:
Ca donne Quoi ? Souvenez-vous, en plein désert algérien une étrange et gigantesque entité est apparu, provoquant maints phénomènes surprenants.
Dans le même temps, à des milliers de kilomètres, Ismael, un truand à la petite semaine est envoyé par son big boss en Inde pour démanteler un robot géant afin d’y récupérer des éléments radioactifs pour le compte de terroristes. Sauf qu’entre temps notre inhabituel héros s’est senti investi de la mission de contrer la créature apparue dans les sables (et surnommée Umo) l’apparentant à une future catastrophe planétaire.
C’est cette croisade folle que nous suivons dans cette suite fort en action et en émotion du Dernier Atlas, avec, en parallèle, les destins de tout ceux qui gravitent autour des protagonistes et dieux sait qu’ils sont nombreux…tout comme les dommages collatéreaux !
N’y allons pas par quatre chemins ce second volet est un véritable page-turner, une de mes meilleures lectures de 2020 pour l’instant (ouais, d’accord, certains diront que ce n’est pas difficile). Avec un sens du mélange de genre qui frôle la perfection le duo de scénaristes livre un scénario trépidant, où aucun des personnages, second couteaux y compris, ne serait là que pour faire de la figuration et où le background imaginé tient la route comme rarement en uchronie.
Ils sont bien aidés dans leur tâche par un excellent boulot de Tanquerelle qui s’en donne semble-t-il à cœur joie sur les design de Blanchard. Cerise sur le gâteau, le tout est impeccablement mis en couleur par Laurence Croix elle aussi en grande forme.
Allez, s’il fallait un petit bémol je dirais que certains passage dans la seconde moitié du livre ralentissent peut être un peu l’intrigue au moment où elle en a le moins besoin (notamment des développements peut être trop poussés du background en question) mais rien qui vienne gâcher le plaisir de cette lecture aussi originale que divertissante.
LA MUSIQUE:
C'est quoi :WHEN TIME RAN OUT
C'est de qui ? Lalo Schifrin
La Couv':
Déjà croisé chez nous? Oui
On peut écouter ?
Ca donne Quoi ? Si Lalo Schifrin, l’homme qui affirmait que 70% de la réussite d’un film reposait sur sa musique, est surtout connu pour ses scores emprunts de jazz et de funk des années 60/70 de Bullit à Dirty Harry en passant par Enter the dragon, il a également écrit une foultitude d’autres B.O, souvent moins marquée.
C’est le cas de ce film catastrophe à gros budget, flop au box office à l’époque, qui raconte l’éruption dévastatrice d’un volcan sur fond d’histoire d’amour.
Moins marquée donc, puisque sans fioritures de genre extérieur à la musique illustrative, mais non dénuée de qualité. A commencer par la présence d’un hautbois, discret mais apportant la touche d’originalité, qui vient contrebalancer des parties de cordes tendues qui ne sont pas sans rappeler ce que l’Argentin a fait dans le domaine du thriller. Les cordes sont d’ailleurs le groupe principal utilisé ici, les cuivres ne venant que ponctuellement leur prêter main forte.
Pour le reste, à une ou deux exceptions romantiques prêt, on ne cherchera pas de thématiques marquées, voire même de mélodie se détachant particulièrement du lot, Schifrin ayant préféré privilégier les atmosphères.
De ce côté mission accomplie, la B.O se révèle prenante sans jamais tomber dans le sensationnalisme.
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Une Chronique de Fab