LA BD:
C'est quoi ? SA MAJESTE DES OURS.
C'est de qui ? Vatine, Cassegrain & Dobbs.
La Couv':
C’est édité chez qui ? Glénat
Déjà croisés sur le site? Oui, tous.
Une planche:
Ca donne Quoi ? Branle bas de combat au royaume de Valencyre quand un jeune garçon échoue sur les côtes de ces terres dirigées par les ours. Il annonce le retour d’une sorcière craint des animaux et d’une menace d’invasion humaine.
Le roi dépêche son fils à la tête d’une mission diplomatique afin d’avertir les autres peuples animaux et s’assurer leur soutien.
Mais l’aventure va se révéler ardue pour nos vaillants émissaires, d’attaques maritimes en faux pas à l’étiquette en passant par des rencontres…imposantes.
Vatine pour l’idée d’origine, Dobbs au scénar et Cassegrain aux dessins, l’amateur de Bd Franco-belge peut difficilement rêver mieux comme tiercé gagnant.
Et force est de reconnaître que le métier des trois auteurs fait de ce début de série une réussite.
Comme on le disait le mois dernier cette rentrée BD est fournie en albums anthropomorphiques et Sa Majesté des Ours, s’il reste un récit de fantasy assez classique sur le fond, parade en tête de ces sorties.
Le trait de Cassegrain, que l’on a adoré ici récemment sur son Conan et sur son adaptation des Nymphéas noirs, peut surprendre sur de l’animalier mais se démarque de la production actuelle par son originalité et son expressivité . On regrettera peut être juste quelque choix de colo un peu sombres.
Là où Les 5 Terres fait dans l’intrigue et les complots, Sa Majesté des Ours accentue plus le coté aventure et action mais cette introduction porte en elle des promesses de développement qui donne envie de découvrir la suite !
LA MUSIQUE:
C'est quoi :THE THRONE
C'est de qui ? Bang Jun Seok
La Couv':
Déjà entendu chez B.O BD?
On peut écouter ?
Ca donne Quoi ? Pour ce film historique se déroulant au début du XVIII° siècle et où un roi enferme son fils soupçonné de trahison dans un coffre de riz ( !) l’influence majeure du compositeur est plus à chercher du côté de ses pairs occidentaux que du folklore sud-coréen ce qui donne une B.O des plus intéressantes.
En effet, Bang Jun Seok, s’il utilise des instruments traditionnels, notamment pas mal de percussions, marche ici sur les plates-bandes du Howard Shore période Seigneur des Anneaux avec des mélodies travaillées, en constante évolution qui peuvent passer d’un calme printanier à une ambiance lourde de tension et de menace.
Les instruments à vents sont à l‘honneur, avec les cordes en back up constant et, pour les passages plus épiques un renfort appuyé de cuivres et, donc, de percussions.
Le mariage des origines et des traitements est payant et fait de The Throne un condensé d’atmosphères et de genres très réussi. Un score riche et atypique qui a bien fonctionné sur ce premier tome prometteur de Sa Majesté des Ours.
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Une Chronique de Fab