LA BD:
C'est quoi : LES AILES DU SINGE 2. HOLLYWOODLAND.
C'est de qui ? E. Willem
La Couv':
Ca donne Quoi ? En mise au vert après ses exploits new-yorkais et ses déboires avec la justice en général et Howard Hugues en particulier, notre simiesque héros met son talent de pilote émérite au service de l’usine à rêve, sur les collines d’Hollywood.
Néanmoins son récent bain dans l’Hudson avec le Z-03 semble avoir conféré à Harry d’étranges facultés qui vont lui être bien utiles quand il va se retrouver au beau milieu d’une tentative d’assassinat sur le président Roosevelt en personne.
Entre starlette fatale, acteurs et réalisateurs célèbres, tueurs sans pitié, scènes de tournage épiques et autres querelles d’amoureux, le monde du cinéma sous la Prohibition est loin d’être de tout repos !
A la manière d’un bon vieux film noir, mâtiné d’humour et d’aventure, Etienne Wilem confirme avec ce second volet des Ailes du Singe à la fois tout le potentiel de sa nouvelle série et l’étendue de son talent de conteur et d’illustrateur.
Un des coups de cœur de la rédaction et une des lectures incontournables de cet été.
LA B.O:
C'est quoi : REGLEMENT DE COMPTES
C'est de qui ? H. Vars
La Couv':
Déjà croisé chez nous? Certains oui.
On peut écouter ?
Ca donne Quoi ? Si je préfère largement la période européenne du cinéma de Fritz Lang à ses réalisations Outre Atlantique, force est de reconnaître que certains des films réalisés après son exil forcé sont de petits joyaux du genre.
The Big Eat est un modèle de film noir, une histoire de corruption sordide et tragique au scénar violent et dur, prenant le spectateur aux tripes, dans lequel Lang mélange habilement les codes incontournables à des techniques récupérées de sa période expressionniste pour un résultat enthousiasmant.
Coté B.O bizarrement, si la musique du film est très réussie, il s’avère que bon nombre des pistes sont dues à des compositeurs attitrés au studio de l’époque, via du matériel de « stock » destiné à être utilisé quand l’occasion se fait sentir.
Ainsi on croise Henri Vars pour le thème principal et ses dérivés mais aussi Daniele Amfitheatrof et Arthur Morton (aussi entendus dans ses pages à l’occasion) pour la partie illustration musicale.
Si plutôt bien utilisée, l’ensemble de la musique manque tout de même un peu d’unité, forcément, et je reste assez dubitatif quant au fait que Lang n’ait pas porté plus d’attention à la B.O de son film (je suppute qu’il y aune explication à ce fait mais n’ait rien trouvé de concluant).
Cela étant, pas d’inquiétudes, c’est du score de noir pur jus et c’est raccord coté ambiance et époque avec ce second tome des Ailes du Singe, que demander de plus ?!
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Une Chronique de Fab