15 décembre 2024 7 15 /12 /décembre /2024 07:55






 

LA BD:





 

C'est quoi ? LA MAISON DES IMPIES




 

C'est de qui ? Brubaker & Phillips




 

La Couv':




 





 

C’est édité chez qui? Delcourt



 

Déjà croisés sur le site? Fort souvent.



 

Une planche: 


 




 

Ca donne Quoi ? Nathalie, une jeune femme en proie aux démons de son passé, et qui vit sous le radar des autorités s’est fait une spécialité de rechercher des personnes disparues.



 

Alors qu’elle ramène une jeune fugueuse chez ses parents elle est arrêtée par un agent du FBI qui lui apprend qu’elle pourrait être la prochaine victime d’un serial killer ciblant les anciens adhérents d’une colo dont elle avait fait partie et qui avaient accusés leurs moniteurs d’être des satanistes, menant à un battage médiatique retentissant et au suicide d’une des adultes, pourtant innocente comme ses collègues.

 

Bien vite, alors que se déchaîne une suite de violence autour d’elle,  Nathalie réalise que le destin lui joue toujours de vilains tours et qu’on lui échappe rarement.



 

Le duo de stakhanovistes Brubaker-Phillips revient avec un one shot, indépendant de leurs séries classiques mais toujours fort noir.

 

On y retrouve un peu l’ambiance du très bon Fatale, avec cette histoire de satanisme et de sectes en plus classique avec une critique acerbe des dénonciations calomnieuses et de leurs désastreuses conséquences, Brubaker devait avoir envie de creuser un peu un sujet fort présent de l'autre côté de l'Atlantique et s’en sort pas trop mal.



 

Aux graphismes aussi on sent que la machine ronronne bien, avec un  Phillips qui ne sort pas de sa zone de confort et les couleurs de son rejeton, moins flashys que ce qu’il a proposé de par le passé.

 

Si, au final, cette Maison des Impies reste glaçante à lire, on devine rapidement comment ça va tourner et l’album marquera bien moins les esprits que les titres qui ont fait le succès de ses créateurs.




 

LA MUSIQUE:





 

C'est quoi : QUE JUSTICE SOIT FAITE



 

C'est de qui ? B. Tyler




 

La Couv':

 



 

Déjà entendu chez B.O BD? Oui



 

On peut écouter ?

 

 

 

Ca donne Quoi ? Quand on pense que le réalisateur de ce thriller lambda a demandé à Brian Tyler de faire du « néo-noir » et qu’on écoute le résultat, on se dit que quelqu’un, dans la boucle, doit nous expliquer ce qu’est son idée de néo-noir !

 

 

 

En effet, Brian Tyler, alors submergé de demandes pour des films qui naviguent hélas un peu trop dans le même registre, propose ici ni plus ni moins qu’une partition dans le plus pur esprit de ce que pondait au kilo le studio Remot Contrôle d’Hans Zimmer et sa cohorte de faiseurs plus ou moins talentueux.

 

 

 

Avec une base au piano solo et aux synthés et percussions, plus un chouilla de guitare rythmique de ci de là, le tout dans un registre plutôt grave qui joue sur les ambiances tendues via des nappes stressantes, Tyler rajoute un orchestre conséquent mais exclusivement composé de cuivres et de cordes, les derniers servant surtout de faire valoir aux cordes via des reprises de thèmes ou des échos appuyés aux phrases jouées.

 

 

 

En résulte un score  tout aussi sombre et désespéré que peut l’être le dernier Brubaker-Phillips.

 

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28 décembre 2021 2 28 /12 /décembre /2021 20:04

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi ? HOPE

 

 

C'est de qui ? Broxton & Adams

 

 

La Couv':

 

 

C’est édité chez qui ? Delcourt

 

 

Déjà croisés sur le site? Non

 

 

Une planche:

 

 

 

Ca donne Quoi ? Mallory Hope est un privé à Hollywood dans l'après-Guerre, mais dans un monde où la magie fait partie du décor. Hope n’hésite pas à l’employer mais ces pratiques ont un prix que le détective paye…cher !

 

Toutefois ça peut s’avérer pratique pour élucider des affaires, comme celle qu’on vient de lui proposer : un gamin vedette de cinéma a disparu et entre sa mère femme fatale dépressive et alcoolique et son père, homme violent criblé ed dettes, le cas semble corsé.

Surtout que Hope est émotionnellement impliqué, lui aussi a perdu son gosse (et se femme par la même occasion !) quelques années auparavant.

 

Guy Adams marche avec cette uchronie noire clairement dans les pas de Steve Niles, champion du mélange des genres divers avec l’épouvante avec un héros qui a un cousinage certain avec le Constantine de Hellblazer ; du coup, pour l’originalité, on repassera !

 

Appliquant avec un certain métier les codes du noir, le scénariste y rajoute une ration de fantastique bien dosée qui ne prend pas trop le pas sur l’ambiance bien glauque du récit.

 

De son coté Broxton lorgne plus vers le style d’un Phillips qui lui aussi, en compagnie de son inséparable Brubaker, avait tenté le mix Noir/Horreur avec un Fatale bien plus intéressant que ce Hope qui se laisse lire mais ne laisse pas forcément une envie d’y retourner.

 

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

 

C'est quoi :LAW ABIDING CITIZEN

 

 

C'est de qui ? B. Tyler

 

 

La Couv':

 

 

 

Déjà entendu chez B.O BD? Yep

 

 

On peut écouter ?

 

 

Ca donne Quoi ? Quand on pense que le réalisateur de ce thriller lambda a demandé à Brian Tyler de faire du « néo-noir » et qu’on écoute le résultat, on se dit que quelqu’un, dans la boucle, doit nous expliquer ce qu’est son idée de néo-noir !

 

En effet, Brian Tyler, alors submergé de demandes pour des films qui naviguent hélas un peu trop dans le même registre, propose ici ni plus ni moins qu’une partition dans le plus pur esprit de ce que pondait au kilo le studio Remot Contrôle d’Hans Zimmer et sa cohorte de faiseurs plus ou moins talentueux.

 

Avec une base au piano solo et aux synthés et percussions, plus un chouilla de guitare rythmique de ci de là, le tout dans un registre plutôt grave qui joue sur les ambiances tendues via des nappes stressantes, Tyler rajoute un orchestre conséquent mais exclusivement composé de cuivres et de cordes, les derniers servant surtout de faire valoir aux cordes via des reprises de thèmes ou des échos appuyés aux phrases jouées.

 

En résulte un score  tout aussi sombre et désespéré que peut l’être le comics proposé plus haut auquel, peut-être, une bonne vieille B.O de film noir classique aurait apporté une intéressante touche d’originalité décalée.

 

 

 

 

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Une Chronique de Fab

 

 

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14 novembre 2017 2 14 /11 /novembre /2017 16:43

 

 

 

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi : SEVEN TO ETERNITY

 

 

C'est de qui ? Remender & Opena

 

 

La Couv':

 

L'éternité et ...Sept jours?  /  Seven To Eternity  Vs.  The Mummy

 

Déjà croisés sur B.O BD? Oui pour Remender

 

 

 

C’est édité chez qui ? Urban

 

 

 

Une planche:

 

L'éternité et ...Sept jours?  /  Seven To Eternity  Vs.  The Mummy

 

 

Ca donne Quoi ? Un univers post-apo bien craspec ; des gentils épris de liberté qui refusent la tyrannie d’un être suprême qui cherche à asservir les peuples, un héros, fils de héros, qui va aller le défier quitte à y laisser sa vie…des sous-intrigues, des manigances, des retournements de situations et autres combats épiques à coups de super pouvoirs et bestioles géantes…

 

Ouf ! N’en jetez plus, Seven To Eternity regroupe tout ça à la fois (et même un peu plus).

Comme pas mal de récits du genre (si tant est que l’on puisse vraiment le classer dans un en particulier), la nouvelle série de Remender, l’un des scénaristes stars de chez Image, ne s’embarrasse pas vraiment de background, préférant plonger son lecteur dans l’action soutenue, les dialogues touffus et les références opaques (puisqu’inconnues).

 

Si la formule a pu marcher sur d’autres cas (on pense par exemple à la Tour Sombre de Stephen King, toutes proportions gardées n’est ce pas), ici on a parfois du mal à accrocher à une narration aussi rapide que dense servie par un dessin soigné mais aussi coloré que chargé.

 

Ou alors c’est que ce n’est pas fait pour moi…

Ou alors c’est que je me fais vieux…

 

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE

 

 

 

 

C'est Quoi ? THE MUMMY

 

 

C'est de Qui ?  B. Tyler

 

 

La couv' 

 

 

L'éternité et ...Sept jours?  /  Seven To Eternity  Vs.  The Mummy

 

Déjà entendu chez nous? Probable oui.

 

 

On peut écouter?

 

 

Ca donne Quoi ? Chaque fois que l’on se dit qu’Hollywood n’arrivera pas à faire pire dans sa mode autodestructrice des remakes aussi ratés que dispensable, l’usine à rêves arrive à nous surprendre.

 

Boris Karlof a du maintes fois se retourner dans sa tombe et s’enrouler dans ses bandelettes au vu de cette baudruche made in Tom Cruise qui s’inspire –très vaguement n’est ce pas- d’un film original certes suranné mais au charme et à l’efficacité bien vivaces.

Ici tout n’est qu’effets spéciaux tape à l’œil, cascades et explosions d’une stupidité crasse et autres jeux d’acteurs en mode automatique ; le tout pour cacher la misère d’un semblant de scénario.

 

Au pupitre on retrouve Brian Tyler, pour qui le blockbuster d’épouvante décérébrée n’a plus aucun secret et qui en fait donc des tonnes. Il a décidé d’aller marcher piétiner les plates bandes de son pote Zimmer en livrant une base de B.O rythmique où percussions et cuivres cognent à qui mieux-mieux, étouffant quasiment toute réelle velléité de mélodie, même dans les rares moments ou Tyler sort les instruments orientaux (mention spéciale au ney, bien esseulé).

 

Dans les points positifs on pointera l’usage intensif et extensif de l’orchestre au grand complet et une efficacité à toute épreuve qui n’a pas déméritée sur le nouveau titre à la testostérone de Remender.

 

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Une Chronique de Fab

 

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  • : "...ces illustrations sonores. On apprend toujours quelque chose avec elles. Y compris sur des œuvres qu'on a soi-même écrites." Serge Lehman. (La Brigade Chimérique, Metropolis, L'Homme Truqué)
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