LA BD:
C'est quoi : INFINTY 8. GUERILLA SYMBOLIQUE.
C'est de qui ? Trondheim, Kris et Trystram.
La Couv':
Ca donne Quoi ? L’agent très spéciale Patty Stardust, notre nouvelle héroïne et sa coupe afro digne d’un film blaxploitation, est dérangée dans sa mission d’infiltration de la Guerilla Symbolique (pseudos Néo Babas bien moins inoffensifs qu’il n’y parait !) afin d’enquêter sur le mausolée géant qui se dresse sur la route du vaisseau, encourant par la même le risque périlleux que sa couverture vole en éclat.
Et c’est parti pour un nouveau reboot !
Coté scénar, on reste dans la série B aussi décalée que possible, de la S.F aux accents funs originale ; c’est Kris qui rejoint Trondheim sur ce nouvel opus (et se paye même le luxe d’un clin d’œil en second rôle guest star dans l’album) ; il mélange allègrement moquerie acerbe de la folie des réseaux sociaux à l’ « anecdote » du Club 27, qui regroupe ces musicos morts au même âge (et personnifiés ici par une sorte d’artefact composés de leurs instruments de prédilection).
Au dessin c’est Martin Trystram qui s’y colle. J’avais beaucoup aimé Pacifique, moins (graphiquement s’entend) La Vallée que je trouvais moins précis. Ici on est à mi-chemin des deux, avec des passages très réussis (notamment certaines expressions faciales par exemple), d’autres plus hésitants ; mais l’ensemble se tient plutôt bien et la colo finit de faire prendre la sauce.
Par contre, comme pour le tome précédent, et à mi-parcours du concept, une véritable thématique générale a encore un peu de mal à se détacher…à suivre !
LA MUSIQUE:
C'est quoi : FIRST BASE
C'est de qui : Babe Ruth
La Couv':
Déjà croisés par ici? Non.
On peut écouter ?
Ca donne Quoi ? Groupe relativement méconnu des années 70 malgré des musiciens doués et une chanteuse aussi charismatique que douée vocalement , les anglais de Babe Ruth frappent fort avec ce premier album First Base (Babe Ruth est le nom d’un joueur de baseball célèbre) où ils font preuve d’un réjouissant sens du mélange entre rock péchu, groove heavy et…musiques de films.
C’est la version instrumentale du titre phare de la galette, The Mexican, morceau samplé plus d’une dizaine de fois au cours des décennies suivantes, que nous avons retenu ici, avec sa reprise aussi inattendue que bien pensée du thème de Et Pour Quelques Dollars de Plus d’Ennio Morricone.
Décalage furieusement funky qui en rajoute une couche à celui déjà bien barré de ce nouvel opus de Infinity 8.
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Une chronique de Fab