LA BD:
C'est quoi ? THRACE 1. LUPI, FRATRES, AMANTES
C'est de qui ? Trif & Celsetini.
La Couv':
C’est édité chez qui ? Tabou
Déjà croisés sur le site? Oui.
Une planche:
Ca donne Quoi ? Pompeï à l’époque de la Rome Antique, Adriana Pollia et Cléio sont inséparables depuis l’enfance mais l’une est fille de noble romain et l’autre est esclave.
Quand le Vésuve se déchaîne, le père d’Adriana est englouti par la lave et la jeune fille perd tout. Accompagnée de Cléio, après quelques mois d’errance et de rapines, ils se rendent à Rome où l’oncle de la jeune fille la prend sous son aile et châtie l’esclave avec qui il avait eu un différend.
La vie va donc normalement les séparer: l’une va épouser un noble en vue (qui est impuissant et qui la fait coucher avec son esclave - qui est aussi accessoirement son demi-frère ) et l’autre va défendre sa vie dans l’arène.
Mais le destin est souvent clément avec les amoureux.
Cette trilogie part sous de bons auspices, Trif, après quelques adaptations osées réussies de contes, nous livre un récit d’amours contrariées sur fond d’intrigues romaines et de combats de gladiateurs.
On pense parfois à la série Spartacus notamment pour le coté érotique de l’album même si celui ci est un peu frustrant de par le peu de scènes de sexe, l’idée ici étant plutôt un érotisme soft.
Chez le même éditeur et dans le même genre les trilogies Inguinis étaient, à mon goût, plus explicites sans tomber dans la vulgarité ni desservir le propos.
A noter que, comme pour d’autres titres (Achilles par exemple) une version expurgée des (rares) scènes osées est parue chez Graph Zeppelin.
LA MUSIQUE:
C'est quoi :L’ULTIME GUERRIER
C'est de qui ? Rybnikov
La Couv':
Déjà entendu chez B.O BD? Je ne pense pas.
On peut écouter ?
Ca donne Quoi ? A l’Est enfin du nouveau ? Oui et non. Si le scénario de ce film de fantasy russe (eh oui !), adapté pourtant d’un roman, semble plagier sans vergogne celui du mythique Conan de Milius, coté réalisation, effets spéciaux et décors, les soviétiques ont mis le paquet.
Rien de fort original coté péloche donc mais du divertissement de qualité dans le genre série B.
La musique est à l’avenant, Rybnikov fort d’une formation classique solide, sous l’égide d’Aram Khachaturyan, a beaucoup écrit pour le 7° Art dans son pays et est un choix royal pour cette grosse production (dont le site internet dédié fait juste rêver !) à laquelle il fait honneur en écrivant des thèmes épiques à l’orchestration riche (voire un brin pompeuse parfois) où les cuivres font feu de tout bois.
S’il ne sauve pas l’entreprise d’un certain ridicule (voire même y participe de temps à autre !) il lui donne un certain cachet propre à rivaliser avec pas mal de séries B d’Outre Atlantique et apporte une dimension épique à ce premier volet de Thrace.
---------------