19 mars 2023 7 19 /03 /mars /2023 10:09

 

 

 

LA BD:





 

C'est quoi ? THORGAL. ADIEU AARICIA



 

C'est de qui ? R. Recht



 

La Couv':

 


 

C’est édité chez qui ? Le Lombard

 

 

Déjà croisé sur le site? Oui



 

Une planche:

 

 

 

Ca donne Quoi ?Au crépuscule de son aventureuse existence le viking le plus poissard de la BD Franco-Belge, est en deuil de son aimée, la blonde Aaricia.

C’est le moment que choisit le malveillant et sifflant Nidhogg pour venir titiller Thorgal et le tenter, via un ourobouros enchanté, de retourner dans le passé pour changer sa destinée et profiter de l’amour de sa vie.

 

Voilà donc papy Thorgal confronté à son double pré-ado, menacé constamment par son beau père, roi fou de leur peuple viking, parti avec ce dernier à la poursuite de ceux qui ont enlevé sa promise (enfin celle qu’il considère comme telle), aidés  dans la traque par une guerrière noire géante, redoutable combattante.

 

Cette équipe mal assortie va devoir faire fi de ses animosités avant d’affronter toute une tribu enragée pour tirer Aaricia du cruel destin qui l’attend.

 


 

Robin Recht, comme votre serviteur et probablement une bonne partie des amateurs de BD de notre génération, a grandi avec Thorgal, bercé par les aventures signées Rosinsky et Van Hamme puis, avec moins de réussite parfois, par une poignée d’auteurs, sur la série mère et quelques spin offs. 

 

Il propose ici une sorte de chant du cygne du héros, le montrant vieillissant et fatigué, et réinvente l’épisode marquant de la jeunesse de Thorgal, celui narré dès le premier tome de la mythique série.



 

Côté dessins c’est très réussi, avec un esprit Rosisnskyien appuyé -sur le trait comme la colo- tout en gardant une vraie personnalité, le tout superbement mis en valeur par l’édition de l’album que Le Lombard a soigné.

 

J’ai été moins convaincu par le scénario, qui tire finalement peu du concept de voyage temporel et, pour sa majeure partie, reste une aventure de fantasy assez classique (on pense notamment à certains films ou séries TV récents), relativement bien ficelée il est vrai et à la conclusion douce amère très réussie.



 

Ce n’est pas ce Adieu Aaricia qui me ramènera à la série mère ou à ses dérivés mais cette aventure/hommage se lit bien et ravir les amateurs de Thogal, passés comme présents.





 

LA MUSIQUE:





 

C'est quoi :WARCRAFT



 

C'est de qui ? R. Djawadi



 

La Couv':

 

 

Déjà entendu chez B.O BD? Oui



 

On peut écouter ?

 

 

 

 

Ca donne Quoi ? Fort à l’époque de la réussite exponentielle de la série TV Game Of Thrones, le rejeton des studios de Hans Zimmer, Ramin Djawadi, se voit confier la B.O d’une autre adaptation fantasy, vidéoludique celle ci, aussi attendue que redoutée.

 

Le scénario permet au compositeur des envolées épiques bien heavy, à base de percussions survoltées et de chœurs lyriques masculins  typiques, peu originaux mais d’une efficacité manifeste.

 

Dans un maelstrom de violence musicale où, heureusement, quelques passages plus calmes et atmosphériques viennent habilement s’insérer, on notera une utilisation intéressante des cordes, violoncelle en tête, même si ce dernier fait beaucoup penser au travail de Djawadi sur la série TV citée plus haut.






 

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28 mars 2020 6 28 /03 /mars /2020 15:13

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi ?  LA JEUNESSE DE THORGAL. LES DEUX BATARDS.

 

 

C'est de qui ? Yann & Surzhenko

 

 

La Couv':

 

 

C’est édité chez qui ? Le Lombard

 

 

Déjà croisés sur le site? Sur les précédents entre autre.

 

 

Une planche:

 

 

Ca donne Quoi ? Thorgal est aux mains d’Harald la dent bleu, désespéré de ne pas savoir où est sa bien aimée qui est en fait…tout proche de lui. Les deux jeunes gens, cœurs purs au milieux de loups sans foi ni loi, vont devoir faire preuve de courage pour se sortir des vices de leurs geoliers.

 

Yann serait-il nostalgique de la fin de GOT l’an passé ? A la lecture du titre de son nouvel album de la Jeunesse de Thorgal, on pourrait le croire, le scénariste enfonçant le clou un peu plus loin avec une scène de combat dans une fosse entre notre héros et un ours sauvage.

 

Ce huitième volet est riche en action et en ingrédients classiques : méchant limite caricatural, environnement hostile,  nos deux tourtereaux séparés, chacun vivant des péripéties stressantes mais que le destin fera se retrouver…  dans la tradition de la série d’origine, avec forcément un peu moins de fraicheur et d’originalité (les premiers Thorgal ont tout de même aujourd’hui…40 ans !).

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

 

C'est quoi :KAINE LE MERCENAIRE

 

 

C'est de qui ? B. Sanders

 

 

La Couv':

 

 

Déjà entendu chez B.O BD? Non

 

 

On peut écouter ?

 

 

Ca donne Quoi ? Si  Conan avait ouvert une brèche en or pour la fantasy sur grand écran, nul doute que les pâles copies qui ont suivies en masse le film de Milius ont plombé le genre, le coltinant au séries B voire Z pour ados attardés durant des décennies.

 

Kain le Mercenaire est un de ces multiples exmples, avec fan service à la pelle, héros et méchants manichéens au possible, effets spéciaux cheap et j’en passe.

Si son scénario est vaguement inspiré de Yojimbo, on notera que l’idée était bien mieux passée deux décennies plutôt derrière la caméra de Sergio Leone.

 

La musique est signée Luis Maria Serra qui, sentant le bide ultime pointer, préfera signer sa participation du pseudonyme de Louis Sanders. Pas que la discographie du compositeur brille par sa qualité mais, en marge du cinéma, il a pondu quelques galettes de musique électroaccoustique notamment et ne devait pas souhaiter voir son nom associer à ce chef d’œuvre intemporel.

 

Pourtant il n’a pas trop à rougir de ses efforts. Si assez courte sur l’ensemble, sa musique s’inspire plutôt des classiques de l’aventure des années 70 (chœurs, percussions, cuivres…) que des ratées synthétiques des 80’s, sauf sur une séquence assez surréaliste parodiant la danse des 7 voiles de Salomé où les claviers sont de sorties  et que se déhanche dessus une danseuses à…’ seins !

 

De la fantasy basique mais correcte, un peu comme notre nouvel album de Thorgal.

 

 

 

 

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Une Chronique de Fab

 

 

 

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19 janvier 2017 4 19 /01 /janvier /2017 10:39

 

 

 

LA BD:

 

C'est quoi : THORGAL. LE FEU ECARLATE

 

 

C'est de qui ? Grzegorz Rosinski et Xavier Dorison

 

 

La Couv':

 

Souffler le chaud et le froid  /  Thorgal 35  Vs.  Le Dragon du lac de feu

 

Déjà croisé sur le site? Oui pour les 2

 

 

Une planche

 

Souffler le chaud et le froid  /  Thorgal 35  Vs.  Le Dragon du lac de feu

 

Ca donne Quoi ? Les adeptes de la secte des magiciens rouges vénèrent Aniel, le fils de Thorgal et Kriss de Valnor, comme la réincarnation de leur prophète Kahaniel. Face à un tel fanatisme, que pourra Thorgal pour sauver son fils?

 

Le dernier album de la série devrait être le n°36 qui sera aussi le dernier et 8e de la série parallèle Louve et également le dernier et 9e de l'autre série parallèle Kriss de Valnor. Autant dire que nous risquons d'attendre quelque temps cette conclusion puisque les scénaristes doivent communiquer pour cette apothéose finale… enfin peut-être finale puisque le graphique en fin d'album montre une flèche après le 36e?

 

Concernant ce tome n°35, je peux dire qu'il y a beaucoup de batailles, de massacres, de révélations en tous genres pour les uns et les autres… et que personne ne sortira totalement indemne de cette folie.

 

Côté dessins, tout l'art de Rosinski est présent dans cet album où la couleur dominante est le rouge qui va des les yeux d'Aniel à l'eau qui brûle comme dans l'image ci-dessous.

 

Souffler le chaud et le froid  /  Thorgal 35  Vs.  Le Dragon du lac de feu

 

Je suis les aventures de Thorgal depuis l'origine de la série il y a 36 ans. Plus il vieillit et moins il est un héros, mais plus il est humain… et c'est pour cela que je suivrai fidèlement son histoire jusqu'au bout.

 

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L’avis de Fab : Si je suis également Thorgal depuis presque 30 ans, je suis moins enthousiaste sur l’évolution de la série ces dernières années.

 

Si l’on pouvait espérer un sursaut d’intérêt avec l’arrivée de Dorison, force est de reconnaître que le scénariste est face à un cahier des charges probablement trop lourd pour pouvoir vraiment s’exprimer et l’intrigue de ce nouvel opus ronronne dans la lignée des précédents.

 

Coté graphismes si j’avais plutôt bien apprécié les précédents, en peinture/couleur directe, j’ai été plus que rebuté par celui-ci, plein d’approximations ne serait ce qu’au niveau des visages. Rosinsky a été hospitalisé durant la création de l’album mais à continué à bosser dessus. Il aurait peut être mieux valu reporter la sortie de ce 35° tome afin de soigner un peu plus une partie graphique hésitante.

 

 

 

 

LA MUSIQUE

 

 

 

C'est Quoi ? LE DRAGON DU LAC DE FEU

 

 

C'est de Qui Alex North

 

 

La couv'

 

Souffler le chaud et le froid  /  Thorgal 35  Vs.  Le Dragon du lac de feu

 

Déjà entendu chez nous?  Oui

 

 

On peut écouter?

 

Ca donne Quoi ? Une BO très angoissante à base de cordes grinçantes, de cuivres hallucinés et des percussions en une alternance de morceaux relativement doux et calmes et d'autres particulièrement violents et sonores.

Voilà une BO bien en dehors des normes disneyennes, mais le film l'est également avec son scénario sombre et cynique et ses personnages ambivalents! Musique et film étaient tellement différents qu'il y a eu de nombreuses nominations (Oscars, académie des films de SF et fantastique, prix Hugo), mais pas de prix, pour l'ensemble .

 

Personnellement, j'ai retrouvé dans cette partition l'influence des grands ballets de Stravinski (entre autres le sacre du printemps) et de quelques autres compositeurs russes (dont Prokofiev). Mais c'est peut-être bien normal puisqu'Alex North a étudié deux ans au conservatoire de Moscou vers 1934 et que ses parents étaient émigrés russes.

 

Un lac de feu pour accompagner une source en flammes, quoi de mieux?

 

 

 

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Une chronique de Gen

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30 avril 2016 6 30 /04 /avril /2016 12:40

 

 

 

 

 

LA BD:

 

 

 


C'est quoi : LA JEUNESSE DE THORGAL. BERSERKERS

 

 

C'est de qui ?  Surzhenko et Yann

 

 

La Couv':

 

 

Folle(s) Jeunesse(s)  /  La Jeunesse de Thorgal. Berserkers  Vs.  Guillaume. La Jeunesse du conquérant.

 

 

C’est édité chez qui ? Le Lombard

 

 

Une  planche:

 

 

 

Ca donne Quoi ? Après l’enlèvement d’Aaricia et le vol de la couronne de son père, voilà nos protagonistes engagés dans une course de bateaux où les rivalités vont éclore au grand jour et les rivalités d’hier deviennent les alliances d’aujourd’hui jusqu’à des confrontations finales lourdes de sombres promesses.

 

La conclusion de l’épisode précédent de la jeunesse du viking le plus malchanceux de l’histoire de la BD Franco-Belge se révèle rythmée et riche en rebondissements. L’esprit de certains des premiers albums mythiques de la série souffle de ci de là et on sent l’envie de rattacher les wagons (notamment via la scène du rocher dans l’eau par exemple). Après cette nouvelle fournée reste un album mineur sur l'ensemble du "Thorgal-verse".

 

Au rayon des bémols, la narration est parfois un brin abrupte, quitte à sembler décousue même, et le dessin est moins personnel que sur d’autres albums (mais du coup plaira peut être à un public plus large).

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE

 

 

 

 

C'est Quoi ? LA JEUNESSE DE GUILLAUME LE CONQUERANT

 

 

C'est de Qui ? A. Shelton

 

 

La couv' 

 

 

Déjà croisé sur B.O BD? Non

 

 

On peut écouter?  Un extrait Soundcloud et la B.A du film:

 

 

 

 

Ca donne Quoi ? Si (attention je balance un lieu commun complètement assumé) les adaptations de Tolkien par Peter Jackson mais surtout la version télé du Trône de Fer, ont remis au goût du jour le médiéval, surfer sur la vague sans avoir waxé sa board peut s’avérer risqué !

 

Ainsi, comme hélas trop souvent chez nous, quand on s’essaye à la fiction de genre (historique dans le cas qui nous concerne) les comparaisons ne tardent pas à arriver et sont rarement en faveur de nos productions nationales. J’en prends à témoin cette bio des jeunes années du célèbre duc de Normandie du XI° siècle qui, si elle a mis le paquet niveau reconstitution des décors, des armes et autres costumes, souffre d’un jeu d’acteur général peu crédible qui fait de l’ombre à l’ambition de la réalisation.  

 

Coté B.O, si Arthur Shelton (réalisateur multitâches  à ses heures) propose quelque chose de fort écoutable surtout vu la longueur (1h15 tout de même), il reste néanmoins trop sage et surtout pas assez médiéval, livrant une musique bien pensée mais très passe-partout, qui aurait limite pu aller avec  tout autre chose. On sent la connaissance du métier et de l’illustration musicale dans l’écriture du compositeur normand mais on aurait clairement apprécié quelque chose  de plus prononcé historiquement.

 

 

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Une chronique de Fab

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  • : "...ces illustrations sonores. On apprend toujours quelque chose avec elles. Y compris sur des œuvres qu'on a soi-même écrites." Serge Lehman. (La Brigade Chimérique, Metropolis, L'Homme Truqué)
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