LA BD:
C'est quoi ? X-MEN GRAND DESIGN
C'est de qui ? E. Piskor
La Couv':
Déjà croisés sur le site? Non
Une planche:
Ca donne Quoi ? Dans ce Grand Design, au titre fort bien trouvé, Ed Piskor revisite rien moins que l’histoire des X-Men sur plusieurs décennies en « compilant » les histoires d’origines phares.
Si les fans des Mutants de Xavier n’apprendront pas forcément grand chose mais apprécieront l’effort, le concept, c’est aussi ce qui risque de déstabiliser les lecteurs moins connaisseurs qui verront dans cet hommage appliqué, clairement « fan-boy », aux clins d’oeils nombreux, une sorte de collage documentaire au fil conducteur narratif parfois abscons dans ses ellipses.
J’ai découvert les X-Men à l’époque de la naissance de l’auteur et quand ce dernier a du se plonger dedans je les avais (au moins temporairement) abandonné pour d’autres horizons de lecture, ainsi si une partie de Grand Design me parle, d’autres évolutions de la mythologie m’étaient relativement inconnus et m’ont conforté dans mon idée d’une certaine inutile complexité des arcs au fil des décennies de la part de Marvel, mais là n’est pas le sujet.
Reste la partie graphique très réussie, et elle aussi volontairement old school, que ce soit dans son trait comme sa colo, et le plaisir de recroiser des héros d’enfance « dans leur jus » (comprendre avec leurs tenues d’époques, leurs poses outrancières et j’en passe).
LA MUSIQUE:
C'est quoi :DARK STAR
C'est de qui ? J. Carpenter
La Couv':
Déjà entendu chez B.O BD? Probable.
On peut écouter ?
Ca donne Quoi ? Dark Star est le premier long de Carpenter et, déjà, le bonhomme endosse les rôles de réal ET de compositeur (c'est son film de fin d'études remanié en fait) ; le long ne sortira de l'anonymat – tout comme sa B.O d'ailleurs- que quelques années plus tard suite aux succès de Carpenter.
Si je ne suis pas forcément fan de ses B.O, surtout au milieu des années 80 et si, on l' a vu avec Morricone sur The Thing, d'autres s'en sortent bien mieux que lui à l'exercice, il faut reconnaître un certain savoir faire au bonhomme.
Alors on ne s'éternisera pas sur le film qui est fait de bric et de broc avec des acteurs amateurs, des décors risibles et des effets spéciaux dignes des années 50 (bon c'est vrai que le film est un peu un pastiche de la S.F mais tout de même), pour se pencher un peu sur sa musique, électronique balbutiante truffée d'effets étranges et clairement expérimentale, ne fonctionnant absolument pas en tant que telle, surtout du fait de la présence de sons du long métrage.
Sur l'hommage appuyé « ready made » de Piskor néanmoins, ça rajoute à l’originale étrangeté de l’exercice de style tout comme à son coté rétro.
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Une Chronique de Fab