LA BD:
C'est quoi ? VAMPYRE
C'est de qui ? Maruo Suehiro
La Couv':

Déjà croisés sur le site? Oui, deux fois déjà.
Une planche:

Ca donne Quoi ? L’époque moderne, quoiqu’indéfinie. Dans un Tokyo qui se remet des blessures de son passé, un jeune garçon est agressé par une femme difforme qui en fait un vampire.
Va alors commencer pour lui une initiation sanglante en parallèle des vicissitudes de ses compatriotes, notamment les actes criminels d’un jeune pyromane assassin déséquilibré.
Si pas aussi jusqu’au-boutiste que d’autres œuvres dont on parlé ici à l’époque où elles sont parues chez nous, Vampyre (avec ce Y étrange, presque maniéré, attribué à un cousinage au film de Dryer, l’une des références cinématographiques de l’oeuvre) contient beaucoup des thématiques extrêmes chères à leur auteur.
Fétichisme, torture, viol, abus et autres agressions sexuelles, le mythe du vampire permet au mangaka d’exorciser quelques démons en racontant le parcours gore de ses anti-héros que son graphisme un brin old school, détaillé et réaliste, finit de rendre assez thrash pour plaire à un public exigeant, amateur de curiosités grotesques et malsaines.

LA MUSIQUE:
C'est quoi :MIDSOMMAR
C'est de qui ? B. Krlic
La Couv':

Déjà entendu chez B.O BD?Non
On peut écouter ?
Ca donne Quoi ? La peur n’est que plus efficace quand on ne l’attend pas. Ainsi Midsommar et sa situation de départ qui vrie au cauchemar complet est un long qui a su se démarquer des douzaines de productions du genre qui tirent sur des ficelles trop usées pour être crédibles.
Comme se plaisait à le dire Lalo Schifrin, une bonne B.O c’est 70% de la réussite d’un film. Précepte qui s’applique tout à fait ici tant la musique de Bobby Krilc participe à établir lentement mais surement un climat d’angoisse rapidement insoutenable.
Paisibles au départ, les compositions du britannique évoluent au fur et à mesure vers des choses plus sombres, dérangeantes même, où les violons sont mis à mal, où les percussions s’emballent vite, où les nappes de claviers posent des ambiances de tension saisissantes que n'aurait pas reniées le récemment disparu Penderecki.
Egalement responsable des musiques diégétiques du film, Krilc mélange les influences : l’aspect folklorique et le dark-électro qui a fait la renommée du compositeur sur les scènes d’Europe, se marient avec réussite pour un résultat cauchemardesque qui et hypnotique bien raccord avec nos vampires nippons.
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Une Chronique de Fab