19 décembre 2018 3 19 /12 /décembre /2018 16:20

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi ?  XIBALBA

 

 

C'est de qui ? S. Roussin

 

 

La Couv':

 

 

Aventure mystique  /  Xibalba  Vs.  Key Largo

 

Déjà croisés sur le site? Oui.

 

 

 

C’est édité chez qui ? 2024

 

 

 

Une planche:

 

Aventure mystique  /  Xibalba  Vs.  Key Largo

 

Ca donne Quoi ? Deux amis aviateurs séparés par la mort de l'un d'eux, d'étranges jumeaux, une exploratrice que l'on croyait disparue et qui vit au plus profond d'une jungle sud américaine aux propriétés surnaturelles, le tout sur fond de crépuscule de l'aéropostale...voici une partie du pitch de Xibalba.

 

Le scénario de Roussin évoque tout à la fois les Vol de Nuit et autre Terre des Hommes de Saint Exupery, et les films d’aventure anglo-saxons des années 50 (Houston, Young, …).

Grands sentiments et mystère, rendus avec force par un graphisme qui mélange décors à la peinture et personnages façon ligne claire en superposition, le tout dans une bichromie aux teintes orangées parfaites pour l’atmosphère de la jungle.

 

Second volet de la trilogie sur l’Aéropostale, commencée avec Prisonnier des Glaces, de Simon Roussin, Xibalba confirme le talent d’un auteur complet.

 

Aventure mystique  /  Xibalba  Vs.  Key Largo

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

 

C'est quoi :KEY LARGO

 

 

C'est de qui ? Max Steiner

 

 

La Couv':

 

Aventure mystique  /  Xibalba  Vs.  Key Largo

 

Déjà entendu chez B.O BD? Oh oui.

 

 

On peut écouter ?

 

 

Ca donne Quoi ? L'un des «pères fondateurs» de la musique de film Outre Atlantique, au sein d'une carrière aussi foisonnante que riche, collabore à nouveau avec John Huston mais sur un projet d'envergure cette fois puisqu'au générique de Key Largo on retrouve le couple mythique Bogart -Bacall.

 

Fort de ses précédentes incursions dans le genre, Casablanca en tête, Steiner soigne sa partition et ménage ses effets que ce soit au niveau du suspense comme de la romance .

 

Steiner met notamment en avant les cuivres pour un effet percutant avant d'adoucir le tout via les cordes et les thématiques et les ambiances, délicieusement old school, sont très en phase avec celles de Xibalba.

 

 

 

 

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Une Chronique de Fab

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18 novembre 2018 7 18 /11 /novembre /2018 08:26

 

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi ?  SAUVAGE. ESMERALDA.

 

 

C'est de qui ? Meynet et Yann

 

 

La Couv':

 

 

Mexique Sauvage! Sauvage  Vs.  La Prisonnière du désert

 

Déjà croisés dans le coin? Oui, ensemble sur les précédents.

 

 

 

C’est édité chez qui ? Casterman

 

 

 

Une planche:

 

Mexique Sauvage! Sauvage  Vs.  La Prisonnière du désert

 

 

Ca donne Quoi ? « Il a bien changé notre petit capitaine ! » s’exclament à plusieurs reprises différents protagonistes de ce quatrième volet de Sauvage.

Et c’est vrai que Felix de Castelbajac, après avoir assouvi sa vengeance, semble avoir perdu ses beaux idéaux et le voilà sabre au clair, ferraillant avec les troupes ennemies comme s’il cherchait à exorciser on ne sait quel démon.

 

Parallèlement la petite Esmeralda, aveuglée par son amour impossible pour Félix, est envoyée dans un couvent où la cruaté des religieuses n’a d’égale que la méchanceté de ses nouvelles camarades.

Mais la petite tigresse n’est pas fille à se laisser faire et ses ennemies vont vite l’apprendre à leurs dépends.

 

La série de Yann (qui n’est jamais meilleur que quand, comme ici, il n’en fais pas des masses coté bons mots et autres références à tout va) et Meynet (qui excelle à reproduire les uniformes d’époque comme les décors arides du Mexique) continue de prendre de l’épaisseur avec une narration alternée réussie et des personnages creusés et intéressants.

Souhaitons lui longue vie si le niveau reste intact !

 

 

 

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

 

C'est quoi :LA PRISONNIERE DU DESERT

 

 

C'est de qui ? M. Steiner

 

 

La Couv':

 

Mexique Sauvage! Sauvage  Vs.  La Prisonnière du désert

 

Déjà entendu chez B.O BD? Oh oui

 

 

On peut écouter ?

 

 

Ca donne Quoi ? L'expression « western à papa » prend toute sa mesure avec ce film puisque c'est l'un de ceux que je regardais avec mon père quand j'étais gamin et que j'ai du le voir bien 4 ou 5 fois même si aujourd'hui je ne le regarderai évidement pas de la même façon.

 

John Ford et John Wayne, tout deux aux pinacles de leurs carrières respectives (et souvent communes), réalisent et interprètent cette adaptation d'un roman où un cow-boy rude (pour ne pas dire raciste) va arracher sa nièce aux indiens qui l'ont enlevés pas mal d'années auparavant.

 

Si le film a forcément bien vieilli il n'en demeure pas moins une référence dans le genre, voire dans le ciné US en général.

 

Max Steiner qui n'en n'est pas à ses coups d'essais lui non plus, est embauché par le studio au vu de ses efforts précédents dans le genre.

 

Il multiplie les thèmes pour illustrer la richesse de l'intrigue et des caractères des différents protagonistes. Faisant de temps à autre appel à quelques airs folklo américains qu'il réarrange pour mieux les inclure dans sa partition, le compositeur livre une partition plutôt grave, au sens propre comme au figuré, mais qui respire les grands espaces et est un peu la quintessence du western à l'époque.

 

Une dimension qui ne pouvait qu'aller à ce quatrième épisode de Sauvage et son mélange de batailles, de grands sentiments et de suspense.

 

 

 

 

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Une Chronique de Fab

 

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8 août 2018 3 08 /08 /août /2018 08:26

 

 

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi ?  RONCEVEAUX

 

 

C'est de qui ? Palacios

 

 

La Couv':

 

Oldies but Goldies 2  /  Roncevaux  Vs.  Richard Coeur de Lion

 

 

Déjà lu dans le coin? Oui.

 

 

 

C’est édité chez qui ? Le Long Bec

 

 

 

Une planche:

 

Oldies but Goldies 2  /  Roncevaux  Vs.  Richard Coeur de Lion

 

Ca donne Quoi ? Continuant son inestimable travail de réédition des œuvres de l’artiste espagnol, Le Long Bec nous propose, après Manos Kelly et El Cid,  une version restaurée (et re-traduite!) de Roncevaux.

Palacios y évoque la désillusion de Charlemagne, en route pour Saragosse qui va se retrouver devant une ville fermée, remplie d’habitants ulcérés par les exactions de l’immense armée de l’Empereur. De dépit ce dernier rase Pampelune, s’attirant par la même la vindicte du peuple qui va tendre une sanglante embuscade à ‘arrière garde de la troupe.

 

Dans son style ultra réaliste, rehaussé par un large panel de couleurs fort bien choisies (et moins flashys que sur certaines autres de ses œuvres), Palacios livre une vision de l’Histoire aussi épique que documentée, embellie de scènes de batailles dantesques et de portraits en pleine page saisissants.

 

Oldies but Goldies 2  /  Roncevaux  Vs.  Richard Coeur de Lion

 

Cerise sur le gâteau, l’album contient également une seconde histoire, Garin, inédite en album jusqu’alors, qui fait regretter que Palacios n’ait pas plus œuvré dans la fantasy tant son style flamboyant s’y prête !

 

L’autre gros atout de cette réédition soignée c’est le cahier proposé entre les deux histoires, présentant, outre une partie historique sur la période traitée, un retour sur le travail graphique de Palacios, notamment sur le noir et blanc ou la couleur.

L’éditeur y présente une poignée des planches de Roncevaux en noir et blanc qui, si vous êtes amateur comme moi, vous raviront, vu comme elles permettent d’apprécier encore plus toute la richesse et la finesse du coup de crayon de l’artiste.

 

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

 

C'est quoi : RICHARD CŒUR DE LION

 

 

C'est de qui ? Max Steiner

 

 

La Couv':

 

Oldies but Goldies 2  /  Roncevaux  Vs.  Richard Coeur de Lion

 

Déjà croisé chez nous? Oui

 

 

On peut écouter ?

 

 

Ca donne Quoi ? Steiner est en pleine gloire quand on lui commande la musique de ce Richard Cœur de Lion, le film de chevalerie est en vogue pourtant le compositeur a peu œuvré dans le genre, certains de ses pairs lui étant préféré en général.

 

Sa B.O mélange avec talent mélodies moyenâgeuses travaillées, thèmes rugissant et airs épiques, et fait presque regretter que, justement, l’on n’ait pas entendu plus Steiner dans ce registre.

 

Bien plus réussie que le film qu’elle accompagne, qui lui ne tient pas la route aux canons de l’époque, elle aura longtemps été introuvable et c’est un plaisir que de l’écouter avec cette réédition de Roncevaux !

 

 

 

 

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Une Chronique de Fab

 

 

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12 août 2017 6 12 /08 /août /2017 07:12

 

 

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi : L'ILE DU DOCTEUR MOREAU

 

 

C'est de qui ? Dobbs (scénario) – Fabrizio Fiorentino (dessin) – Matteo Vattani (couleur) – Herbert George Wells (auteur du roman original)

 

 

La Couv':

 

Qui a peur du grand méchant… homme? / L'île du docteur Moreau vs King Kong

 

 

Déjà croisé sur le site? Oui

 

 

C’est édité chez qui ? Glénat

 

 

Une planche:

 

Qui a peur du grand méchant… homme? / L'île du docteur Moreau vs King Kong

 

Ca donne Quoi ? Un naufragé, Prendick, est recueilli par un bateau qui transporte une drôle de cargaison composée de cages contenant divers animaux sauvages. Montgomery est celui qui convoie ces cages avec un homme d'aspect étrange.

Ils abordent sur une île isolée où est installé le docteur Moreau. Ce grand biologiste a dû s'exiler suite à un scandale évoquant des vivisections animales et autres expériences cruelles.

Prendrick découvre vite l'étrange " humanité" que crée Moreau en opérant à vif les animaux : homme-léopard, homme-cochon, homme-singe, femme-félin… Malgré la Loi mille fois répétée, l'animalité reprend le dessus et Moreau est tué, puis Montgomery. Quand Prendick est recueilli sur une barque en mer, personne ne le croit.

 

La Science-Fiction balbutiante à l'époque de Wells a trouvé en lui un de ses grands créateurs. Cette époque se passionnait pour les découvertes scientifiques et Wells a rêvé les dérives possibles : physique, chimie et biologie.

Force est de constater que ses personnages principaux sont fous ou complètement désorientés… si ce n'est au début de l'histoire, c'est à la fin. Moreau est un personnage fascinant et inquiétant qui a nourri le cinéma dès son invention ou presque… pas mal pour un roman de 1896!

 

Dobbs est resté très fidèle au roman. Je crois qu'il a bien fait car cette œuvre est tellement connue qu'il y avait un grand risque de défigurer l'histoire et décevoir les lecteurs. En plus, elle reste toujours très actuelle et n'a pas vieillie.

 

Je n'aime pas toujours le style réaliste dans les dessins, mais ici Fiorentino n'avait vraiment pas le choix et il était nécessaire qu'il soit d'une fidélité graphique presque photographique pour les visages des hommes animaux… qui n'ont sûrement pas été faciles à dessiner.

 

Un album qui est une bonne introduction à la lecture du roman pour ceux qui ne le connaissent pas encore.

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE

 

 

 

C'est Quoi ? KING KONG

 

 

C'est de Qui   Max Steiner

 

 

La couv'

 

Qui a peur du grand méchant… homme? / L'île du docteur Moreau vs King Kong

 

Déjà entendu chez nous?  Oui plus d'une fois!

 

 

On peut écouter?

 

 

Ca donne Quoi ? Je voulais absolument avoir du Max Steiner sur cet album. Ce grand compositeur de musiques de films a su magnifiquement décrire le côté jungle effrayante au début de cette BO de King Kong

 

En fait, c'est typique des BO des années 30, âge d'or hollywoodien, distillant l'angoisse à grands coups de trompettes claironnantes et bois sombres sur fond de tamtams obstinés ou violons langoureux. 

 

Pour accompagner les errances d'hommes animaux, rien ne vaut la musique du film du grand singe trop "humain"!

 

 

 

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Une chronique de Gen

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12 mars 2017 7 12 /03 /mars /2017 13:34

 

 

 

LA BD:

 

 

 


C'est quoi : GANT BLANC

 


C'est de qui : Chabaud et Monier

 

 

Une Couv':

 

Sans prendre de gants  /  Gant Blanc  Vs.  La Bête aux Cinq Doigts

 

Déjà croisé sur le site? Non.

 

 

Une planche:

 

Sans prendre de gants  /  Gant Blanc  Vs.  La Bête aux Cinq Doigts

 

Ca donne Quoi ? Tout ceci ne partait pas trop mal, avec cette histoire de naufragé au corps recouvert de signes étranges, recueilli par un navire dont l'équipage va être possédé par les signes en question et dont seul notre héros réchappe, non sans avoir eu la main frappée de la malédiction.


Usurpant l'identité de son défunt employeur, il va alors chercher à découvrir la nature du mal qui l'habite.


Et c'est à partir de là que ça se gâte. On sent que le scénariste avait envie d'une saga pleine de ramifications mystiques mais qu'il a peut être eu les yeux plus gros que le ventre et qu'à vouloir tout condenser et mélanger sur moins de 80 pages il rend son intrigue limite confuse mais surtout trop pleine de voyages et rebondissements pour qu'on y adhère vraiment.


A la manière de ces séries B américaines des années 50/60, le scenar de Gant Blanc enchaîne péripéties et scènes choc d'un bout à l'autre de la planète (ou presque) sans toujours se soucier de réalisme voire simplement de logique.


Côté dessin c'est également parfois un peu bancal, certaines planches sont très soignées tandis que d'autres font plus hésitantes, pas toujours aidées par les choix de couleurs.
Au final je sors assez déçu de ce premier tome au pitch pourtant intéressant et ne serait probablement pas de la suite.

 

 

 

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

C'est Quoi ? LA BETE AUX CINQ DOIGTS

 

 

C'est de Qui ? M. Steiner

 

 

La couv'

 

Sans prendre de gants  /  Gant Blanc  Vs.  La Bête aux Cinq Doigts

 

Déjà entendu chez nous?  Pas mal oui.

 

 

On peut écouter ? Dans un extrait du film oui:

 

 

Ca donne quoi? Je vous avouerai que j’ai, au départ, retenu le score de ce film de genre plutôt réussi pensant que la BD focalisait son intrigue sur la main de son héros (ce qui est en grande partie le cas remarquez), et, aussi tout de même hein, parce que Max Steiner sur du film d’épouvante psychologique, ça vaut le détour.

 

Il s’avère que ce choix fût plus que judicieux puisqu’il a permis, grâce aux variations constantes de la Chaconne de Bach opérées par le compositeur, de mettre l’emphase sur le trouble psychologique du personnage principal victime de sa malédiction. Le pathos un peu grandiloquent des compositions de Steiner a également conforté cette impression de scénario à l’ancienne où l’ambiance et le suspense prenait souvent le pas sur le réalisme.

 

Comme cela arrive plus souvent que vous pourriez le penser, l’association du score de La Bête aux Cinq Doigts et de Gant Blanc a rendu la lecture de ce dernier plus attrayante qu’elle ne l’aurait été seule. 

 

 

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Une chronique de Fab

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  • : "...ces illustrations sonores. On apprend toujours quelque chose avec elles. Y compris sur des œuvres qu'on a soi-même écrites." Serge Lehman. (La Brigade Chimérique, Metropolis, L'Homme Truqué)
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