LA BD:
C'est quoi ? RAHAN. INTEGRALE.
C'est de qui ? Cheret & Lecureux
La Couv':
Ca donne Quoi ? Ah Rahan ! Le Fils des Ages Farouches avec son coutelas d'ivoire et son collier de dents. Double orphelin -de ses parents naturels, tués par des « goraks », puis de Crao tué par l'éruption d'un volcan- qui, tout au long de ses aventures cherche à se lier d'amitiés avec « Ceux qui marchent debout » qui, pour la majorité le rejettent.
S'il y a bien une BD qui a marqué mon enfance, en marge des périodiques de super héros, c'est celle d'André Chérèt et Roger Lécureux.
Remplie de bons sentiments sans pour autant avoir la candeur de ses illustres prédécesseurs, pleine de scènes marquantes, de suspense, d'aventure et d'action, Rahan est, dans le paysage de la Bande dessinée Franco Belge un peu l'équivalent du Silver Surfer en comics. Un héros puissant et courageux, au cœur pur, prêt à s'impliquer pour les autres sans pour autant se sacrifier (et qui sait être violent si nécessaire), qui réfléchit à haute voix sur les mystères de l'existence et sur la philosophie de la vie et puis, surtout, qui doute.
Pour les 50 ans de Rahan, Soleil réédite en versions intégrales couleur l'intégrale de la saga (le 9° tome vient de paraître), donnant aux anciens lecteurs comme votre serviteur l'occasion de partager tout un pan de sa culture bédéphilique avec ses enfants (et ça, ça n'a pas de prix). De leur raconter qu'à l'époque, Pif Gadget avait même proposé un numéro avec une réplique en plastique du coutelas d'ivoire que j'a vais chéri des années durant !
Alors certes on trouvera les couleurs parfois psychédéliques (mais à l'époque c'était de rigueur) et le scénario souvent un brin bavard et/ou redondant (là aussi, question d'époque) mais si Rahan a encore du succès aujourd'hui, non démenti au fil des décennies, ce n'est pas pour rien, et cette nouvelle collection en est la preuve.
LA MUSIQUE:
C'est quoi :TARZAN AND THE LEOPARD WOMAN
C'est de qui ? Paul Sawtell
La Couv':
Déjà croisé par ici? Il y a peu encore.
On peut écouter ?
Ca donne Quoi ? Sur douze films où il incarnera la création de Edgar Rice Burroughs, la qualité va vite décliner, surtout au changement de studios de production.
Dixième de la série ce Tarzan et la femme Léopard est une aventure assez mineure, loin des premiers longs aux scénarios plus ou moins adaptés des écrits de Burroughs, où l'Homme Singe n'a plus grand chose de sauvage et enquête sur des morts suspectes.
La B.O est signée d'un stakhanoviste d'Hollywood (durant trois décennies), qui alors à ses débuts enchaîne néanmoins déjà les scores (six sur cette seule année 1946).
Thème catchy d'aventure à l'ancienne, tams tams tribaux et autres cuivres exotiques sont le lot de ce score dépaysant qui, au moins sur une poignée d'aventures du fils de Crao, est très en phase (après, sur la longueur, mieux vaut varier un peu).
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Une Chronique de Fab