25 novembre 2020 3 25 /11 /novembre /2020 10:30
 

 

Retrouvez en fin de chronique l'interview "Musique et BD" du dessinateur, Bertrand Gatignol.

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi ? LES OGRES DIEUX. PREMIERE NEE.

 

 

C'est de qui ? Hubert & Gatignol

 

 

La Couv':

 

 

C’est édité chez qui ? Soleil

 

 

Déjà croisés sur le site? Oui, sur les précédents.

 

 

Une planche:

 

 

 

Ca donne Quoi ? A la fin du précédent opus, on quittait Petit, seul au milieu de la terrible forêt des Oloks, on opère dans ce quatrième tome un retour en arrière pour évoquer l’existence tumultueuse de sa mère, Bragante, première née du Fondateur, terrible souverain au look de Raspoutine, également père d’une poignée de garçons aussi bêtes que méchants qui donneront bien du fil à retordre à notre héroïne.

 

Femme de tête, lettrée et maline, elle aura hélas beaucoup de peine à tenter de renverser un pouvoir patriarcal et brutal qui finira par causer sa perte.

 

 

Si, à l’époque de la sortie du premier tome de cette magnifique série, Bertrand Gatignol m’expliquait, lors d’une rencontre-dédicace à Aix en Provence que l’univers des Ogres Dieux était si riche qu’Hubert et lui pouvaient proposer de nombreux albums en fonction du succès rencontré.

La disparition tragique du scénariste plus tôt cette année (qui aura vraiment été pourrie) met probablement un terme à ce qui va rester, à mon sens, comme l’un des fleurons de la BD Franco-Belge tous genres et époques confondus.

 

 

Entre la finesse des dialogues, la psychologie des personnages, les thématiques abordées (la place de la femme, la vanité, l’accès à la culture…), les scénarios dignes héritiers des meilleurs contes et légendes classiques et, last but not least, le trait hybride diablement expressif de Gatignol, à la croisée des chemins de l’animation, du manga et de l’illustration, les Ogres Dieux est une réussite totale, un mariage du fond et de la forme rare, un plaisir sans fin de lecture.

 

Peut être, qui sait, Bertrand Gatignol, seul ou accompagné d’un scénariste qui développerait les idées prévues par le talentueux et regretté Hubert, nous donnerons encore à lire les destins hors du commun de leur saga pleine de bruit et de fureur, mais même si ce n’est pas le cas, et si l’on se sent un peu orphelins à la fin de ce Première Née, on le referme en se disant qu’on a été témoin de la création d’un chef d’œuvre !

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

 

C'est quoi : DIANE DE POITIERS

 

 

C'est de qui ? J. Ibert

 

 

La Couv':

 

 

Déjà entendu chez B.O BD? Oui.

 

 

On peut écouter ?

 

 

 

Ca donne Quoi ? Compositeur touche à tout aux multiples talents, qui a œuvré dans quasiment toutes les formes de la musique classique et s’est frotté, avec réussite, au monde du cinéma, Jacques Ibert fonctionnait, de son propre aveu, beaucoup aux émotions.

 

Ainsi quand Isa Rubinstein lui commande un ballet ayant pour thème Diane de Poitiers, il conjugue la musique traditionnelle en France au XVI° siècle  et la panache de folklore Russe et Inca (nations représentées par des rinces dans la pièce).

 

Musicien curieux, amoureux du mélange des tessitures, il complète ses sections de cuivres et de vents par des instruments moins classiques, du glockenspiel (sorte de xylophone double) à la harpe en passant par le hautbois d’amour, le vibraphone ou encore tout un assortiment de percussions.

 

Le résultat est très vivant, passant de la mélancolie langoureuse à un héroïsme joyeux qui inspirera probablement les compositeurs de cinéma d’aventure des décennies suivantes.

Une superbe pièce assez eu connue et d’une richesse rare, tout comme cet ultime ( ?) volet des Ogres Dieux !

 

 

 

 

 

 

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Bonjour Bertrand et merci d’avoir accepté de te prêter au jeu du questionnaire croisé B.O/BD.

 

 

Commençons par un classique :

 

 

Tes Cinq Cd de chevet ?

 

En ce moment et pendant la production de Première Né

Parachutes de Coldplay

Kiwanuka de Kiwanuka

Persona de Bertrand Belin

Let it be Naked des Beatles

Le Requiem de Mozart

 

 

 

 

Et tes Albums de Bd ?

 

Le Discours de la Panthère

Kingdom

Golden Kamui

Slam Dunk

Yawara

 

 

 

Les influences et les goûts :

 

Une musique de film qui t’a marqué, que tu affectionnes particulièrement (indépendamment du film) ?

 

Akira

 

 

 

 

Qui sont tes maîtres à penser en BD, ceux qui t’ont donné envie d’en faire, quelles sont tes influences ?

 

Katsuhiro Otomo

Akira Toriyama

Osamu Tezuka

Tom et Janry

Lambil et Cauvin

 

 

Ton travail :

 

Ecoutes tu de la musique quand tu dessines, et plutôt quoi ?

 

Je fais une play liste par album sur Deezer il y a un peu de tout dedans. Celle du Grand Homme était vraiment bien mais je l’ai effacé par mégarde. Quand je dis de tout c’est vraiment de tout:)

 

 

 

Ce sur quoi tu travaille actuellement, tes prochains projets (si tu as la liberté de les évoquer bien sur) ?

 

Sur du design en animation et sur un album où je serais aussi au scénario.

 

 

Et si…

 

…en lieu et place de la Bande Dessinée tu avais fait de la musique tu aurais été qui, tu aurais joué quoi ?

 

Mozart ou Schubert :)

 

 

Encore un grand merci pour tes réponses, et au plaisir de te retrouver dans les pages de Bandes Originales Pour Bandes Dessinées !

 

 

 

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Une chronique et une interview de Fab

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22 octobre 2020 4 22 /10 /octobre /2020 14:55

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi ?  LE VAGABOND DES ETOILES 2

 

 

C'est de qui ? Riff Reb’s

 

 

La Couv':

 

 

C’est édité chez qui ? Soleil

 

 

Déjà lu sur le site? Oui, sur le précédent entre autre.

 

 

Une planche:

 

 

Ca donne Quoi ? Alors que son heure approche, Darrell Standing continue d’explorer ses existences antérieures, étranger à la souffrance de la camisole, au grand dam de ses geoliers.

Des laines de l’Ouest Américain où sa famille de pionniers  est trahie par des mormons, à une jeunesse d’esclave normand qui deviendra soldat romain assistant au supplice du christ, son voyage spatio-temporel est riche d’expériences et de souffrance et, au seuil de la mort, notre héros taciturne et dur à cuire, a vécu plus de vies que bien des hommes libres.

 

Second et dernier tome de la magistrale adaptation d’un roman de Jack London, moins connu que ses aventures enneigées mais tout aussi riche de leçons de sagesse.

Riff Reb’s a plus développé ici les flashbacks de son personnage, avec toujours des teintes dédiées aux époques et aux lieux, le tout avec un sens de la mise en page et de la narration qui force le respect.

Le Vagabond des Etoiles, dans un registre différent des précédentes adaptations de l’artiste, n’en n’est pas moins abouti et se savoure pleinement dans son intégralité.

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

 

C'est quoi : GALAXY OF TERROR

 

 

C'est de qui ? B. Schrader

 

 

La Couv':

 

 

Déjà entendu chez B.O BD? Non

 

 

On peut écouter ?

 

Ca donne Quoi ? Avant de sombrer dans le tout électronique à base d’ordinateurs et autres claviers, Barry Schrader, déjà fort actif dans le domaine et défricheur s’il en est, se faisait les dents sur des séries B de genre.

Pour ce film de sf horrifique de troisième zone essayant, une paire d’années plus tard, tant bien que mal de marcher sur les plates-bandes d’Alien, il se fait plaisir en expérimentant toutes sortes de sonorités crées de toutes pièces via divers moyens acoustiques et électroniques.

 

Jouant à la fois sur le son diégétique des divers vaisseaux et machines du film, il rajoute des effets de réverb’ d’échos et autres distorsions aussi étranges que difficilement supportables parfois.

Néanmoins l’atmosphère générale est assez saisissante dans le malaise et la tension qu’elle provoque quasiment tout du long de cette B.O inclassable.

 

Si certains passages peuvent paraître plutôt incongrus avec cette suite du Vagabond des Etoiles, quelques pistes se révèlent assez savoureuses à la lecture, la transformant en expérience proche de ses séries tv d’anthologie d’antan.

 

 

 

 

 

 

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Une Chronique de Fab

 

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25 septembre 2020 5 25 /09 /septembre /2020 06:58
 

 

 

 

Le western a donc le vent en poupe en cette rentrée, et notamment chez soleil où une série sur les légendes de l’Ouest vient de débuter et où l’on trouve également une série sur une autre figure du genre : Jeremiah Johnson.

Alors, à l'Ouest enfin du nouveau? Voyons cela:

 

 

 

 

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi ?  JEREMIAH JOHNSON

 

 

C'est de qui ? Duval, Pecau & Jadson

 

 

La Couv':

 

 

C’est édité chez qui ? Soleil

 

 

Déjà croisés sur le site? Les scénaristes oui.

 

 

Une planche:

 

 

Ca donne Quoi ? J’ai quasiment appris l’anglais grâce aux westerns hollywoodiens. Ceux qui passaient à le Dernière Séance ou au Cinéma de Minuit, que mon père nous enregistrait sur K7 Vidéo et que, pour certains, j’ai visionné des dizaines e fois.

Le Jeremiah Johnson de Pollack avec Redford fait partie de mes westerns de chevet même si je le considère comme à part dans le sens où le héros n’est pas un personnage manichéen à la Eastwood ou à la John Wayne et que les indiens y sont traités de manière réaliste, loin de toute image d’Epinal biaisée.

 

J’étais donc curieux de voir le traitement que Duval & Pecau ont réservé au personnage. Il faut annoncer d’emblée qu’ils se sont plus penchés sur sa version historique, dont la biographie est probablement très exagérée cependant, et ils livrent dans ce premier tome une histoire âpre, aux (anti) héros bruts de décoffrage dans un environnement hostile et réaliste.

Je vous avoue que je ne suis pas fan du point de vue, ni de la narration qui fait un brin énumération chronologique via le récitatif. Les scènes sanglantes sont nombreuses, peut être un peu trop, surtout que le style graphique réaliste de Jadson, artiste œuvrant habituellement sur du comics US notamment pour Marvel,  s’il livre de forts beaux paysages, n’est pas ma tasse de thé, pas plus que la colo dans l’esprit Digikore, qui est un canon chez Soleil.

 

Je ne saurais que trop conseiller à ceux qui ne le connaissent pas de découvrir le film de Sydney Pollack.

 

 

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi ?  WEST LEGENDS. SITTING BULL.

 

 

C'est de qui ? Peru & Merli

 

 

La Couv':

 

 

C’est édité chez qui ? Soleil

 

 

Déjà croisés sur le site? Peru je dirais que oui.

 

 

Une planche:

 

 

 

Ca donne Quoi ? En six one shot cette collection présente autant de figures marquantes du far West, avec pour chaque album un duo d’artistes différents. Pour évoquer l’un des plus célèbres chefs indiens, emblème de la révolte de son peuple face à l’envahisseur blanc, Olivier Peru a choisi de le confronter à une troupe violant le traité passé avec le gouvernement et censé protéger les Black Hills de toute intrusion.

Hélas ce territoire recèle une énorme mine d’or qui va signer la fin de l’accord et le massacre de milliers d’indiens.

 

Raconter la grande histoire par le prisme de la petite fonctionne en général pas trop mal et Peru, en scénariste chevronné, ficelle bien son intrigue pourtant on a parfois un peu l’impression d’être « trompé sur la marchandise » du fait que le personnage principal prend un peu trop le pas sur Sitting Bull lui même qui aurait pu limite être n’importe quel indien revanchard.

La figure historique du chef indien aurait probablement mérité un traitement plus épique même si en soi l’album reste un western nerveux, plutôt pas mal mis en image, dans un style semi réaliste aux couleurs ocres et sombres, par Luca Merli qui, après des tomes d’Elfes et de la Quête du Graal, est bien rentré dans le moule des illustrateurs Soleil. Après on aime ou pas.

 

 

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

 

C'est quoi :THE DEERSLAYER

 

 

C'est de qui ? P. Sawtell & B Shefter

 

La Couv':

 

 

Déjà entendu chez B.O BD? Pas mal de fois oui.

 

 

On peut écouter ?

 

 

Ca donne Quoi ? Après une décennie chez Universal, Paul Sawtell retourne dans le giron de RKO où il s’associe à un autre stakhanoviste de la discipline, Bert Shefter, avec qui il va écrire des pelletées de scores pendant plus de 20 ans.

Si le duo a beaucoup fait dans la série B voire carrément la série Z avec pas mal de films fantastiques ou de SF dedans, on compte assez peu de westerns à leur actif.

 

C’est finalement assez dommage à l’écoute de la B.O de ce Deerslayer, adaptation d’un roman de Fenimore Cooper (où ‘on retrouve des personnages communs au Dernier des Mohicans).

Les deux compositeurs s’appuient franchement sur la rythmique pour écrire leur partition, avec des passages tribaux –censé figurer les peaux –rouges sur le sentier de la guerre- très réussis, qui accompagnent des mélodies simples mais accrocheuses essentiellement dans le registre du suspense avec quelques incursions dans l’aventure sauvage.

 

Si l’ensemble sonne parfois très rétro, surtout sur deux BD de 2020, l’atmosphère générale très axée sur ce qu’Hollywood pensait être la musique des amérindiens, est tout à fait de circonstance pour l‘un comme pour l’autre.

 

 

 

 

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Une Chronique de Fab

 

 

 

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23 août 2020 7 23 /08 /août /2020 15:43
 
 
 
 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi ?  WILDERNESS

 

 

C'est de qui ? Ozanam & Bandini

 

 

La Couv':

 

 

C’est édité chez qui ? Soleil

 

 

Déjà croisés sur le site? Souvent pour le scénariste, au moins une fois pour le dessinateur.

 

 

Une planche:

 

 

Ca donne Quoi ? Abel, ancien soldat de la Guerre de Sécession traumatisé par l’expérience, vit en reclus avec son chien.

Lassé de son existence misérable, alors qu’il décide de partir pour un dernier voyage, il est agressé par deux hommes qui lui volent l’animal pour le faire participer à des combats. Entre souvenirs douloureux où les visages et les faits se télescopent, et désir de vengeance, le vieil homme va traquer ceux qui l’ont laissé pour mort.

 

 Wilderness s’inscrit dans la lignée de ces westerns anticonformistes qui ne cherchent pas à idéaliser une époque, un pays, les hommes qui y ont vécu et qui les ont subis. De Jeremiah Johnson à Impitoyable en passant par les deux films cités dans la partie musicale de la chronique, les héros solitaires en proie à la bassesse voire la haine de leurs congénères ont toujours été source de récits âpres et jusqu’auboutiste.

 

Celui-ci ne fait pas exception à la règle et Antoine Ozanam, pour sa seconde excursion dans le genre, s’en sort avec les honneurs, avec une adaptation au cordeau dont le rythme et la narration peuvent surprendre parfois mais tiennent le lecteur en haleine tout au long de cette vengeance quasi cathartique.

 

 

 Pour l’occasion il retrouve Bandini, avec qui il avait déjà collaboré il y a plus d’une décennie maintenant. L’artiste rend une copie d’une beauté graphique impeccable, que ce soit pour rendre la sauvagerie de la bataille de la Wilderness, comme la mélancolie  poétique des paysages  du nord-américain, conférant à Wilderness une seconde vie doté d’une personnalité visuelle qui lui rend justice.

 

La rentrée BD 2020 débute sous de forts bons auspices !

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

 

C'est quoi : MAN IN THE WILDERNESS

 

 

C'est de qui ? J. Harris

 

 

La Couv':

 

 

Déjà entendu chez B.O BD? Oui

 

 

On peut écouter ?

 

 

 

Ca donne Quoi ? En marge d’une prolifique carrière comme songwriter et producteur musical dans le show-biz, Johnny Harris –aucun lien de parenté avec Richard, star du film du jour- a aussi un bossé pour le grand écran avec une qualité manifeste.

J’en veux pour preuve le score de ce wetsern survival, ancêtre de l’ampoulé Revenant avec Di Caprio, pour lequel le compositeur britannique écrit une partition variée où, après un générique sous forme de marche un peu trop enjouée, il privilégie l’atmosphère avec l’utilisation d’effets électroniques aussi anachroniques que percutants, dont les sonorités étranges intensifient le suspense.

 

Econome dans ses thèmes, Harris met l’accent sur l’extrême noirceur du scénario qu’il contrebalance avec le motif dédié au personnage principal, joué par…une boîte à musique !

Une petite pépite que cette B.O aux ambiances variées, aussi originale que ce qu’elle est surannée par moments, et souvent surprenante de raccord avec l’adaptation d’Ozanam et Bandini.

 

 

 

 

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Une Chronique de Fab

 

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27 janvier 2020 1 27 /01 /janvier /2020 10:06
 

 

 

 

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi ?  LA COUR DES MIRACLES 2

 

 

C'est de qui ? Piatzszek & Maffre

 

 

La Couv':

 

 

C’est édité chez qui ? Soleil

 

 

Déjà croisés sur le site? Oui sur le tome 1.

 

 

Une planche:

 

 

Ca donne Quoi ? Paris, le XVII° siècle. Si Louis XIV règne sur la Capitale et le royaume les bas-fonds eux sont dirigés par le Roi des Gueux. Mais ça c’était avant que le boss de la Cour des Miracles ne tombe aux mains du nouveau chef de la police et se retrouve aux oubliettes.

 

Son fils mort, ne reste que La Marquise, rejetonne d’Anacréon, qui compte bien prendre la place laissée vacante par son géniteur.

Mais entre des forces de l’ordre bien décidées à nettoyer les rues de la capitale et des brigands et mendiants de tous poils qui aimeraient bien la place du Roi ou du moins qui ne sont pas prêts à la laisser prendre à une femme, notre farouche surineuse va devoir livrer un âpre combat.

 

Cette suite au fort bon Roi des Gueux aura pris son temps pour nous arriver mais l’attente en valait la peine, ce second volet déborde de rebondissements, de combats soutenus et autres scènes d’action de haut vol.

On est dans du feuilleton historique à grand spectacle fort bien servi par un dessin semi réaliste fouillé et riche, Julien Maffre semblant affiner son style au fil de ses réalisations.

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

 

C'est quoi : THE TEMPEST

 

 

C'est de qui ? E. Goldenthal

 

 

La Couv':

 

 

Déjà entendu chez B.O BD? Oui

 

 

On peut écouter ?

 

 

Ca donne Quoi ? Si le score de Goldenthal pour cette adaptation de Shakespeare est probablement l’un de ses moins abordables, l’un de ses plus expérimental voire jusqu’au-boutiste, c’est sciemment que je l’ai sélectionné pour aller avec cette suite de la Cour des Miracles.

 

En effet l’intense et audacieux mélange des genres et des sonorités fait de l’album une sorte d’opéra rock digne d’un film de Baz Lurhman, avec, en contrepoint des batailles rangées dans les rues de Paris, les accords de guitares saturées et autres effets électro se plaçant sur les accompagnements symphoniques.

 

Certains grands écarts et autres morceaux chantés pourront je le conçois décontenancer un auditeur-lecteur non préparé, voire carrément détourner son attention de la lecture, qu’à cela ne tienne, la partition de Goldenthal est assez variée et riche pour que l’on sélectionne les pistes les moins abruptes et apprécie ce duo inhabituel à sa juste valeur (mais je ne vous en voudrais pas de ne pas pousser l’expérience of course !)   

 

 

 

 

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Une Chronique de Fab

 

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  • : "...ces illustrations sonores. On apprend toujours quelque chose avec elles. Y compris sur des œuvres qu'on a soi-même écrites." Serge Lehman. (La Brigade Chimérique, Metropolis, L'Homme Truqué)
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