LA BD:
C'est quoi ? CONAN. LA MAISON AUX 3 BANDITS.
C'est de qui ? Louinet & Martinello
La Couv':
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C’est édité chez qui ? Glénat
Déjà croisés sur le site? Non (quoique).
Une planche:
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Ca donne Quoi ? Victime de son impulsivité (mais pas que c’est vrai) notre cimmérien préféré se retrouve à moisir dans une geôle après avoir été trahi par une compagne d’un soir. Pas pour longtemps cela dit car il reçoit la visite d’un noble arriviste désireux de faire disparaître un prêtre noir qui pourrait le faire chanter.
Conan accepte le deal mais va bien évidemment se fourrer dans un pétrin pas possible à base de groupuscule nationaliste, magie noire, homme singe et autre trahisons en série.
Je me répète (c’est l’âge peut être) mais décidément la collection d’adaptations des récits de Howard chez Glénat fait un quasi sans fautes depuis le début.
Ce dixième tome, scénarisé par Patrice Louinet, spécialiste de Howard et co-directeur de la collection, ne fait pas exception à la règle. Sous couvert d’un scénario basique aux scènes d’action et de combat nombreuses, le thème de la civilisation progressiste face à un état naturel (et barbare !) est abordé avec profondeur.
Aux crayons l’italien Paolo Martinello rend une copie soignée, dans un style réaliste et dynamique qui sied à merveille à l’univers de Conan. Entre ses compostions riches, ses visages expressifs et sa palette de couleur sélectionnées avec talent, on ne peut qu’apprécier sa version du monde Hyborien.
LA MUSIQUE:
C'est quoi :LE REGNE DU FEU
C'est de qui ? E. Shearmur
La Couv':
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Déjà entendu chez B.O BD? Peut être
On peut écouter ?
Ca donne Quoi ? Loin des clichés de la fantasy et du post-apo, le britannique Edward Shearmur, que rien ne prédisposait à atterrir sur un tel projet (hormis Sex Intentions et les premier Drôles de Dames –qui ne sont déjà pas des chefs d’œuvres !- sa filmo en dent de scie alignait les séries B), compose pour ce film sombre où Christian Bale et Matthew Mc Conaughey rivalisent de bodybuilding et de mines renfrognées, un score aussi ténébreux qu’épique.
Les cuivres ont certes la part belle mais ils sont loin de la fanfare héroïque où on les entend d’habitude dans le genre. Ici ils sont agressifs, saccadés, flirtent avec les dissonances, appuyés par des cordes dans les aigus et des percussions très métalliques.
S’il est vrai que la rudesse quasi constante de la B.O, son absence de thème porteur et le schéma un brin répétitif de la lente montée en puissance qui se finit en apothéose, peuvent lasser l’auditeur sur la longueur, avec ce nouveau Conan, riche en action et en suspense, c’est du tout cuit !
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Une Chronique de Fab