2 mai 2016 1 02 /05 /mai /2016 09:56

 

 

 

LA BD:

 

 


C'est quoi : TOKYO GHOST

 


C'est de qui : Remender & Murphy

 

 

La Couv':

 

 

 

Tokyo Hurlant  /  Tokyo Ghost  Vs.  Metal Hurlant Chronicles

 

 

 

 

Déjà lu sur le site? Oui, les deux

 

 

C’est édité chez qui ? Urban Comics

 

 

Une planche:

 

 

 

Ca donne Quoi ? Je suis content qu’Urban publie en VF certaines séries Image car, d’une il y en a pléthore et certaines passent clairement sous mon radar, et de deux il m’arrive assez souvent de ne pas pousser plus loin une série dont le premier numéro ne m’aurait pas emballé (on parle des « single issues » qui paraissent chaque mois aux States là).

 

Tokyo Ghost fait partie des deux catégories. En effet le début de la nouvelle série de Rick Remender et Sean Murphy, aux accents furieusement cyberpunks, est d’une violence extrême et va à 100 à l’heure dans une déferlante graphique impressionnante mais parfois fort chargée. Heureusement cette débauche d’effets ne dure pas et la série prend ensuite un tour plus qu’intéressant.

 

Résumons :

Debbie et Led sont deux super « flics » dans un Los Angeles de fin de XXI° siècle,  devenu une mégapole sur urbanisée dont les habitants sont complètement soumis à la technologie, dépendants à leurs « doses » d’émissions de tv réalités, d’électronique et autres gadgets. Si Debbie, jeune femme blonde sexy et optimiste est réfractaire à ces modifications, et vis sans, Led est quant à lui à l’autre extrémité du prisme, accro à ses branchements divers jusqu’à en avoir quasiment perdu toute personnalité.

Après une arrestation aussi sanglante que destructrice, notre couple est envoyé à Tokyo où un groupuscule vivrait encore à l’époque naturelle, pour voler leurs ressources.

Si Debbie voit cette mission comme l’opportunité d’échapper à leurs existences, la conversion de Led (à cause de son passé torturé) va être plus délicate.

 

 

 

 

Si Remender évoque Judge Dredd ou Mad Max niveau influences, j’ai aussi (surtout) trouvé des réminiscences du Ronin de Frank Miller et, des airs de Wolevrine à son héros, et pas seulement dans certains dessins (faisant penser aussi à du Keith Giffen.

Le scénario opposant deux mondes aux antipodes et des héros victimes de cette dualité,  si pas d’une folle originalité, fonctionne pas mal.

 

Mais une fois encore (surtout avec Remender) le point fort de Tokyo Ghost c’est son style graphique. Sean Murphy, qui avait déjà prouvé qu’il était un artiste aussi doué qu’original, passe encore un cap avec des dessins aussi détaillés que puissants, et assure autant dans les paysages de villes gigantesques que dans ceux de nature primale. Du grand art…visuel.

 

 

 

 

LA MUSIQUE

 

 

 

C'est Quoi ? METAL HURLANT CHRONICLES SEASON 2

 

 

C'est de Qui ? Jesper Kyd

 

 

La couv' 

 

 

Déjà croisé chez nous? A quelques reprises oui.

 

 

On peut écouter?

 

 

 

 

Ca donne Quoi ? L’avantage avec une série d’anthologie (au sens premier du terme n’est-ce pas !) telle que Métal Hurlant, c’est la diversité des genres et univers évoqués. Ces Chroniques sont une version tv récente – et francaise, mais pas sur que ce soit une bonne chose- de BD parues dans le magazine mythique.

 

Cette seconde saison permet à Jesper Kyd, l’homme derrière les excellents scores des premiers épisodes de la série vidéo ludique Assassin Creed (entre autres) de proposer diverses ambiances allant de l’ambiant old school à la fantasy musclée, le tout via diverses expérimentations sonores et orchestrations intéressantes.

 

Après, tout comme cette adaptation télévisuelle est d’une médiocrité sans nom, bien loin de son modèle papier d’origine, la B.O sent le budget serré et en pâtit quelque peu. Néanmoins sa variété et ses sonorités parfois surprenantes sont de bon ton avec ce Tokyo Ghost premier du nom.

 

 

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Une chronique par Fab

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15 avril 2016 5 15 /04 /avril /2016 14:50

 

 

LA BD:

 

 

C'est quoi : BOTS.

 

 

C'est de qui Ducoudray & Baker

 

 

La Couv':

 

 

Des Robots et des Hommes  /  Bots  Vs.  Gremlins

 

 

Déjà lus chez nous ? Oui, les deux, et Ducoudray il y a encore peu de temps.

 

 

C’est édité chez qui ? Ankama

 

 

Une planche:

 

 

Ca donne Quoi ? Les bons scénaristes se reconnaissent à leur capacité à passer d’un extrême à l’autre, voir du coq à l’âne en matière de sujet, tout en gardant une vraie personnalité et en faisant preuve d’originalité.Aurélien Ducoudray, on l’a vu plusieurs fois chez nous (et encore on ne s’est pas intéressé à tout ce qu’il a fait), fait clairement partie de cette catégorie, et a, en plus, la bonne idée de chaque fois s’associer à des artistes dont le style colle bien au projet.

C’est encore le cas avec cette nouvelle série de SF humoristique qui se déroule dans un monde futuriste dont les hommes, victimes de leur « progrès », ont quasiment disparus, remplacés par les machines et robots toujours plus perfectionnés qu’ils se sont évertués à créer. Ces derniers sont en état de guerre constante et c’est sur un champ de bataille que commence ce premier tome. 3 droïdes complémentaires : War-Hol, une machine de guerre, Rip-Rson mécano (le « héros ») et Snoop-i, une sorte de chien mécanique échappent de peu à l’assaut d’un adversaire géant et découvrent à l’intérieur de War-Hol un bébé …humain.

 

 

Va alors débuter une (en)quête afin de découvrir ce que c’est (en effet nos 3 personnages ne le savent pas) et surtout qu’en faire !

 

Via une narration bien menée, Ducoudray multiplie clins d’œil et références de tous bords (vous l’auriez compris ne serait-ce qu’aux noms des protagonistes), souvent très fun et bien amenés, et ce premier tome, qui présente les personnages via force flash-backs, s’il sert surtout d’introduction, est assez prometteur pour la suite.Le trait cartoony de Baker, plus axé jeunesse que sur Inoxydable par exemple, finit de rendre ces Bots tout ce qu’il y a de plus fréquentables !

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE

 

 

 

C'est Quoi ? GREMLINS

 

 

C'est de Qui ?   J. Goldsmith

 

 

La couv' 

 

 

Déjà entendu par ici ?Fort souvent oui.

 

 

On peut écouter?

 

 

 

 

 

 

Ca donne Quoi ? Dire que Gremlins fût un succès planétaire autant critique que public est un euphémisme.

Joe Dante et Spielberg en transformant un script de films d’horreur assez basique en joyeux foutoir multi-audience procurent à Jerry Goldsmith, alors en pleine expérimentations électro, une belle occasion de se faire plaisir.Outre un thème catchy quasi-imparable, le mélange d’orchestration  classique et de claviers, qui navigue allègrement du score d’épouvante à la franche comédie famille, le tout ponctué de passages un peu plus chargés en adrénaline, donne une B.O variée et très fun même si les sonorités 80’s « Bontempi » écorchent parfois un brin les oreilles.

Comme B.O de Bots et son humour multi-référencé c’est tout désigné.

 

 

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Une chronique par Fab

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12 avril 2016 2 12 /04 /avril /2016 14:36

 

 

 

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi :   LA PETITE BEDETHEQUE DES SAVOIRS: L'UNIVERS.

 

 

C'est de qui ? Daniel Casanave au dessin et Hubert Reeves au scénario

 

 

La Couv':

 

 

Tout le savoir de l'univers...en BD  /  L'Univers  Vs.  2001

 

 

 

Déjà lus chez nous ? Oui pour Casenave.

 

 

C’est édité chez qui ? Le Lombard

 

 

Une planche:

 

 

Ca donne Quoi ?  Le lombard démarre une collection particulièrement ambitieuse avec cette bédéthèque des petits savoirs.

Ici avec Hubert Reeves aux commandes, c'est vraiment un bonheur de découvrir l'Univers. Je crois que peu de gens ignorent qui il est vu le nombre d'interventions qu'il a faites à la télévision (lors des Nuits des Etoiles, en particulier), ses longues barbe et chevelure toutes blanches le font reconnaître immédiatement tout comme son  son léger accent. Véritable érudit, il sait expliquer avec des mots simples des choses extrêmement compliquées.

 

 

 

Il a trouvé avec Daniel Casanave le parfait complice pour poétiser le discours et le rendre accessible, ce dernier fait un travail excellent, que ce soit pour représenter l'infiniment grand (l'univers) ou l'infiniment petit (les particules élémentaires), évoquer des musiciens voire même se montrer lui-même en train de dessiner, la colorisation de Claire Champion est un ajout non négligeable.

 

Au vu du résultat, et de son efficacité, les deux hommes semblent s’être bien entendus pour nous offrir un bel album destiné à ouvrir les esprits à la curiosité plutôt que de les bourrer de données qui auraient été aussi vote oubliées.

 

Merci, messieurs, pour cette belle promenade dans l'univers!

 

 

 

 

LA MUSIQUE

 

 

 

C'est Quoi ?  2001 A SPACE ODYSSEY

 

 

C'est de Qui ?  Divers

 

 

La couv' 

 

 

Déjà entendu par ici ? Certains oui.

 

 

On peut écouter?

 

 

 

 

 

Ca donne quoi? Quand je l'ai vu la 1e fois, j'avais à peine 13 ans et la chance d'avoir un père qui m'avait ouvert à la science-fiction. Je me rappelle bien cette bande son qui m'a tellement marqué que certaines scènes me viennent directement à l'esprit quand j'entends la musique.

Bien sûr, il y a le célèbre lever de soleil sur "Ainsi parlait Zarathoustra" de Richard Strauss et la station spatiale tournant sur elle-même sur fond du "Beau Danube Bleu" de Johann Strauss (aucun lien de parenté avec le précédent!).

Et aussi la musique de György Ligeti que je n'avais pas du tout aimé à l'époque et, pour être honnête, avec laquelle j'ai toujours du mal maintenant… Je présente mille excuses aux mélomanes qui l'aiment. Mais elle s'accorde tellement bien avec les images colorées et obsédantes de l'arrivée sur Jupiter que je l'avais cru faite pour le film.

 

La mélancolie profonde qu'engendre le morceau d'Aram Khatchatourian accompagne parfaitement le déplacement du vaisseau dans le vide spatial. Voilà encore une œuvre qui semblait avoir été écrite spécialement pour le film tellement elle convient au climat.

 

 

 

 

Si on en croit la petite histoire autour du film, la MGM avait demandé au compositeur Alex North de faire la musique du film. Les morceaux de musique utilisés n'auraient servi que pour le montage temporaire avant le final… Mais Stanley Kubrick aurait trouvé ce montage si bon qu'il aurait choisi de garder le temporaire en définitif.

N'oublions pas que le silence est très important dans ce film et qu'il est une partie importante de la bande sonore, comme d'ailleurs la respiration de Dave quand il va stopper les fonctions supérieurs de HAL 9000, l'ordinateur de bord.

 

Je me permets un commentaire non musical… J'ai eu du mal à revoir ce film en entier et je trouve qu'il a plutôt mal vieilli, même si de nombreuses scènes restent inoubliables (voir plus haut).

 

 

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Une chronique de Gen

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9 avril 2016 6 09 /04 /avril /2016 08:32

 

 

 

Une thématique hautement théologique ce week-end chez nous donc, cela étant, vous nous connaissez, on va ratisser large, et pas forcément toujours « catholiquement » correct !

 

 

 

LA BD:

 

 


C'est quoi : PROTOTYPE

 


C'est de qui : R. König

 

 

La Couv':

 

 

Week-end Thématique: Dieu et la Bible dans la BD  /  Prototype  Vs.  Blade Runner

 

 

Déjà lu chez nous? Non

 

 

Une planche:

 

 

Ca donne Quoi ? La création du monde et, en particulier, de l'Homme… Créationnisme ou Évolutionnisme?

Ralf König choisit de commenter joyeusement et avec beaucoup d'humour (en style gros nez) la 1e théorie. Attention, c'est une vision totalement décapante où on ne verra jamais Dieu (qui parle en écriture gothique), où le serpent Lucifer est appelé Lucky par ses intimes et où Adam va subir quelques redémarrages plus ou moins brutaux (reboot en langage informatique). C'est que c'est délicat un cerveau humain et, selon le réglage plus ou moins poussé, Adam passe des psaumes de louanges à Dieu (qui cassent les oreilles de Lucky) à la théorie de la relativité… Dieu l’aime en chanteur, Lucky le préfère un peu plus évolué, jusqu'au moment où Dieu lui fait remarquer que le rejet de Dieu est aussi le rejet du Diable… et, donc, qu'il n'aurait pas dû l'inciter à croquer dans la pomme de la connaissance!

 

 

Dieu va faire aussi quelques tests de fonctionnement du sexe d'Adam avec des résultats plus ou moins prévisibles. Puis, il va tenter de contrôler la libido d'Adam depuis une girafe à la taille humaine pour de chastes câlins (chastes… au début) jusqu'à la création de la femme Ève.

Merci à Ralf König d'en avoir fait une femme qui ne se laisse pas marcher sur les pieds… et d'avoir fait qu'Adam et Ève quittent d'eux-mêmes le jardin d'Éden pour découvrir le monde.

 

Deux autres relectures de la Bible suivent avec Archétype, qui revisite l'histoire de Noé, et Antitype, qui raconte la transformation du bourreau des chrétiens Saül en Paul. Bien sûr, ces deux autres livres sont aussi iconoclastes et hilarants que celui ci.

 

 

 

 

LA MUSIQUE

 

 

C'est Quoi ? BLADE RUNNER

 

 

C'est de Qui ? Vangelis

 

 

La couv' 

 

 

Déjà entendu chez B.O BD? Une poignée de fois oui.

 

 

On peut écouter?

 

 

 

 

Ca donne Quoi ? Vangelis alors au sommet de sa renommée autant dans l’électronique que dans la musique de film (il a remporté l’année précédente l’Oscar de la meilleure B.O pour les Chariots de Feu) signe ici une bande son complètement envoutante, sombre et hypnotique qui souligne parfaitement le côté glauque des images du film. Son choix d'instrumentation permet d'obtenir des sons aériens par moments et lui permet de passer en douceur du jazz à la musique électronique, de glisser des extraits sonores étouffés tirés du long métrage de Scott, de s’aventurer dans des textures orientalisantes, voire même de se permettre une incursion dans la composition dite néo-classique.

 

Certes ce choix musical peut paraître austère face à l’atmosphère de la BD de König, mais dans Blade Runner les hommes jouent à Dieu en créant les « réplicants » : des androïdes parfaits, mais à durée de vie limitée, et pouvant travailler dans des conditions impossibles pour les humains. Leur niveau intellectuel très élevé les poussent à rencontrer leur créateur pour lui poser l'éternelle question : "Pourquoi?"… Éternelle, car c'est la même que l'humanité pose à son (ses) Dieu(x): "Pourquoi suis-je là? Pourquoi la mort?..." Ici la confrontation avec le créateur finira mal car toute la rancœur accumulée suite à un esclavage va exploser dans la violence… et dans le meurtre du Père.

 

Blade Runner présente un monde mourant alors que Prototype raconte la naissance de l'humanité. La Fin en fond sonore du Commencement pour ajouter un peu d'ironie à l'humour décapant de l'album.

 

 

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Une chronique signée Gen

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17 mars 2016 4 17 /03 /mars /2016 14:02

 

 

Passons donc du drame médieval à l'anticipation post-apocalyptique avec une aisance que seuls les chroniqueurs de B.O BD maîtrisent:

 

 

 

 

LA BD :

 

 

 

 


C'est quoi : SURVIVANT

 

 

 

C'est de qui : Takao Saito

 

 

 

La couv' :

 

 

Déjà lu chez nous ? Non

 

 

 

Une  planche :

 

 

 

 

Ça donne quoi ? Après un tremblement de terre, le jeune Satoru reprend connaissance dans une grotte et découvre avec stupeur qu'il se trouve seul, sur une île perdue au milieu de l'océan. Comment est-il arrivé là ? Que sont devenus les camarades qui étaient avec lui ? Quelle est la cause des violentes secousses sismiques qui parcourent régulièrement l'île ? Autant de mystères que notre héros devra éclaircir plus tard, s'il ne veut pas mourir de faim ou de froid, avant la venue du long et rude hiver qui s'annonce.

Pas franchement taillé pour la vie au grand air, Satoru va devoir apprendre à pêcher et chasser sa pitance, se construire un abris et se défendre contre une faune parfois hostile - un ours furibard (comme Léo !), mais surtout des hordes grouillantes de rats qui s'en prennent inlassablement à ses réserves de nourriture.

 

Dans les deux premiers tomes, tel un Robinson des temps modernes (qui trouvera même un bref moment son Vendredi), le jeune homme va donc lentement s'endurcir jusqu'à maîtriser, plus ou moins, son environnement. Pour le reste...

 

En révéler plus sur cette série, publiée entre 1976 et 1978, par le créateur de Golgo 13, ne pourrait que gâcher le plaisir du lecteur. Contentons nous de dire que Saito ne sacrifie jamais le développement de son histoire, ni l'évolution de son personnage, sur l'autel de l'action (même s'il sait ménager quelques belles scènes de cataclysmes). En dépit d'un ton parfois trop didactique ou moralisateur, le mangaka livre avec ce seinen un manuel de survie, doublé d'une fable écologiste teintée de science-fiction post-apocalyptique (je vous donne quand même des indices...) tristement prémonitoire et d'une grande qualité d'écriture. Remarquable et rapidement addictif !

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE

 

 

 

 

 

C'est quoi ? SILENT RUNNING

 

 

 

C'est de qui ? Peter Schickele

 

 

 

La couv' :

 

 

 

Déjà entendu chez B.O BD ? Je ne crois pas

 

 

 

On peut écouter? Passées les 2min10 du morceau d'ouverture chanté par Joan Baez, on entre vraiment dans le vif du sujet.

 

 

 

 

 

Ca donne Quoi ? Surtout connu pour les effets spéciaux révolutionnaires qu'il a conçus pour 2001, l'Odyssée de l'espace, Rencontre du Troisième Type ou Blade Runner, Douglas Trumbull s'est également essayé une bonne dizaine de fois à la réalisation. Deux de ses oeuvres ont laissé des empreintes un peu plus durables que les autres dans la rétine des spectateurs : Brainstorm (1983) avec Christopher Walken et Natalie Woods (dans ce qui allait être son ultime rôle) et Silent Running (1972), excellente histoire de science-fiction humaniste et écologiste un peu oubliée aujourd'hui (mais dont les curieux pourront lire ici une analyse fort pointue et avisée du critique Jean-François Tarnoswki, publiée naguère dans Positif).

 

Silent Running partage avec Survivant une narration presque exclusivement centrée sur un personnage unique (d'un côté l'astro-botaniste Freeman Lowell, incarné par Bruce Dern, de l'autre Satoru, jeune Japonais lambda), mais également une sombre et tristement réaliste lucidité quant aux répercussions de la nonchalance de l'Homme vis-à-vis de son environnement.  

 

La musique de Schickele, orchestrateur de Joan Baez sur trois de ses albums et musicien réputé pour ses reprises déjantées de Bach, livre une BO dans la tradition orchestrale 70's d'un Williams (la surenchère épique en moins... mais le rythme très lent du film l'impose) qui illustre idéalement (même époque, problématiques proches) le manga de Saito. 

 

 

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Une chronique de Lio

 

 

 

 

LA BD:

 

 


C'est quoi : THE TIME BEFORE

 


C'est de qui   C. Bonin

 

 

La Couv':

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bobd - dans manga Saito SF Schickele

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  • : Conseils d'écoutes musicales pour Bandes Dessinées
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  • : "...ces illustrations sonores. On apprend toujours quelque chose avec elles. Y compris sur des œuvres qu'on a soi-même écrites." Serge Lehman. (La Brigade Chimérique, Metropolis, L'Homme Truqué)
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