6 décembre 2017 3 06 /12 /décembre /2017 08:37

 

 

C'est mercredi, journée idéale pour initier nos chères têtes blondes à la Fantasy par Crom!

 

 

 

 

LA BD:

 

 

 

 

 

 

C'est quoi : CHEVALIERS D’EMERAUDE. WELLAN.

 

 

C'est de qui ? Robillard et Oger

 

 

La Couv':

 

Fantasy Jeunesse (mais pas que!)  /  Chevaliers d'Emeraude.  Wellan.  Vs.  Battle Beyond The Stars

 

Déjà croisés sur B.O BD? Oui pour Tiburce Oger

 

 

 

C’est édité chez qui ? Michel Lafon

 

 

 

Une planche:

 

 

Fantasy Jeunesse (mais pas que!)  /  Chevaliers d'Emeraude.  Wellan.  Vs.  Battle Beyond The Stars

 

 

Ca donne Quoi ? Au royaume d’Enkidiev, où cohabitent maintes races en paix, l’Empereur Noir et ses troupes de dragons et d’Insectoïdes menacent d’envahir le pays. Les Chevaliers d’Emeraude, ordre de combattants sorciers au service de leur roi, à qui a été confié Kira la fille de la reine des fées, partent alors avertir les souverains voisins du péril imminent.

Kira se révèle avoir des pouvoirs magiques et Wellan, chef des Chevaliers, apprend qu’elle est également la fille de l’empereur noir et que de sa survie dépend celle d’Enkidiev.

 

Les Chevaliers d’Emeraude c’est au départ une série de romans de l’écrivaine québécoise Anne Robillard, publiée au début des années 2000, comptant douze tomes pour près de 6000 pages d’une saga fantasy à succès.

 

Après une première série de BD dérivée de l’univers des bouquins qui compte 5 volets (et que je n’ai assez bizarrement jamais lue), voici que sort, chez Michel Lafon Jeunesse, une nouvelle page de l’histoire.

 

Si ce premier tome est un peu riche en personnages et en évènements -on assiste essentiellement à une succession de voyages et rencontres entre les chevaliers émissaires et les rois des différents peuples, en préparation de l’invasion à venir- il contient tous les ingrédients nécessaire à un récit de genre solide, et dés que je l’ai eu terminé je l’ai passé à ma fille, déjà amatrice du genre, qui a flashé sur la partie graphique.

 

Oui car, à mon goût, le gros atout de cet album, ce qui m’a fait m ‘y intéresser, c’est le dessin semi réaliste superbe de Tiburce Oger, avec ses personnages déliés, élancés et expressifs et un soucis du détail dans les décors assez impressionnant.

Coté colo, les choix de l’artiste sont également très réussis, aussi originaux que payants.

 

En attendant la sortie de la suite, nous allons nous pencher sur la première série parue en BD afin de vérifier si elle confirme la bonne impression laissée par ce Wellan.

 

 

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE

 

 

 

 

C'est Quoi ? BATTLE BEYOND THE STARS

 

 

C'est de Qui ?  J. Horner

 

 

La couv' 

 

Fantasy Jeunesse (mais pas que!)  /  Chevaliers d'Emeraude.  Wellan.  Vs.  Battle Beyond The Stars

 

 

Déjà entendu sur le site? Pas mal oui

 

 

On peut écouter?

 

 

Ca donne Quoi ? Dans la lignée du succès plus ou moins inattendu de Star Wars, la SF grand spectacle a vu sa cote de popularité exploser dans les années 70.

 

Si Battle Beyond The Stars n’a pas les qualités de la série de Lucas (ni le même budget me direz-vous, on est sur de la production estampillée Corman), elle aura au moins permis à un jeune compositeur de se faire remarquer par les studios et employer en lieu et place de Goldsmith sur la suite de Star Trek (nous avons parlé du score en question la semaine dernière d’ailleurs).

 

En effet James Horner, qui singe là à plus ou moins bon escient ce que d’illustres prédécesseurs (dont le susnommé Goldsmith) ont fait avant lui, développe des idées musicales qui deviendront sa marque de fabrique : cuivres en fanfare, arrangements travaillés, thèmes galopants aux influences western, expérimentations électroniques…

 

Il réussit ici le tour de force de faire sonner une petite soixantaine d’instruments comme si c’était un orchestre philarmonique au grand complet même si l’exécution pêche un peu sur certains passage un brin complexes.

 

On a vu qu’Horner prendra la détestable habitude de s’auto-citer au fur et à mesure de sa carrière, ici, s’il débute, ses influences sont un brin trop marquées pour vraiment emporter l’adhésion mais le caractère héroïque et grand spectacle de son score est très en phase avec cette nouvelle adaptation des Chevaliers d’Emeraude.

 

 

 

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21 octobre 2017 6 21 /10 /octobre /2017 16:44

 

 

 

LA BD:

 

 

 

 

 

 

C'est quoi :TER. 2 LE GUIDE

 

 

C'est de qui ? Rodolphe & Dubois

 

 

La Couv':

 

Retour sur Ter  /  Ter 2  Vs.  Blade Runner 2049

 

Déjà lus sur B.O BD?Oui, Rodolphe souvent et Dubois sur l’album précédent.

 

 

 

C’est édité chez qui ? Daniel Maghen

 

 

 

Une planche:

 

 

Retour sur Ter  /  Ter 2  Vs.  Blade Runner 2049

 

Ca donne Quoi ? Souvenez-vous du cliffhanger vertigineux du tome précédent, digne de celui du final de la Planète des Singes, où les protagonistes de cette saga futuriste et humaniste réalisaient qu’ils n’étaient pas sur Terre.

Le vaisseau sur lequel, au fil des années s’est amassée une couche de sable et leur a permis de vivre et de construire (oui, c’est de la S.F pour ceux que je vois relever le sourcil au fond là bas !) se met alors à bouger et c’est la panique.

Notre pauvre Mandor est désigné comme responsable par les habitants de TER et, alors qu’il est capturé par ceux d’en haut afin d’être jugé, il a la vision de l’intérieur du vaisseau.

 

Tout le monde s’y rue pour échapper au désastre mais ce qui les attend à l’intérieur n’est guère plus enviable !

 

Un peu moins de légèreté, plus de tension, Rodolphe, en scénariste de métier, n’hésites pas à tirer savamment les ficelles du genre, à le mélanger à d’autres, quitte à faire passer des pilules parfois un brin grosses, pour proposer une saga de SF classe.

 

La narration, le découpage et le trait réaliste et  fort détaillé de Christophe Dubois est très à propos ici, apportant une dimension fantastique à un univers original et attrayant qui se place parmi les grandes séries du genre.

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE

 

 

 

 

 

C'est Quoi ? BLADE RUNNER 2049

 

 

C'est de Qui ?  H.Zimmer & B. Wallfisch

 

 

La couv' 

 

Retour sur Ter  /  Ter 2  Vs.  Blade Runner 2049

 

Déjà entendu sur B.O BD? Oui pour Zimmer, pas sur pour son séide.

 

 

On peut écouter?

 

 

 

Ca donne Quoi ? Passons sur la fort probable inutilité d’imposer un remake de l’un des films de SF considéré par d’aucuns comme une œuvre majeure, sinon emblématique du genre (notre cher Lio ne tarit d’ailleurs pas d’éloges à son sujet, souvenez-vous) qui en dit de nouveau long sur l’incapacité –dirais-je stérilité ?- d’Hollywood à retrouver un souffle perdu voilà déjà des décennies, pour nous intéresser à sa B.O.

 

Idée Ô combien audacieuse (à moins qu’elle ne soit juste complètement stupide, j’hésite) de remplacer le visionnaire Vangelis, dont la musique à base de synthétiseurs habités et d’électronique planante est certes complètement datée aujourd’hui, par la définition même de la B.O formatée à grands renforts d’effets explosifs, le teuton Hans Zimmer.

 

Pas étonnant que Johann Jóhannsson ait quitté le bateau en cours de route, en effet, de son propre aveu Villeneuve, réalisateur de cette resucée au casting improbable (Ryan Gosling, sérieusement ?!), voulait une B.O faisant référence à celle de l’original.

Qu’à cela ne tienne, Zimmer, spécialiste des photocopies, s’est appuyé lourdement sur la partition de Vangelis sans jamais pourtant arriver à atteindre l’inventivité et le lyrisme de cette dernière. De plus, chassez le naturel… dés que l’action est au rendez-vous, le boss de Remote Control et son pote Wallfisch (là aussi on se demande pourquoi il fallait être deux, mais bon !) ressortent l’artillerie lourde et range la finesse au placard.

 

Une musique ambiante trop attendue, aux éclats pyrotechniques marqués, qui, si ell ne fera pas oublier son modèle, sert plutôt pas mal de score de saga SF d’envergure, et ça tombe bien, c’est ce à quoi on la destinait !

 

 

 

 

 

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20 octobre 2017 5 20 /10 /octobre /2017 09:51

 

 

 

LA BD:

 

 

 

 

 

 

C'est quoi : THE PRIVATE EYE

 

 

C'est de qui ? B. K. Vaughan & M.Martin

 

 

La Couv':

 

Privé...d'Internet!  /  The Private Eye  Vs.  The Star Chamber

 

 

Déjà lus dans le coin? Oui

 

 

 

C’est édité chez qui ? Urban Comics

 

 

 

Une planche:

 

 

Privé...d'Internet!  /  The Private Eye  Vs.  The Star Chamber

 

 

Ca donne Quoi ? Nous avions encore l’autre jour une discussion sur les conséquences d’une éventuelle disparition d’internet de nos vies de tous les jours, probablement désastreuses au vu de l’addiction quasi générale de plusieurs générations aux écrans divers et variés sur lesquels s’étend la Toile aujourd’hui.

 

Il y a une paire d’années, le (sur)doué Brian K. Vaughan s’était déjà poés la question et, avec l’aide de l’excellent illustrateur Marcos Martin ils avaient crée The Panel Syndicate, site sur lequel ils onr proposé au lecteur leur version de la dite (pseudo) catastrophe.

 

Nous voilà plusieurs décennies après que le cloud a littéralement explosé  en livrant au vu et su de tout le monde tout les sales petits (et gros !) secrets qu’il dissimulait ; ceux de monsieur Tout le Monde comme celui des politiques voire des états.

Maintenant les gens vivent sous des alias, portent des masques et costumes plus exubérants et anonymes les uns que les autres, sont devenus (encore plus) esclaves de la TeeVee (la télé) et, au besoin, font appel aux néo-paparazzis quand ils ont besoin de découvrir des infos sur quelqu’un.

Entre en scène P.I, un privé plein de ressources qui va vite voir l’une de ses affaires tourner au vinaigre quand sa cliente se fait abattre et qu’il réalise que l’homme derrière le meurtre cherche à ressusciter…l’internet !

 

Dialogues au cordeau, courses poursuites décoiffantes, humour noir, suspense tendu…le tout dans l’écrin d’un graphisme virtuose et coloré ; The Private Eye est une vraie réussite, encore un exemple du talent de son scénariste et l’éclatement au grand public de son dessinateur ; le tout présenté dans une édition superbe de la collection Strips de chez Urban.

Un must de cet automne toutes catégories confondues !

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE

 

 

 

 

 

C'est Quoi ? THE STAR CHAMBER

 

 

C'est de Qui ?  M. Small

 

 

La couv' 

 

Privé...d'Internet!  /  The Private Eye  Vs.  The Star Chamber

 

 

Déjà croisé sur B.O BD? Une paire de fois

 

 

On peut écouter?

 

 

 

Ca donne Quoi ? Avec The Star Chamber, où Michael Douglas, jeune avocat plein de fougue, est confronté à un groupuscule de notables (hum !) faisant justice eux même quand cette dernière est impuissante, Michael Small renoue avec le thriller psychologique.

La décennie précédente il a fait des merveilles sur The Parralax View ou encore Marathon Man et retrouve avec un plaisir évident et communicatif le genre.

 

Si nous sommes au balbutiement des années 80, Small évite l’écueil des synthétiseurs, pour notre plus grand bonheur.

Ses cuivres sont menaçants, les vents, même quand ils sont minimalistes, parviennent à créer une tension palpable et ses cordes sont sans cesse en embuscade, attendant la moindre occasion pour se déchainer.

 

Si le final en fanfare, au sens propre du terme, est clairement too much et décalé avec The Private Eye, le reste de la B.O est au diapason d’un comics nerveux, intelligent et mené de main de maître.

 

 

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15 octobre 2017 7 15 /10 /octobre /2017 16:10

 

 

 

 

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi : LE BEFFROI

 

 

C'est de qui ? Stockely & Spurrier

 

 

La Couv':

 

 

Un comics qui souffle le chaud et le (Be)froid  /  Le Beffroi  Vs.  Hollow Man

 

Déjà croisés sur B.O BD? Non

 

 

 

C’est édité chez qui ? Akileos

 

 

 

Une planche:

 

 

Un comics qui souffle le chaud et le (Be)froid  /  Le Beffroi  Vs.  Hollow Man

 

 

Ca donne Quoi ? Dans un monde post-apocalyptique peuplé de différentes tribus et races, alors que le couronnement de la fille de l’actuelle souveraine approche, Sha, jeune femme mutante chef des forces de l’ordre, est confrontée à un tueur en série qui prélève les yeux de ses victimes, toutes en relation avec la famille royale.

Au sein d’une atmosphère des plus tendues alors que diverses factions approchent de la capitale/montagne, notre héroïne va devoir affronter son passé qui révèle de biens étranges liens avec l’affaire en cours.

 

 

Le Beffroi prend son temps pour installer son intrigue, laissant le lecteur peu volontaire probablement en rade en cours de lecture. C’est un cas d’école ces dernières années dans le monde foisonnant des comics, notamment sur des séries estampillées Image, Oni ou Boom (comme c’est le cas de celle ci) et c’est, comme je l’ai déjà dit, souvent via les traductions en VF que j’ai l’occasion de (re) découvrir des choses qui ne m’ont pas emballé de prime abord sur les premiers numéros parus Outre Atlantique.

 

Le graphisme de Stockely, qui peut être agréablement détaillé dans les gros plans comme un brin trop flou pour moi sur les cases d’ensemble, est également assez caractéristique de cette nouvelle école qui s’inscrit dans la mouvance de Guy Davis ou Jeff Lemire ; ce dernier ne tarit d’ailleurs pas d’éloges sur le Beffroi, tout comme Brian Wood ou Rick Remender.

Et là aussi, coté storytelling et strates scénaristiques, on retrouve des similitudes avec les œuvres de ces auteurs ; comme influences reconnaissons le, on fait pire ! Spurrier, qui a jusqu’ici essentiellement fait carrière dans le super-héros, prouve qu’il est tout à fait capable de pondre quelque chose de bien plus intéressant et original

 

Une œuvre aux influences multiples, qui fricote avec les genres et gagne à être découverte.

 

 

 

LA MUSIQUE

 

 

 

C'est Quoi ? HOLLOW MAN

 

 

C'est de Qui ?  J. Goldsmith

 

 

La couv' 

 

 

Un comics qui souffle le chaud et le (Be)froid  /  Le Beffroi  Vs.  Hollow Man

 

 

Déjà entendu chez nous? Fort souvent

 

 

On peut écouter?

 

 

 

Ca donne Quoi ? Remake aussi dispensable que raté de l’ Homme Invisible, Hollow Man fait clairement partie des erreurs de parcours de Verhoeven (avec l’imbitable Showgirls). Si les effets spéciaux sont plutôt réussis (et encore ils ont évidement  mal vieillis) ni le scénario ni l’interprétation ne valent tripette.

 

Coté musique, Jerry Goldsmith singe quelque peu son propre boulot sur l’une des précédentes collaborations avec le réal’ hollandais, Total Recall, et fournit une suite de pistes où le suspense bourrin est à l’honneur, porté par des cuivres appuyés, un piano hésitant et toute une batterie d’effets électroniques qui noient quelque peu les arrangements pourtant parfois intéressants de l’ensemble.

 

Deux thématiques courent sur l’ensemble de la partition, assez opposées même si participant du même registre. On a connu Goldsmith bien plus inspiré mais l’expérience et le sens du spectacle du bonhomme font le travail et la B.O de Hollow Man reste très efficace avec Le Beffroi.

 

 

 

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14 octobre 2017 6 14 /10 /octobre /2017 12:28

 

 

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi : CES JOURS QUI DISPARAISSENT.

 

 

C'est de qui ? T. Le boucher

 

 

La Couv':

 

Sans lendemain  /  Ces jours qui disparaissent  Vs.  Seven Sisters

 

Déjà croisés sur B.O BD? Non

 

 

 

C’est édité chez qui ? Glénat

 

 

 

Une planche:

 

 

Sans lendemain  /  Ces jours qui disparaissent  Vs.  Seven Sisters

 

Ca donne Quoi ? Lubin est un bohème ; un jeune acrobate de cirque doué, qui mène une relation assez libre avec Gabrielle, sa petite amie, sans trop se soucier du lendemain…jusqu’au jour où le lendemain en question n’arrive pas.

 

C’est le surlendemain que notre blond héros se « réveille », sans aucun souvenir de la veille, et pour cause il va vite réaliser qu’un jour sur deux il ne « vit » pas mais qu’un alter égo prend sa place, une autre personnalité.

 

Alors qu’il cherche à comprendre ce mystère et tente tant bien que mal de vivre avec, un dialogue à distance avec son autre moi s’installe ; mais bien vite les deux Lubin s’éloignent, et leurs jours d’apparition deviennent inégaux.

 

Démarrant sur une ambiance d’histoire fantastique, le scénario de ces Jours qui disparaissent vire subrepticement vers quelque chose de beaucoup plus pernicieux car bien plus réaliste, jusqu’à ce que l’on bascule complètement dans un récit psychologique poussé, doublé d’une intéressante réflexion sur la personnalité, les traumatismes et le rapport  à soi même et aux autres.

 

Que le postulat de base soit crédible ou pas au final peu importe puisque le fond sert la forme au point qu’on ne lâche pas l’album avant de l’avoir terminé, plus pour partager avec autant de frustration que de compassion la destinée du héros que pour découvrir une conclusion que l’on redoute au fur et à mesure.

 

Avec un style graphique dans la lignée des Vives et Merwan et une colo parfois étrange mais bien choisie, Thimotée Le Boucher réalise là son album de la maturité (déjà !) qui devrait lui ouvrir quelques portes intéressantes !

 

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE

 

 

 

C'est Quoi ? SEVEN SISTERS

 

 

C'est de Qui ?  C. Wibe

 

 

La couv' 

 

Sans lendemain  /  Ces jours qui disparaissent  Vs.  Seven Sisters

 

Déjà entendu chez nous?

 

 

On peut écouter?

 

 

 

Ca donne Quoi ? On se dit quand même que, quand on a à sa disposition un orchestre de plus de 80 instruments, un piano préparé (instrument choyé par entre autre John Cage), diverses percussions et même quelques guitares, c’est dommage de noyer tout ça derrière une prod électro lambda au possible et des synthés nouvelle génération froids à en mourir.

 

Pourtant il semblerait que ce n’ait pas dérangé plus que ça le compositeur norvégien responsable de la musique de Seven Sisters puisque sur le film de son compatriote il nous propose une B.O calibrée à mort qu’un Hans Zimmer aurait pu pondre un jour de petite forme (c’est dire !).

 

Après, la poignée de pistes mélancoliques du début de galette (les scènes d’apprentissage des sœurs entre autre) colle bien à l’ambiance du début de notre BD du jour, et la suite du score, qui passe dans la catégorie « armes lourdes », enfonce le clou du climat sous tension et de l’inexorable drame qui se noue au fil des pages ; donc ça s’est bien goupillé mais ce n’est clairement pas la genre de travaux que l’on affectionne dans ses pages habituellement.

 

 

 

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  • : "...ces illustrations sonores. On apprend toujours quelque chose avec elles. Y compris sur des œuvres qu'on a soi-même écrites." Serge Lehman. (La Brigade Chimérique, Metropolis, L'Homme Truqué)
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