9 mars 2018 5 09 /03 /mars /2018 09:02

 

 

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi ?  PORCELAINE 3. MERE

 

 

C'est de qui ? Read & Wildgoose

 

 

La Couv':

 

Et la porcelaine se fendit  /  Porcelaine. Mère  Vs.  The sender

 

Déjà lus chez B.O BD? Oui sur les précédents.

 

 

 

C’est édité chez qui ? Delcourt Comics.

 

 

 

Une planche:

 

 

Et la porcelaine se fendit  /  Porcelaine. Mère  Vs.  The sender

 

 

Ca donne Quoi ? L’Hiver vient pour notre héroïne, cernée de toutes parts par les troupes de la ville, bien décidées à se débarrasser d’elle et de son armée d’automates, partagée entre l’idée de rester et se battre ou fuir.

Surtout que dorénavant elle doit composer avec ses deux filles qui n’entendent plus se laisser dicter leur conduite par cette mère autoritaire dont les pouvoirs et l’influence est remise en cause.

 

Comme beaucoup de grand récit de SF auxquels on pourrait l’associer, (ceux  d’Aasimov ou Philip K. Dick en tête)  Porcelaine évoque de grandes thématiques en sous texte : le pouvoir et ce qu’on en fait, la manipulation génétique, la liberté et ses limites, le choix…

 

Ici fond et forme se marient à merveille pour donner une trilogie puissante à tous les niveaux comme le confirme cette conclusion flamboyante.

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

 

C'est quoi :THE SENDER

 

 

C'est de qui ? Trevor Jones

 

 

La Couv':

 

Et la porcelaine se fendit  /  Porcelaine. Mère  Vs.  The sender

 

Déjà croisé sur le site ? Pas mal de fois oui.

 

 

On peut écouter ?

 

 

 

 

Ca donne Quoi ? D’un film d’horreur du début des années 80 on pouvait à juste titre redouter une avalanche de synthétiseurs et autres sons électroniques inécoutables aujourd’hui. Pourtant, Trevor Jones, dont c’est l’un des premiers score (mais qui vient de pondre l’excellent Excalibur de Boorman), écrit un thème où mélancolie et épique se côtoient pour le meilleur, joué essentiellement par les cordes et le piano.

 

Un piano très hermannien dans ses répétitions de notes saccadées en opposition à une flute beaucoup plus mélodique.

 

Pour les parties dédiées à l’action et à l’évocation du suspense et de l’épouvante, il utilise certes quelques effets bien datés mais qui restent purement au service d’une  partition complexe et l’alternance entre un mélo presque sirupeux et une tension appuyée donne un effet assez remarquable.

Une B.O rare et peu connue qui mérite d’être réécoutée tant les idées foisonnent et les diverses ambiances sont bien rendues.

La conclusion de l’excellente série Porcelaine ne méritait pas moins.

 

 

 

---------------

 

 

 

Une Chronique de Fab

 

Repost0
3 mars 2018 6 03 /03 /mars /2018 14:58
 

 

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi ?  INFINITY 8.  ET RIEN POUR FINIR

 

 

C'est de qui ? Boulet, Trondheim

 

 

La Couv':

 

 

La fin approche!  /  Infinity 8. Et rien pour finir  Vs.  The Trap

 

Déjà croisés dans le coin? Oui pour Trondheim

 

 

 

C’est édité chez qui ? Rue de Sèvres

 

 

 

Une planche:

 

 

La fin approche!  /  Infinity 8. Et rien pour finir  Vs.  The Trap

 

 

Ca donne Quoi ? Exit les agents sexys des 6 premiers volets, remplacés par une sorte de créature extraterrestre reptilienne qui se retrouve incorporé à une escouade chargée d’aller voir ce qui se trame dans la mausolée géante sur la route de l’Infinty.

 

Sauf que sur cet épisode, enfin, on sort du schéma des précédents et avons droit à une variation inspirée et plus conséquente de la boucle spatio-temporelle avec une intrigue qui court sur toute l’existence du héros et influe réellement sur le scénario.

 

Est-ce que Trondheim, associé ici à Boulet qu’il retrouve ici 10 ans après Donjons, s’est dit qu’il fallait une trame à la hauteur de son dessinateur (scénariste lui aussi) ? On ne saura le dire (et je pense plutôt que l'intégralité de la trame était écrite dés le départ de la saga) mais le fait est que la série passe un cap, monte d’un cran même, que l’on aurait peut être aimé voir venir plus tôt.

 

Reste un ultime tome qui devrait donc lever le voile sur l’idée de départ et vérifier si le concept est ambitieux ou si Infinity 8 est surtout une série fun et référentielle.

 

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

 

 

C'est quoi : THE TRAP

 

 

C'est de qui ? R. Goodwin

 

 

La Couv':

 

La fin approche!  /  Infinity 8. Et rien pour finir  Vs.  The Trap

 

 

Déjà entendu chez B.O BD? Oui

 

 

On peut écouter ?

 

 

 

Ca donne Quoi ? Etonnant comme une B.O écrite pour un film se déroulant dans les grands espaces canadiens peut également bien coller aux ambiances d’un mausolée géant flottant dans l’espace infini.

 

Les montées de cordes luttant contre les cuivres rutilants et les cymbales explosives semblent annoncer la couleur dans un thème d’ouverture sautillant mais le reste du score est plus métissé avec des passages plus sombres où des nappes instrumentales expriment une tension palpable.

 

Goodwin laisse libre cours à sa fantaisie, inspiré par un scénario bien écrit et des plus original et livre là un de ses travaux les plus réussis à bien des égards ; un des meilleurs accompagnement musicaux que l’on ai trouvé pour la série Infinty 8, pour probablement son tome le plus abouti…jusqu’ici !

 

 

---------------

 

 

 

Une Chronique de Fab

 

Repost0
24 janvier 2018 3 24 /01 /janvier /2018 13:08

 

Oui, bon, je sais, d'habitude le mercredi est réservé aux chroniques "jeunesse" mais ... y a un bébé dans Bots, ça compte non?

 

 

 

LA BD:

 

 

 

 

 

 

C'est quoi : BOTS 2.

 

 

C'est de qui ? Ducoudray et Baker

 

 

La Couv':

 

The Bots Factor  /  Bots 2  Vs.  The Neptune Factor

 

 

Déjà lu chez nous? Oui, ensemble et séparément.

 

 

 

C’est édité chez qui ? Ankama

 

 

 

Une planche:

 

 

Ca donne Quoi ? La marque des grands est, à mon sens, de savoir puiser dans ses influences et ses goûts sans pour autant plagier ou singer.

 

Si je débute la chronique du second volet de Bots ainsi c’est que c’est vraiment l’impression que j’ai ressenti au fur et à mesure des idées développées dans cette suite mais également des jeux de mots et autres références qui parsèment l’album.

Là où beaucoup-et non des moindres !- se seraient plantés, alignant les phrases faciles et les clins d’œil éculés, Aurélien Ducoudray, décidément à l’aise dans bien des choses différentes, enfile les bonnes idées et les trouvailles fun sans jamais être lourd ni même gratuit.

 

Ce sont ces petits riens qui montre le métier du bonhomme et, couplés avec les graphismes colorés et cartoony de son doué compère Steve Baker (ah oui, savoir aussi bien s’entourer, encore une marque de savoir-faire de scénariste !) c’est un plaisir cette série.

 

Quid de l’histoire me direz-vous ? Et bien nos Asterix et Obelix du futur (oui, y a même Idefix) ont fort à faire pour maintenir leur bébé en vie, surtout que finir dans un pénitencier haute sécurité, comme entourage enfantin on fait mieux, je vous l’accorde.

 

Quand les réserves vitales dédiées au nourrisson commencent à battre de l’aile nos héros font la connaissance d’un vieux bot bizarre, qui collectionne des pièces d’autres droïdes et qui s’avère bientôt lié à l’extinction de la race humaine…tombant de Charybde en Scylla, voilà que la « résistance » contacte le duo !

 

On repart sur les chapeaux de roue et la profondeur des thématiques traitées n’a d’égale que le fun sur lequel elles le sont, que du bon vous dis-je !

 

 

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE

 

 

 

 

C'est Quoi ? THE NEPTUNE FACTOR

 

 

C'est de Qui ?  L. Schifrin

 

 

La couv' 

 

 

The Bots Factor  /  Bots 2  Vs.  The Neptune Factor

 

Déjà entendu sur B.O BD? Oui à plusieurs reprises.

 

 

On peut écouter?

 

Ca donne Quoi ? On le sait peu mais, en marge des B.O terriblement funky des Dirty Harry et autre Bullit, le compositeur d’origine argentine a également touché à un peu tout coté genres.

 

Nous le retrouvons en 1973, année où il écrit tout de même 6 musiques de films dont l’excellent Magnum Force et l’imparable Operation Dragon, sur ce petit film fantastique canadien où il joue la carte d’un certain minimalisme atmosphérique avec de longues phrases à la trompette ou au piano solo, parsemées de sons « sous-marins » sur lesquels un petit ensemble de cuivres se charge de faire monter la tension par de courtes phrases à intervalles irréguliers.

 

Un décalage certain avec ce second volet de Bots mais qui n’est pas si incongru que ça vu le sous-texte jaçent (la révolte des robots contre l’homme, voire plus si affinités !)

 

 

 

---------------

 

 

 

 

Une Chronique de Fab

Repost0
16 janvier 2018 2 16 /01 /janvier /2018 08:46

 

 

 

Retrouvez en fin de chronique musicale, l'interview "Musique et BD" de Franck Biancarelli.

 

 

 

 

LA BD:

 

 

 

 

 

 

C'est quoi : INFINTY 8. CONNAISSANCE ULTIME.

 

 

C'est de qui ? Guibert, Biancarelli et Trondheim.

 

 

La Couv':

 

6 degrés d'Infinity  /  Infinty 8. Connaissance Ultimme Vs.  The Black Scorpion

 

 

Déjà lu chez nous? non.

 

 

 

C’est édité chez qui ? Rue de Sèvres.

 

 

 

Une planche:

 

 

6 degrés d'Infinity  /  Infinty 8. Connaissance Ultimme Vs.  The Black Scorpion

 

 

Ca donne Quoi ? Nouveau tome, nouvel agent, nouveau reboot en perspective. Cette fois c’est Leila Sherad qui s’y colle ; chargée de récupérer des réponses auprès d’un vaisseau de la Mausolée géante, elle embarque bien contre son gré un E.T spécialiste de l’archéologie.

Ensemble ils vont dialoguer avec des morts et découvrir un menaçant organisme vivant qui s’étend exponentiellement, absorbant toute vie qu’il rencontre !

 

Avec cet avant-avant dernier volet, on a quasi complètement perdu le coté humoristique de la série (qui s’était assez vite délité cela dit) et on commence à entre-apercevoir les réponses aux questions soulevées par la nécropole au fil des tomes.

Emmanuel Guibert, assez loin de ses sujets habituels donne également à Franck Biancarelli d’évoluer dans un style sur lequel on ne le connaissait pas et dont il se sort ma foi avec les honneurs, avec un trait assez différent que celui sur lequel on a pu le croiser de par le passé.

 

Peut-on encore espérer qu’Infinty 8 révelera via ses derniers tomes un « grand tout » qui fait encore un peu défaut pour l’instant ? L’avenir nous le dira, et sinon, au pire, on effectuera un nouveau reboot !

 

 

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE

 

 

 

 

 

 

C'est Quoi ? THE BLACK SCORPION

 

 

C'est de Qui ?  Paul Sawtell

 

 

La couv' 

 

 

6 degrés d'Infinity  /  Infinty 8. Connaissance Ultimme Vs.  The Black Scorpion

 

Déjà entendu sur B.O BD? Oui souvent.

 

 

On peut écouter?

 

 

 

 

Ca donne Quoi ? Film à grand spectacle (hum !) de la fin des années 50, cette coproduction mexicano-americaine recycle à qui mieux-mieux King Kong et Tarantula avec un scorpion en guise de bestiole devenue gigantesque et apportant terreur et chaos partout où elle passe (à Mexico dans le cas présent).

 

Coté musique aussi on pourrait presque parler de recyclage puisque Paul Sawtell, pilier musical de la RKO alors à l’aube d’une prolifique collaboration avec Bert Shefter (les habitués du coin savent de quoi je parle), sort les bonnes vieilles recettes de toute une décennie de cinéma bis d’épouvante, à grand renforts de cuivres et cordes souvent hystériques bien complétés par des effets stroboscopiques de réverb sans fin et autres descentes de gammes à la harpe ou au xylophone.

 

De la bonne vieille B.O de genre qui fait mouche et qui n’est pas dégeu sur ce nouvel Infinity 8.

 

 

----------------

 

 

 

 

 

 

Bonjour Franck et merci d’avoir accepté de te prêter au jeu du questionnaire croisé B.O/BD.

 

 

 

Commençons par un classique :

 

 

 

Tes Cinq Cd de chevet ?

 

 


Ca c’ est vraiment une question à la con où on regrette les réponses à peine 5 minutes après les avoir données.
Bref.


 

Pop Rock :
Brian Eno : Another Green World.
Talking Heads : Remain in light
XTC : Black Sea..
Frank Zappa : Sheik Yerbouti.
Peter Gabriel : Security.



Jazz.
Weather Report : Black Market.
John Coltrane : Giant steps.
Miles Davis : Miles Ahead.

Bill Evans : You must believe in Spring.
Archie Shepp & Horace Parlan : Goin’ Home.

 

 

 

 

Et tes Albums de Bd ?

 


Scortchy Smith de Noel Sickles.
Charly Brown and the peanuts de Charles Schulz.
Bravo for Adventure d’ Alex Toth.
Deadman de Jose Luis Garcia Lopez et Helfer.
Batman Year One de Miller et Mazzucchelli.

 

Les plus cinéphiles d'entre vous auront reconnu le clin d'oeil à un film mythique.

Les plus cinéphiles d'entre vous auront reconnu le clin d'oeil à un film mythique.

 

 

Les influences et les goûts :

 

Une musique de film qui t’a marqué, que tu affectionnes particulièrement (indépendamment du film) ?

 

 

Aucune.

 

 

 

Qui sont tes maîtres à penser en BD, ceux qui t’ont donné envie d’en faire, quelles sont tes influences ?

 

 

Jose Luis Garcia Lopez à 9 ans avec Superman contre Wonderwoman.
Alex Toth un peu plus tard avec Bravo pour l’ aventure.
Puis Christian Rossi qui fut mon mentor.

 

 

 

6 degrés d'Infinity  /  Infinty 8. Connaissance Ultimme Vs.  The Black Scorpion

 

 

 

 

Ton travail :

 

 

 

Ecoutes tu de la musique quand tu écris/dessine, et plutôt quoi ?
Oui. Je peux écouter n’importe lequel de mes disques en travaillant et je les écoute souvent.

 

 

En ce moment j’ écoute beaucoup Frank Black aka  Black Francis. Pas les premiers solos que je trouve être du Pixies en moins bien.  Surtout Dog in the sand Honeycomb, Blue Finger, Svn Fngrs et Non stop erotik

 

 

 

 

 

Ce sur quoi tu travaille actuellement, tes prochains projets (si tu as la liberté de les évoquer bien sur) ?


Je bosse sur un bouquin de 150 pages pour Dargaud avec au scénario Denis Robert. Beaucoup de choses à venir mais trop tôt pour en parler.

 

Et si…

 

…en lieu et place de la Bande Dessinée tu avais fait de la musique tu aurais été qui, tu aurais joué quoi ?

 


J’aurais été prof de math Sinon j’ aurais bien aimé être Adrian Belew. Guitariste de génie et grand mélodiste ou David Byrne ou bien d’ autres.

 

 

 

 

Encore un grand merci pour tes réponses, et au plaisir de te retrouver dans les pages de Bandes Originales Pour Bandes Dessinées !

 

 

 

 

-------------

 

 

 

 

Une Chronique de Fab

Repost0
12 janvier 2018 5 12 /01 /janvier /2018 15:14

 

 

 

 

 

 

LA BD:

 

 

 

 

 

 

C'est quoi : LES ENFANTS DE L’ARAIGNEE

 

 

C'est de qui ? M. Tamura

 

 

La Couv':

 

Dans la Toile  /  Les Enfants de l'Araignée  Vs.  Out from Out Where

 

Déjà lu chez nous? Non

 

 

 

C’est édité chez qui ? Casterman

 

 

 

Une planche:

 

Dans la Toile  /  Les Enfants de l'Araignée  Vs.  Out from Out Where

 

 

Ca donne Quoi ? Dans un Japon futuriste ravagé par une guerre nucléaire, au sein de Gothic Town, une ville construite sur des ruines et autres amas, un groupe de jeunes garçons promis à un sombre avenir dans un centre de redressement va s’enfuir et découvrir un programme d’épurement dramatique qu’ils vont tenter d’éradiquer.

 

Ce résumé aussi incomplet que succinct des Enfants de l’Araignée ne lève qu’une partie du voile glauque et malsain qu’est cet haletant récit fleuve de plus de 400 pages.

Paru il y a une quinzaine d’années sous forme d’épisodes dans un magazine underground japonais, ce récit post-apocalyptique parsemé d’un érotisme malsain, aborde en sous-texte quelques sujets plus profonds que l’on ne penserait, même si parfois très rapidement.

 

Dans la Toile  /  Les Enfants de l'Araignée  Vs.  Out from Out Where

 

 

L’intrigue va vite, on est happé par le rythme et la narration de Tamura dont le trait précis et sensuel, à mi chemin d’influences multiples, finit de rendre la lecture de ce pavé clairement addictive.

Certains passages sembleront peut être manquer de développement mais la nature même du manga et son atmosphère très particulière n’en souffrent à mon sens pas.

 

 

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE

 

 

 

 

 

C'est Quoi ? OUT FROM OUT WHERE

 

 

C'est de Qui ?  A. Tobin

 

 

La couv' 

 

Dans la Toile  /  Les Enfants de l'Araignée  Vs.  Out from Out Where

 

Déjà entendu sur B.O BD? Oui

 

 

On peut écouter?

 

 

 

Ca donne Quoi ? Après quatre albums faits de bricolage (c’est le cas de le dire et titre de son premier d’ailleurs), et une aura et une reconnaissance publique et critique grandissante le brésilien magicien des platines et autres bidouillages sonores produit son premier LP tout en studio.

 

Avec Out From Out Where s’annoncent déjà les prémices de l’excellent Foley Room, avec entres autres ambiance sanxiogènes et rythmiques syncopées, un vrai sens de la mélodie triturée mais descriptive, viscérale mais illustrative.

 

Ce n’est pas un hasard si deux des pistes de cet album seront employées pour des B.O de jeux vidéo, ouvrant à Tobin les portes de cet univers qui lui permettra de développer à loisir ses possibilités tout en faisant ses armes sur de la musique en tant que bande originale de …quelque chose.

 

Un univers délicieusement panaché qui passe d’un froid chirurgical à une langoureuse chaleur hypnotique, un vrai bain sonore que l’on recommande pour accompagner la lecture des Enfants de l’Araignée.

 

 

 

---------------

 

 

 

 

Une Chronique de Fab

Repost0

Présentation

  • : Conseils d'écoutes musicales pour Bandes Dessinées
  • Conseils d'écoutes musicales pour Bandes Dessinées
  • : "...ces illustrations sonores. On apprend toujours quelque chose avec elles. Y compris sur des œuvres qu'on a soi-même écrites." Serge Lehman. (La Brigade Chimérique, Metropolis, L'Homme Truqué)
  • Contact

Rechercher

Tags