6 mai 2024 1 06 /05 /mai /2024 09:01

 

 

LA BD:





 

C'est quoi ? MOON




 

C'est de qui ? Louwes & Vandelvelde




 

La Couv':

 


 

C’est édité chez qui? Anspach





 

Déjà croisé sur le site? Non




 

Une planche: 

 



 

Ca donne Quoi ? Dans un futur plutôt  lointain (quoiqu’au rythme où ça va!) un couple d’agents spéciaux voyageant dans le temps pour empêcher des malfrats ayant les mêmes possibilités, d’infléchir sur le cours de l’Histoire, afin de ne pas causer de fractures spatio-temporelles irréversibles et dramatiques.



 

Mais ça c’est le côté facile de leur vie, l’autre l’est clairement moins puisqu’il est question d’élever leurs triplés, élèves brillants mais turbulents (c’est un euphémisme!) à qui, en plus, il dissimule leur vrai job.



 

Les enfants, on le sait, sont souvent plus malins que le pensent leurs géniteurs, et c’est le cas de Cléo, Emily et Alex qui vont découvrir le pot aux roses et suivre leurs parents à leur insu dans une de leur mission.

 



 

Ce premier tome d’une nouvelle série qui flirte avec la SF, l’humour et l’action emprunte à mon sens pas mal au manga, de par sa forme comme son fond: format plus petit que du franco-belge classique, traitement en noir et blanc, découpage et narration forts rythmés et, last but not least, intro qui, si elle en présente pas mal, ne raconte- à dessein?- pas tant que ça et laisse son lecteur sur un cliffhanger.



 

Après, à voir si le duo d’auteur aura le rythme et l'efficacité de leurs homologues japonais, histoire de creuser un filon qui semble prometteur.



 

 






 

 



 

LA MUSIQUE:





 

C'est quoi : BUMBLEBEE



 

C'est de qui ? D. Marianelli



 

La Couv':

 



 

Déjà entendu chez B.O BD? Oui



 

On peut écouter ?

 

 

Ca donne Quoi ? Si l’on excepte V pour Vendetta (et encore !) et quelques films d’animation, le compositeur d’origine italienne Dario Marianelli n’avait jamais œuvré pour une grosse production de la carrure de ce Bumblebee (qui, pour les non-initiés, est le nom d’un Transformers, le film faisant donc partie de la franchise).

 

Je dirais que, dans l’absolu, le résultat est un peu décevant si l’on compare avec certaines autres de ses  œuvres ; gageons qu’outre l’envie de collaborer avec son réal’ attitré Travis Knight et, of course, l’appel des sirènes hollywoodiennes, il a dû se plier à un certain cahier des charges.

 

Du côté de l’héroïsme un peu grandiloquent on est donc servi avec un score orchestral voire symphonique souvent impétueux avec des mélanges d’effets électroniques intelligents, contrebalancé par des pistes plus mélo où le compositeur retrouve de sa personnalité musicale (oui parce que pour simplifier, Bumblebee c’est un peu Crin Blanc sauce Méchas géants)

 

De la musique à grand spectacle plus fine que la moyenne (et clairement que les précédents scores de la franchise signés par le faiseur Jablonski) qui rajoute une dimension épique à ce premier volet de Moon.

 

 

 

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17 avril 2024 3 17 /04 /avril /2024 09:30

 

 

LA BD:





 

C'est quoi ? FRNCK. APOCALYPSE




 

C'est de qui ? Cossu & Bocquet




 

La Couv':

 


 

C’est édité chez qui? Dupuis





 

Déjà croisés sur le site? Oui.



 

Une planche: 

 



 

Ca donne Quoi ? Bon, là, le timing est serré pour nos héros et le reste des voyageurs dans le temps (puisque finalement fort peu d’entre eux sont réellement nés sur place, si j’ai tout bien suivi il n’y aurait que Franck et Kenza?!) car la fameuse météorite responsable de l’extinction des dinosaures et de l’ère terrible qui a suivie vient de faire son apparition dans le ciel!

 

Tout le monde- animaux et dinosaures compris! - se carapate vers le volcan afin de rejoindre le passage spatio-temporel et forcément, entre rivière de lave sans pont, forêt qui s’embrase et autre cimetière de mammouths,  le trajet est parsemé d’embûches.



 

Fin de second cycle haute en couleur et sur les chapeaux de roue avec ce tome 9 de FRNCK mais qui m’a laissé  un petit air de “tout ça pour ça” une fois fini vu que l’album se résume finalement à une énorme fuite en avant sous tension.



 

Alors certes il y a toujours l’humour décalé et omniprésent, le dessin est toujours au top et quelques clins d’oeils et rappels en flashbacks sont bienvenus, mais j’ai un peu eu, en le refermant, l’impression que j’avais à l’époque en regardant un des épisodes du ventre mou de la série culte Lost (oui, d’où le titre de cette chronique) où on se demandait si les scénaristes ne rallongeaient pas un peu la sauce.



 

Bon après mon cadet de 9 ans qui lit la série avec moi s’est régalé et, vu que quelque part c’est principalement la cible de la série, on va dire que c’est moi qui devient exigeant/difficile avec l’âge et que la série garde le cap.



 

 





 

LA MUSIQUE:





 

C'est quoi : LE CONTINENT OUBLIE



 

C'est de qui ? J. Scott



 

La Couv':

 



 

Déjà entendu chez B.O BD? Oui



 

On peut écouter ?

 


 

 

Ca donne Quoi ? Suite de 1977 de The Land that Time Forgot, ce film fantastique à petit budget bénéficie, comme c'est souvent le cas, les habitués du coin le savent, d'un score qui est une perle rare.

 

Rare car méconnue, mais surtout car, débarrassée probablement de toute pression de studio, Scott (qui collaborera ensuite avec des pointures du 7°Art) laisse libre cours à son inspiration, qui lorgne généreusement du côté des scores de la Hammer grande époque, tout en y ajoutant des éléments tribaux et expérimentaux (notamment au niveau des percussions en tous genres) forts bienvenus. 



 

De la B.O de genre certes, mais ces 28 (oui 28!) morceaux, souvent courts, sont une musique d'accompagnement idéale pour la course contre la montre de Frnck et ses compagnons d’infortune.










 

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10 février 2024 6 10 /02 /février /2024 10:53

 

 

 

LA BD:





 

C'est quoi ? A VICIOUS CIRCLE




 

C'est de qui ? L. Bremejo & M. Tomlin




 

La Couv':


 



 

C'est édité chez qui? Urban Comics

 

 

Déjà croisés sur le site? Oui pour le dessinateur.




 

Une planche:

 

 

 

Ca donne Quoi ? Je suis resté un rien étonné de voir que le vieux briscard Lee Bermejo avait choisi de collaborer avec Mattson Tomlin, le scénariste de ce “A Vicious Circle”, parce que le projet lui semblait…original.



 

En effet, si la partie graphique de cette nouvelle série comics est assez impressionnante, avec des changements de styles selon les époques visitées par les protagonistes, on est finalement sur du voyage spatio-temporel plutôt lambda, qui pioche notamment pas mal dans Terminator (un des films préférés du scénariste selon son propre aveu).



 

La petite touche d’originalité réside dans le fait que lorsque l’un des 2 personnages principaux tue quelqu’un dans une époque, les deux sont téléportés dans une autre.

 



 

Hormis cela on sait qu’ils cherchent à se tuer mutuellement et que l’un d’entre eux, le “méchant”, serait couapble de la mort de la femme et du fils du “héros”, qui n’en reste pas moins également un assassin.



 

Pour le moment, pas grand chose de plus à se mettre sous la dent, ça va très vite, un peu trop même puisque l’on a droit à une séquence de 5 ou 6 changements de background en moins de 2 planches, et, hormis la claque visuelle, ça ne m’a du coup pas plus emballé que ça, à voir si la suite étoffera le propos.






 



 

LA MUSIQUE:





 

C'est quoi : PREDATORS



 

C'est de qui ? J. Debney



 

La Couv':

 


 

Déjà entendu chez B.O BD? Oui



 

On peut écouter ?

 

 

Ca donne Quoi ?   Malgré un potentiel certain quasiment aucune des suites du  Predator original, celui avec Arnold, n’a su exploiter le filon correctement, et encore moins dans les spin-off pourtant ô combien prometteurs Alien Vs Predator.

 

 

Ce n’est clairement pas le volet de 2010 qui infirmera cette hypothèse. Multiplier les bestioles chasseresses n’a en effet pas fait évoluer l’intérêt du scénario et l’on se retrouve avec un gros film d’action-survival classique.

Le score du film est d’ailleurs un exemple assez parlant de la volonté de la prod de ne pas –plus ?- dériver du matériau d’origine mais au contraire de rentabiliser.

 

 

En effet John Debney, derrière le pupitre, est expressément commissionné pour reprendre le travail d’Alan Silvestri sur le premier Predator et de broder dessus tout en restant scrupuleusement dans le même esprit.

 

En bon artisan Debney s’exécute et l’on a l’impression d’entendre des chutes de studios de la première B.O avec quelques variations de thèmes plus ou moins inspirées mais pour le reste c’est cordes sur excitées succédant à des nappes de cuivres graves, rythmiques martiales et envolées lyrico-brutales de l’orchestre dans son ensemble.

 

Rien de bien nouveau sous le soleil donc si ce n’est un pastiche bien ficelé et, donc, une musique de genre maîtrisée et qui atteint sans peine son but.







 

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7 février 2024 3 07 /02 /février /2024 15:39

 

 

LA BD:





 

C'est quoi ? EIGHT BILLION GENIES





 

C'est de qui ? Soule & Browne

 



 

La Couv':

 




 

Déjà croisés sur le site? Non




 

Une planche:

 

 

Ca donne Quoi ? Imaginez que tout à coup vous vous retrouviez, comme les 8 milliards de vos congénères humains, affublé d’une créature lumineuse volante qui se présente comme votre génie personnel, capable d’exaucer un seul et unique vœu.

Que choisiriez vous?



 

C’est le pitch de départ de ce Eight Billion genies (titre qui aurait fort bien pu être traduit, une majorité de lecteurs français ne sachant peut être pas que “billion” veut dire “milliard” mais bon passons) qui voit un groupe disparate d’américains (et un couple de chinois) confronté à cette situation dans un bar miteux de Boston.

De là l'état du monde s’aggrave aussi rapidement que ce que la population mondiale chute drastiquement dans un chaos sans nom face aux différents vœux plus stupides et dangereux les uns que les autres.



 

Mais certains profitent de la situation pour, entre autres, se créer des oasis où ils accueillent les volontaires et leurs voeux non encore exaucés afin de gagner une suprématie future sur ce qu’il restera de la planète.

D’autres encore tentent d’accomplir leurs rêves voir simplement de survivre dans l'Armageddon perpétuel.




 

D’une manière probablement aussi involontaire (enfin je l’espère) que décalée, le scénario de ce comics est, à mon sens, à l’image de son sujet et de ses thèmes, à savoir qu’il dérape très vite dans le surréaliste, le grandiloquent et la surenchère.



 

Les arcs narratifs sont inégaux en intérêt par rapport à leur place dans le développement  (notamment celui du trio de musiciens) et on se retrouve au final avec une histoire qui aurait méritée d’être plus concise, moins bavarde pour essayer d’exploiter un peu plus son idée de base, à savoir l’imbécilité humaine confrontée à la possibilité de changer un monde qu’elle a déjà tellement abimé que l’espoir n’est plus de mise.



 

Graphiquement le style n’est pas non plus ma tasse de thé, un peu brouillon et très chargé parfois, mais là aussi - peut être- était ce voulu pour être raccord avec l’ambiance de la mini série.






 

 

LA MUSIQUE:





 

C'est quoi : OBLIVION



 

C'est de qui ? M83



 

La Couv':

 



 

Déjà entendu chez B.O BD? Pas sur



 

On peut écouter ?

 

 

 


 

Ca donne Quoi ?  Groupe électro français, qui a déjà œuvré pour le grand écran, M83 s’est occupé de mettre en musique cette énorme machine SF américaine où Tom Le Scientologue sauve la planète de vilains extra terrestres (pour résumer, parce qu’en fait c’est une –énième- histoire de cl…non , d’accord, je vous spoile pas l’ « intrigue », ca va…bon si en fait c’est des clones à l’insu leur plein gré et tout et tout, et y a Morgan Freeman qui joue…Morgan Freeman, et Jaimie Lannister qui joue …Jaimie Lannister, bon, fermons cette interminable parenthèse). 



 

Autant dire qu’ils ne font pas dans la finesse (comme le film me direz vous), lorgnant sans vergogne du côté de l’écurie Zimmer et ses rouleaux compresseurs : une poignée de mélodies aériennes aux instruments classiques qui sont  peu à peu violemment  éclipsées par des nappes électroniques vrombissantes et bourdonnantes.

 

 Pas super original ni subtil donc mais radical. Tout à fait ce qu’il fallait à ce 8 billion genies.







 

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bobd - dans Comics SF Soule Browne
31 janvier 2024 3 31 /01 /janvier /2024 10:54

 

 

LA BD:





 

C'est quoi ? BANANA SIOULE




 

C'est de qui ? Sanlaville



 

La Couv':

 



 

C’est paru chez qui?  Glénat




 

Déjà croisé sur le site? Oui




 

Une planche:

 

 

 

Ca donne Quoi ? Fille de fermier dans une bourgade du futur, Héléna va se découvrir un talent pour la sioule, jeu de balle aussi célèbre que dangereux vu que les règles peuvent être aussi variées que ce qu'elles peuvent être mortelles.

 

Mais son don est-il aussi naturel que l’on pourrait penser? Et les crises de fureur de son père ne sont-elles pas suspectes?

 

Très vite elle va monter les échelons et devenir l’une des plus prometteuses sportives de la discipline avant d’être rattrapée par tout ce que la célébrité peut apporter comme revers: sacrifice de la vie privée et des amitiés d’antan, pression des médias et des sponsors, perte des repères d’antan, j’en passe et des meilleurs.



 

Avec cette trilogie manfra (contractions de manga et français pour les non aficionados), Michael Sanlaville  déclare une fois encore (après l’excellent Lastman) son amour du médium, tout en y apposant sa patte à la fois scénaristique et graphique dans un hommage aux classiques que peuvent être aussi bien les mangas de sport à la Captain Tsubasa que ceux de baston d’arène à la Dragon Ball ou les Chevaliers du zodiaque.



 

Pensé pour un public large, Banana Sioule de par son humour, sa fraîcheur, la maîtrise de ses cadrages et sa narration survitaminée,  plaira  autant aux ados amateurs de mangas actuels qu’aux nostalgiques de ceux de l'époque du club Dorothée (et ne voyez là aucun jugement de valeur, bien au contraire!)




 



 

LA MUSIQUE:





 

C'est quoi : LOVE DETAH ROBOTS S.3



 

C'est de qui ? Divers



 

La Couv':

 



 

Déjà entendu chez B.O BD? Pas sur.



 

On peut écouter ?

 

 

 


 

Ca donne Quoi ?  Série d’animation d’anthologie qui ressemble parfois plus à un panel de tout ce qu’il est possible de faire aujourd’hui dans le domaine avec l’informatique, peut être Cassandre annonciatrice d’une ère de D.A réalisés exclusivement par l’I.A , Love Death & Robots, en plus d’être souvent complètement bluffante graphiquement  recèle quelques perles coté histoires.

 

Cela étant j’ai trouvé qu’au fil des saisons (3 actuellement si je ne me trompe) la qualité des scénarios avait sensiblement baissé au profit de visuels toujours plus impressionnants (perso, mes 2 épisodes préférés sont Le Témoin” avec son meurtre en “miroir” et sa course poursuite urbaine décoiffante, et Jibaro et ses visuels envoutants) 

 

Les thèmes sont très variés, allant der la comédie noire décalée à la satire sociétale en passant par le thriller futuriste tendu et, évidemment, les ambiances musicales sont au diapason.

 

Ainsi en picorant un peu dans la B.O de cette 3) saison, on trouvera largement de quoi accompagner la trilogie hommage de Sanlaville et ses atmosphères mélangées.






 

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  • : "...ces illustrations sonores. On apprend toujours quelque chose avec elles. Y compris sur des œuvres qu'on a soi-même écrites." Serge Lehman. (La Brigade Chimérique, Metropolis, L'Homme Truqué)
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