10 avril 2021 6 10 /04 /avril /2021 07:31
 

 

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi ?  ASTRID BROMURE. COMMENT FRICASSER LE LAPIN CHARMEUR.

 

 

C'est de qui ? Fabrice Parme

 

 

La Couv':

 

 

C’est édité chez qui ? Rue de Sèvres

 

 

Déjà lu chez nous? Oui, sur les précédents.

 

 

Une planche:

 

 

Ca donne Quoi ? Si son riche papa collectionne les œufs de joaillier, Astrid ce serait plutôt les animaux de compagnie, quand un joli petit lapin arrive dans la famille Bromure voilà que les œufs commencent à disparaître et réapparaitre mystérieusement.

Astrid se transforme alors en détective et va, avec l’aide précieuse de mademoiselle Poppyscoop sa professeure à domicile, élucider ce cas de mystification magico-lapinesque.

 

C’est toujours avec un grand plaisir que l’on retrouve l’espiègle héroïne de Fabrice Parme chez nous, toutes générations confondues, et ce 6° tome s’est encore révélé aussi amusant dans son scénario (avec une belle place laissé au personnage de la professeure qui pourrait devenir plus récurrente voire –soyons fous !- avoir sa propre série où sous couverture de son rôle de préceptrice elle résoudrait des enquêtes) que charmant dans son dessin avec toujours ce style délicieusement old school aux couleurs savamment sélectionnées.

 

 

 

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi : LES DINOSAURES DE L’APOCALYPSE

 

 

C'est de qui ? R. Ryberg

 

C'est édité par? Les aventuriers de l'étrange

 

 

La Couv':

 

 

Déjà lu chez B.O BD? Oui, plusieurs fois.

 

 

Une planche :

 

 

Ca donne Quoi ? L’homme n’est plus, victime –enfin surement hein- de ses excès, il a été rayé de la surface de la planète (qui entre nous soit dit est dans un triste état !) et a laissé la place …aux dinosaures !

Et aux chats aussi.

Et les deux ne s’entendent pas forcément bien, les matous devant souvent rivaliser d’intelligence pour échapper aux gigantesques créatures jurassiques. Heureusement qu’ils savent faire du BMX, conduire comme des cascadeurs de cinéma ou encore s’organier en bandes.

 

Le nouvel album de Rune Ryberg, comme les précédents, déjà chez les Aventuriers de l'étrange, est un pur délire visuel au rythme soutenu, à la narration au cordeau, le tout complètement muet (ce qui n’est jamais évident, on l’a déjà vu chez nous) et dans un style graphique aussi barré que son sujet, tout en fluos verts et roses bien flashys qui rajoutent encore au décalage de ce mash-up entre Jurrasic Park et la Guerre des Clans !

 

 

 

 

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Une Chronique de Fab

 

 

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8 avril 2021 4 08 /04 /avril /2021 08:39
 

 

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi ? ON MARS 3

 

 

C'est de qui ? Runberg et Grun

 

 

La Couv':

 

 

C’est édité chez qui ? Daniel Maghen éditions

 

 

Déjà croisés sur le site? Oui, sur les précédents entre autre.

 

 

Une planche:

 

 

Ca donne Quoi ? Rien ne va plus sur la Planète Rouge, l’Homme étant ce qu’il est, destiné à reproduire toujours les mêmes erreurs, voilà que les fanatiques de l’église Syncrétique ont décidé de faire le ménage parmi les impies mais le putsch dérape en bain de sang et les différentes factions en jeu vont avoir du mal à s’en tirer indemne.

Jasmine et Sophie se voient obligé de trouver un terrain d’entente pour essayer de minimiser les dégâts mais le mal est fait.

 

Une conclusion de la trilogie où l’action règne en maître, Runberg livre à Grun de quoi proposer des compositions graphiques assez exceptionnelles si tant est que l’on adhère au style réaliste et détaillé de l’artiste.

 

Le scénario, s’il aligne bien quelques passages obligés du genre, est dynamique et déroulé avec un savoir-faire évident.

De la SF pessimiste (qui a dit visionnaire ?) qui mêle discours éclairé et accablant sur la société et dessin virtuose, les amateurs devraient être comblés.

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

 

C'est quoi :WONDER WOMAN

 

 

C'est de qui ? R. Gregson Williams

 

 

La Couv':

 

 

Déjà entendu chez B.O BD? Oui

 

 

On peut écouter ?

 

 

Ca donne Quoi ? Wonder Woman est probablement l’un des longs les plus réussis du DCVerse (comme disent les initiés) même s’il est regrettable que la prod’, frileuse au possible, ait décidé de faire appel à  Ruppert Gregson Williams –qui n’a décidément pas le talent de son frère- pour la B.O.

 

En bon séide de Zimmer qu’il est, le cadet écrit une musique ronflante à souhait qui capitalise sur tous les poncifs établis par Remote Control, des chœurs féminins lyriques aux cordes pseudo passionnées en passant par la contrebasse et le violoncelle en instrument lead de ci de là et, bien entendu, de bons gros coups de cuivres et percus marteau pilon.

 

Rien de bien folichon donc, l’héroïsme grand spectacle à son apogée avec quelques moments d’émotion cheap aux harmonies téléphonées mais, forcément, efficaces.

 

Cela étant c’est d’action vitaminée et calibrée que nous avions besoin sur ce troisième volet de On Mars et c’est chose faite avec la partition de Wonder Woman premier du nom (oubliez le second, il est fort mauvais, mais on l’a déjà évoqué par ici d’ailleurs).

 

 

 

 

 

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Une Chronique de Fab

 

 

 

 

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1 avril 2021 4 01 /04 /avril /2021 08:52
 

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi ?  DECORUM 1

 

 

C'est de qui ? Hickman & Huddleston

 

 

La Couv':

 

 

C’est édité chez qui ? Urban

 

 

Déjà croisés sur le site? Le scénariste oui.

 

 

Une planche:

 

 

Ca donne Quoi ? Dans un monde futuriste organisé en planètes, castes et autres peuples d’une manière aussi tentaculaire que complexe, Neha, une jeune marginale chargée de transporter des paquets pour un type louche se retrouve au milieu d’un sanglant assassinat orchestré par Morley, une spécialiste du genre qui va, contre toute attente, prendre la jeune fille sous son aile et la former à son art.

 

Résumé comme ça Decorum pourra vous embler assez lambda comme intrigue et…c’est le cas. En effet, si Hickman installe un background très –trop ?- développé, avec historique et peuplades divers et variés, la trame de son scénario ne semble être, au bout de ce premier TPB, qu’un récit d’initiation aux protagonistes aux caractères antinomiques de plus.

Là où le titre se démarque c’est dans sa présentation, avec grands renforts de cartes, infographies, symboles, imbriqués dans les chapitres, avec une narration en parallèle entre ses héroïnes et « the big picture ». A voir si la suite va donner plus de corps à l’histoire ?

 

Urban avec cette série (et une paire d’autres) lance un format plus grand, proche de celui de l’album franco-belge qui, en dehors d’une éventuelle volonté d’expansion du lectorat- permet d’apprécier à leur juste valeur les compositions d’Huddleston, véritable intérêt au final de Decorum.

 

 

Si elles ne font peut être pas partie des influences de l’artiste, il est assez frappant de voir les réminiscences dans certaines parties de son travail de ceux de pointures comme Toppi ou Breccia, mais pas que ! Le style graphique de ce tome 1 évolue en effet sans cesse, passant d’un noir et blanc expressionniste old school à une peinture picturale aux couleurs chatoyantes ou encore au comics actuel dans la lignée d’un Jock ou d’un Sean Murphy.

 

Alors certes on pourra avancer, à raison, que c’est peut être justement un peu trop varié et que ce n’est pas la forme qui sauve le fond mais c’est néanmoins une bien belle découverte en soi.

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

 

C'est quoi :PREDATORS

 

 

C'est de qui ? J. Debney

 

 

La Couv':

 

 

Déjà entendu chez B.O BD? Oui

 

 

On peut écouter ?

 

 

 

Ca donne Quoi ? Malgré un potentiel certain quasiment aucune des suites du  Predator original, celui avec Arnold, n’a su exploiter le filon correctement, et encore moins dans les spin-off pourtant ô combien prometteurs Alien Vs Predator.

 

Ce n’est clairement pas le volet de 2010 qui infirmera cette hypothèse. Multiplier les bestioles chasseresses n’a en effet pas fait évoluer l’intérêt du scénario et l’on se retrouve avec un gros film d’action-survival classique.

Le score du film est d’ailleurs un exemple assez parlant de la volonté de la prod de ne pas –plus ?- dériver du matériau d’origine mais au contraire de rentabiliser.

 

En effet John Debney, derrière le pupitre, est expressément commissionné pour reprendre le travail d’Alan Silvestri sur le premier Predator et de broder dessus tout en restant scrupuleusement dans le même esprit.

 

En bon artisan Debney s’exécute et l’on a l’impression d’entendre des chutes de studios de la première B.O avec quelques variations de thèmes plus ou moins inspirées mais pour le reste c’est cordes sur exictées succédant à des nappes de cuivres graves, rythmiques martiales et envolées lyrico-brutales de l’orchestre dans son ensemble.

 

Rien de bien nouveau sus le soleil donc si ce n’est un pastiche bien ficelé et, donc, une musique de genre maîtrisée et qui atteint sans peine son but.

Et c’est tout ce qu’il nous fallait sur le premier volet décalé de Decorum !

 

 

 

 

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Une Chronique de Fab

 

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27 mars 2021 6 27 /03 /mars /2021 16:49

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi ?  LE LION ET LA SOURIS VS LES ENVAHISSEURS ZURG

 

 

C'est de qui ? Rodriguez & Harper

 

 

La Couv':

 

 

C’est édité chez qui ? Les Aventuriers de l’Etrange

 

 

Déjà croisés sur le site? Oui pour le dessinateur.

 

 

Une planche:

 

 

 

Ca donne Quoi ? On a toujours besoin de plus petit que soi ! C’est ce que va apprendre Napoléon, le lion chef de la résistance face aux envahisseurs extraterrestres quand ces derniers vont le faire prisonnier et que c’est une petite souris débrouillarde dont il s’était moqué qui va venir le délivrer.

Grace au courage de notre héroïne miniature les affreux Zurg n’ont qu’à bien se tenir surtout qu’elle va découvrir leur point faible !

 

Un soupçon de féminisme, une pincée d’esprit de rébellion, et une fable à la morale qui ne vieillit pas, Benjamin Harper imagine là une variation inspirée du Lion et le Rat de La Fontaine qu’il transpose dans un univers SF où les animaux sont sous le joug de vilains E.T.

 

Le scénario est dynamique et bien mené et il a trouvé un vecteur idéal dans le style graphique de Pedro Rodriguez, familier lui aussi des adaptations littéraires, qui livre ici comme à son habitude des graphismes cartoony et colorés et des personnages accrocheurs.

 

A noter également que l’éditeur, toujours soucieux de la qualité de ses ouvrages, a opéré une refonte de la version sortie aux States et propose une fois encore un bien bel album que les deux générations de lecteurs chez B.O BD ont beaucoup aimé partager !

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

 

C'est quoi :BRISBY

 

 

C'est de qui ? J. Goldsmith

 

 

La Couv':

 

 

Déjà entendu chez B.O BD? Fort souvent oui.

 

 

On peut écouter ?

 

 

 

Ca donne Quoi ? Après deux décennies à animer certains des plus gros longs métrages de chez Disney, Don Bluth claque la porte des studios avec son projet rejeté sous le bras ; au vu du résultat de Brisby et le secret de N.I.M.H, on se dit que le film n’a rien à envier à ses comparses estampillés Disney.

 

Pour la musique, le réal va embaucher rien moins que Jerry Goldsmith qui, malgré une filmo aussi riche que diversifiée, ne s’est jamais frotté au monde de l’animation (il y reviendra d’ailleurs, chez Disney, pour Mulan).

 

Le compositeur, friand de nouveaux défis, envisage Brisby comme un film live plutôt qu’un dessin animé même s’il est vrai qu’il sacrifie quelque peu aux codes du genre. Ainsi l’influence est plus à aller chercher du coté des grands de l’age d’or hollywoodien, voire de leur prédécesseurs classiques avec notamment une richesse des textures et une maturité des thèmes qui feront école dans l’animation par la suite.

 

Si c’est une année chargée pour le compositeur (4 B.O dont Rambo 1 et Poltergeist) il n’en bâcle pas pour autant le travail et se fend d’une partition lyrique et variée qui est un modèle du genre.

 

 

 

 

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23 mars 2021 2 23 /03 /mars /2021 14:13
 

 

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi ?  DENSITY 3

 

 

C'est de qui ? Trondheim & Vince

 

 

La Couv':

 

 

C’est édité chez qui ? Delcourt comics

 

 

Déjà croisés sur le site? Oui, ensemble même.

 

 

Une planche:

 

 

Ca donne Quoi ? Plus forte que les Avengers réunis, Chloé et ses pouvoirs de densité + et – marave la sentinelle extraterrestre envoyée par les envahisseurs aliens causant ainsi pléthore de dommages collatéraux au Japon.

Dans le même temps, le mafieux qui avait vendu les armes à Marco enlève la sœur et la copine de Chloé afin de faire pression sur cette dernière si toutefois elle comptait mettre à exécution ses menaces de taxer notre trafiquant d’une grosse partie de ses gains malhonnêtes.

 

Entre ça et le désir de vengeance des E.T, autant dire que ça va déménager sévère !

 

Deux ans et demi après le tome 2 voici enfin la suite de la délirante trilogie SF/super héroïque signée Trondheim et Vince. Autant dire que le scénariste s’est diablement lâché sur cette délirante série, qui se révèle bien plus aboutie et fun à mon goût que Infinty 8 dans le même esprit.

 

Le dessin de Vince est également  un régal, que ce soit sur ses héroïnes sexy, ses aliens monstrueux où les effets pyrotechniques grandiloquents. Bon maintenant m’sieur Trondheim, vous lui avez écrit de la fantasy, de la sf, faut lui pondre un scénar de bd X, c’est encore là qu’on le préfère notre Vince ! (et puis même Morvan s’y est mis –on en a parlé ici- alors hein !)

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

 

C'est quoi :ARCHENEMY

 

 

C'est de qui ? Umberto

 

 

La Couv':

 

 

Déjà entendu chez B.O BD? Non

 

 

On peut écouter ?

 

 

 

Ca donne Quoi ? En matière de super héros, surtout au cinéma, on a deux écoles : le grand spectacle bubble gum qui fait dans la surenchère, dont DC et Marvel se sont fait les fleurons, a grand renforts de superproductions bourrée d’effets spéciaux avec scénario en option ; et à l’autre bout du prisme les versions alternatives du mythe où l’on rencontre des personnages plus humains, aux pouvoirs marginaux ou aux failles intéressantes avec des backgrounds plus originaux.

 

De Kick Ass à Misfits la liste est longue est on trouve à boire et à manger ; l’un des derniers en date, Archenemy, présente un héros tombé sur terre et dépossédé de ses pouvoirs, moqué par les gens qu’il rencontre et qui va faire équipe avec un ado pour éradiquer une bande de gangsters.

 

La B.O, loin des clichés tonitruant du genre, s’apparenterait plus à du Goblin speed mis au goût du jour. Goblin est un groupe de rock prog italien  des années 70 qui s’est fait un nom en mettant en musique des films phares du Giallo (et que l’on a du croiser une paire de fois chez nous).

La culture musicale d’Umberto, l’homme derrière le score d’Archenemy vient de là, de son propre aveu, et que ce soit au cinéma ou dans sa carrière perso, le musicien a profondément exploité ses influences.

Ici aux synthés sous acides il ajoute de bonnes grosses claques sonores dignes des ponctuations Zimmeriennes, mais moins systématiques et surtout plus efficace dans le sens qu’elles s’opposent justement à l’ambiance hypnotique du reste de la B.O.

 

 

 

 

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Une Chronique de Fab

 

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  • : "...ces illustrations sonores. On apprend toujours quelque chose avec elles. Y compris sur des œuvres qu'on a soi-même écrites." Serge Lehman. (La Brigade Chimérique, Metropolis, L'Homme Truqué)
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