30 octobre 2020 5 30 /10 /octobre /2020 16:17

 

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi ?  LA COURONNE DE VERRE. PLUS PEINE QUE GLOIRE.

 

 

C'est de qui ? Richemond & Bennato.

 

 

La Couv':

 

 

C’est édité chez qui ? Delcourt

 

 

Déjà croisés sur le site? Oui pour France Richemond

 

 

Une planche:

 

 

Ca donne Quoi ? En cette fin de XIV° siècle la France vit des heures bien incertaines alors que Charles V s’éteint et que son héritier n’est pas encore en âge de gouverner.

Les oncles du futur Charles VI entendent en effet bien récupérer leur part du gâteau même si cela doit être aux dépends du pays et de la paix. Exsangue, la couronne voit le peuple se révolter contre les impôts injustes et bientôt la capitale est en proie aux émeutes.

 

Heureusement pour le dauphin de nouveaux et fidèles alliés font leur apparition dans son entourage.

 

L’excellent Trône d’Argile étant en stand-by jusqu’en 2022, France Richemond, seule au scénario cette fois ci, entreprend de raconter les évènements qui y ont amené avec cette nouvelle série. Après Jeanne la mâle Reine, l’historienne chevronnée prouve une fois encore qu'elle est également une scénariste et une narratrice de talent, en mariant à la perfection la Grande Histoire et la petite via une intrigue prenante aux personnages attachants, qu’ils soient réels ou inventés (voire les deux dans le cas de Tanneguy.

 

Tout comme sur la précédente série elle a bien su s’entourer avec, au dessin, l’italien Tommaso Bennato, formé aux comics, qui livre ici une copie sans fautes.

Son trait est moins réaliste peut être que celui de Théo mais non moins riche et détaillé et tout aussi expressif.

Si comme moi vous êtes amateurs de belle BD historique pas didactique pour un sou, je ne saurais que trop vous recommander la lecture de ce premier volet de la Couronne de Verre.

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

 

C'est quoi : JEANNE D’ARC

 

 

C'est de qui ? E. Serra

 

 

La Couv':

 

 

Déjà entendu chez B.O BD? Oui.

 

 

On peut écouter ?

 

 

 

Ca donne Quoi ? Fort de son succès du 5° Elément et souhaitant à nouveau donner un grand rôle à son égérie du moment, Besson le nabab se lance dans la superproduction historique Jeanne d’Arc. Casting trois étoiles, gros moyens, décors naturels et B.O épique signée, une fois encore, par son collaborateur des premières heures : Eric Serra.

 

Grand orchestre symphonique, chœurs fournis, on est loin des synthés des précédents opus et ce n’est pas moi qui m’en plaindrait (même si l’électronique pointe son nez de temps à autre cela dit). Serra met les petits plats dans les grands en alternant des thèmes simples mais efficaces – essentiellement aux cordes- repris ensuite avec d’intéressants développements dans des passages aux envolées lyriques souvent saisissantes.

 

Si on pourra lui reprocher de s’être beaucoup inspiré de grandes œuvres classiques, le Carmina Burana de Orff en tête, on appréciera le changement de registre du compositeur et la volonté de coller à l’aspect grand spectacle soigné des images.

 

Il n’en fallait pas moins pour ce premier volet de la Couronne de Verre.

 

 

 

 

 

 

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Une Chronique de Fab

 

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29 juillet 2020 3 29 /07 /juillet /2020 09:19

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi ?  NEUN

 

 

C'est de qui ? T. Takahashi

 

 

La Couv':

 

 

Déjà lu sur le site? Non

 

 

Une planche:

 

 

Ca donne Quoi ? Au début de la Seconde Guerre Mondiale, Himmler missionne d'implacables soldats afin d'éliminer 13 enfants nés grâce à la semence du furher (si, si!).

Enfin 12 parce que le numéro 6 est l'élu qui prendra la place de son paternel le moment voulu.

Oui mais ces enfants ont des gardiens, et deux d'entre eux (au moins) ne l'entendent pas de cette oreille. La traque aux descendants devient une chasse à l'homme dans laquelle les forces SS vont laisser pas mal de plumes. Il faut dire que Théo, protecteur de numéro 9 (qui donne son titre à la série pour nos amis non germanophones), est un tueur froid et sans états d’âmes, adepte des théories nauséabondes d'Hitler et que la gardienne du numéro 8 a des origines nippones et donc, forcément, se bat au sabre (ah oui, et elle est sexy évidement).

 

Visuellement, ce premier tome foutraque est également inégal : nerveux dans son découpage, précis voire virtuose sur les gros plans, il l'est beaucoup moins sur les plans plus lointains et je ne parlerai même pas de cette fausse bonne idée de photoshoppé des photos pour certains décors. Pour les amateurs, y a un caméo de Marylin Manson chez les chasseurs de têtes nazillons.

 

 

Neun me laisse assez indécis, je n'arrive pas à savoir si les thèmes abordés seront développés intelligemment ou si l'on va rester sur de l'uchronie sanglante et névrotique ; mais le pire...c'est que ce premier volet ne m'a pas donné envie de découvrir la suite.

 

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

 

C'est quoi :ANNA

 

 

C'est de qui ? E. Serra

 

 

La Couv':

 

 

Déjà entendu chez B.O BD? Oui

 

 

On peut écouter ?

 

 

 

Ca donne Quoi ? Nous ne nos attarderons pas sur le cas de Besson, fossoyeur en chef du cinéma français, pétri de fantasmes d’entertainment à l’américaine mais incapable de se renouveler artistiquement, si tant est qu’il ait jamais essayé.

 

Anna, sa dernière réalisation/production/scénarisation en date (espérons que ce soit la dernière d’ailleurs) est un chant du cygne creux, remake peu inspiré de son Nikita, en forme de serpent qui se mord la queue.

 

Fidèle s’il en est à Besson, Eric Serra a écrit la quasi intégralité des B.O de la filmo du réal’. Pour Anna le compositeur a du écrire dans l'urgence puisqu'il a eu un gros mois et demi pour livrer sa partition ; est-ce ce délai fort court qui l'a poussé à livrer une musique aussi anonyme qu'inégale ? Peut être, toujours est-il que le score d'Anna est à l'image du film : froid, téléphoné, métallique, très « déjà vu » , pour ne pas dire d'un autre age (on dirait une B.O à la Hans Zimmer du début des années 2000, c'est dire!)

 

Si l'action et le suspense sont les thématiques principales, talonnés par un mélo assez sirupeux parfois, les mélanges d'instruments électriques et d’électronique ne fonctionnent que rarement, laissant une impression étrange de techno rock du siècle dernier. On appréciera néanmoins les quelques notes exotiques aux instruments folkloriques orientaux qui amènent à la B.O un brin d'originalité qui lui faisait cruellement défaut.

 

 

 

 

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Une Chronique de Fab

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26 janvier 2017 4 26 /01 /janvier /2017 15:12

 

 

 

 

 

LA BD:

 

 


C'est quoi : JOLLY JUMPER NE REPOND PLUS

 


C'est de qui : Bouzard

 

 

La Couv':

 

L'Homme qui murmurait plus vite que son ombre à l'oreille de son cheval (qui ne lui répondait plus)  /  Jolly Jumper ne répond plus  Vs.  Bandidas

 

Déjà croisé sur le site? Non

 

 

C’est édité chez qui ? Dargaud / Lucky Comics

 

 

Une planche:

 

L'Homme qui murmurait plus vite que son ombre à l'oreille de son cheval (qui ne lui répondait plus)  /  Jolly Jumper ne répond plus  Vs.  Bandidas

 

Ca donne Quoi ? Oui, vous avez bien lu, juste au dessus, nous n’avons jamais croisé Bouzard sur B.O BD ! De deux choses l’une, ou on est des gens qui ne sont pas là pour la déconne ,  ou c’est juste que l’on n’aurait pas bon goût en matière d’humour ?

 

J’opterais plutôt pour une troisième option à savoir que la BD d’humour n’est pas notre genre de prédilection.

 

Cet album de Luky Luke pourrait néanmoins changer la donne tellement j’ai pris un réel plaisir à le lire. Pour les 70 ans du personnage l’an passé, Mathieu Bonhomme livrait une version personnelle mais finalement assez sage du cow-boy solitaire ; le moins que l’on puisse dire de Guillaume Bouzard c’est que lui, par contre, il s’est bien lâché !

 

L’Homme qui tire plus vite que son ombre a deux problèmes sur les bras : son fidèle destrier fait la tronche et ne lui adresse plus la parole, et les Dalton font parler d’eux en prison, Jack fait la grève de la faim tant que Luke ne sera pas venu lui parler. Il s’avère que Ma Dalton a été enlevée et que notre héros va devoir accompagner les quatre dangereux (hum !) frangins pour sauver leur matriarche.

 

Avec un gag par page en moyenne, du pastiche de couvertures revues et corrigées aux références aux anciens titres de la collection, en passant par les poncifs du genre dynamités (le look de Lucky Luke, la brindille, les Dalton…), ce Lucky Luke Vu Par… est un condensé délirant pendant lequel je me suis surpris à rire à maintes reprises.

 

Chapeau aux éditions Dargaud d’avoir laissé carte blanche à Bouzard pour s’approprier avec autant de fun un héros souvent jugé monolithique !

 

 

 

LA MUSIQUE

 

 

 

C'est Quoi ? BANDIDAS

 

 

C'est de Qui ? E. Serra

 

 

La couv'

 

L'Homme qui murmurait plus vite que son ombre à l'oreille de son cheval (qui ne lui répondait plus)  /  Jolly Jumper ne répond plus  Vs.  Bandidas

 

Déjà entendu chez nous?  Oui.

 

 

On peut écouter?

 

Ca donne Quoi ? Le compositeur attitré de nounours Besson (enfin, pas sur son dernier hamburger semble t-il, plus assez bankable le Serra ?) a, en marge de leurs collaborations, œuvré pour d’autres réals’.

 

Ici, là où on l’attendait probablement le moins, on le retrouve sur ce western un rien parodique féminin dont le casting  d’actrices à la mode n’est pas sans faire penser, en son temps, à Viva Maria avec Bardot et Jeanne Moreau.

 

Violons et trompettes en tête, Serra se la joue mariachis avec un thème principal rythmé par les cloches et tout un ensemble d’instruments disparates venant parsemer une partition chargée, où h élas l’unité fait défaut pour vraiment convaincre.

 

Néanmoins, la bonne humeur est de mise, les poncifs du genre abordés avec parcimonie et on n’en demandait pas plus pour cette franche tranche de déconnade qu’est le Lucky Luke de 2017 version Bouzard.

 

 

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Une chronique de Fab

 

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  • : "...ces illustrations sonores. On apprend toujours quelque chose avec elles. Y compris sur des œuvres qu'on a soi-même écrites." Serge Lehman. (La Brigade Chimérique, Metropolis, L'Homme Truqué)
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