LA BD:
C'est quoi ? LA COURONNE DE VERRE. PLUS PEINE QUE GLOIRE.
C'est de qui ? Richemond & Bennato.
La Couv':
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C’est édité chez qui ? Delcourt
Déjà croisés sur le site? Oui pour France Richemond
Une planche:
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Ca donne Quoi ? En cette fin de XIV° siècle la France vit des heures bien incertaines alors que Charles V s’éteint et que son héritier n’est pas encore en âge de gouverner.
Les oncles du futur Charles VI entendent en effet bien récupérer leur part du gâteau même si cela doit être aux dépends du pays et de la paix. Exsangue, la couronne voit le peuple se révolter contre les impôts injustes et bientôt la capitale est en proie aux émeutes.
Heureusement pour le dauphin de nouveaux et fidèles alliés font leur apparition dans son entourage.
L’excellent Trône d’Argile étant en stand-by jusqu’en 2022, France Richemond, seule au scénario cette fois ci, entreprend de raconter les évènements qui y ont amené avec cette nouvelle série. Après Jeanne la mâle Reine, l’historienne chevronnée prouve une fois encore qu'elle est également une scénariste et une narratrice de talent, en mariant à la perfection la Grande Histoire et la petite via une intrigue prenante aux personnages attachants, qu’ils soient réels ou inventés (voire les deux dans le cas de Tanneguy.
Tout comme sur la précédente série elle a bien su s’entourer avec, au dessin, l’italien Tommaso Bennato, formé aux comics, qui livre ici une copie sans fautes.
Son trait est moins réaliste peut être que celui de Théo mais non moins riche et détaillé et tout aussi expressif.
Si comme moi vous êtes amateurs de belle BD historique pas didactique pour un sou, je ne saurais que trop vous recommander la lecture de ce premier volet de la Couronne de Verre.
LA MUSIQUE:
C'est quoi : JEANNE D’ARC
C'est de qui ? E. Serra
La Couv':
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Déjà entendu chez B.O BD? Oui.
On peut écouter ?
Ca donne Quoi ? Fort de son succès du 5° Elément et souhaitant à nouveau donner un grand rôle à son égérie du moment, Besson le nabab se lance dans la superproduction historique Jeanne d’Arc. Casting trois étoiles, gros moyens, décors naturels et B.O épique signée, une fois encore, par son collaborateur des premières heures : Eric Serra.
Grand orchestre symphonique, chœurs fournis, on est loin des synthés des précédents opus et ce n’est pas moi qui m’en plaindrait (même si l’électronique pointe son nez de temps à autre cela dit). Serra met les petits plats dans les grands en alternant des thèmes simples mais efficaces – essentiellement aux cordes- repris ensuite avec d’intéressants développements dans des passages aux envolées lyriques souvent saisissantes.
Si on pourra lui reprocher de s’être beaucoup inspiré de grandes œuvres classiques, le Carmina Burana de Orff en tête, on appréciera le changement de registre du compositeur et la volonté de coller à l’aspect grand spectacle soigné des images.
Il n’en fallait pas moins pour ce premier volet de la Couronne de Verre.
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Une Chronique de Fab