22 avril 2016
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16:07
LA BD:
C'est quoi : FREAKSHOW
C'est de qui : S. Chevriot
La Couv':
Déjà croisé sur le site? Non
C’est édité chez qui ? Scutella
Une planche:

Ca donne Quoi ? Quoi de plus exaltant pour deux gamins en liberté qu’une fête foraine, ses attractions, ses phénomènes de foire, ses…morts-vivants ! S’engage alors une course poursuite mortelle pour tenter d’échapper aux zombies, et tout le monde va y laisser des plumes.
Freakshow, vous l’aurez deviné, est un hasardeux mélange entre Freaks et Le Jour des Morts Vivants, le tout dans un style graphique intéressant entre l'expressivité d'un Daniel Zezelj et l’illustration old school même si c’est un peu statique parfois.
L’album est soutenu mais un brin long peut être, après, pour être tout à fait honnête, je ne suis pas vraiment la cible du genre, les amateurs de zombies et autres joyeusetés par contre y trouveront leur compte.
LA MUSIQUE
C'est Quoi ? LE CHAPERON ROUGE
C'est de Qui ? Brian Reitzeill & Alex Heffes
La couv'

Déjà entendu dans le coin? Oui
On peut écouter?
Ca donne Quoi ? Si, séparément, les deux compositeurs ont produit des choses plus ou moins dignes d’intérêt, ici on atteint les limites du genre tant les lieux communs sont nombreux. Bon, en même temps il faut avouer que cette version du conte des frères Grimm prêterait presque à sourire si elle n’en n’était pas à pleurer. Commise par la réalisatrice du premier Twilight (déjà ça s’annonçait mal !) le conte de notre enfance prend des faux airs gothiques pour aller se parer d’une atmosphère romantico-kitch dans l’air du temps afin de plaire aux amateurs de la daube sus-citée.
Quasiment rien à sauver donc de ce ratage et la B.O ne fait pas vraiment exception, plombée d’effets électroniques malvenus elle oscille entre des nappes d’ambiances inquiétantes ou sirupeuses heureusement contrebalancées par quelques passages plus énervés et aux rythmiques tendues.
Ce sont évidement ces dernières que l’on favorisera pour la lecture de Freakshow histoire de rester dans l’esprit de la BD.
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Une chronique signée Fab
26 février 2016
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LA BD
C’est quoi ? RIPSOTE
C’est de qui ? D. Christensen
La couv’ :

Déja lu chez nous? Non
C’est édité chez qui ? Scutella Editions
Une planche:

Ca donne quoi ? Luca, exilé italien suite à un duel au dénouement tragique est devenu conseiller technique de combats sur de prestigieux tournages hollywoodiens. C’est un homme à femme impulsif, hautain et imbu de sa personne. Une conquête de trop va l’entraîner dans un tourbillon criminel où les fantômes de son passé trouble vont le rattraper.
Ce récit noir de Dan Christensen (qui semble explorer la voie empruntée avec Archer Coe, les épées remplaçant la divination) rend hommage aux classiques américains du genre des 40’s, tout en insistant sur l’importance de sa thématique (l’escrime et les « codes » qui l’accompagnent).
En faisant de son héros un personnage limite antipathique, aux failles peu nuancées et étalées tout au long de l’intrigue, l’auteur réussit un petit tour de force en évitant un écueil classique.
Un album au scénario classique mais au background original dans un style graphique quelque peu cartoony agréable et innatendu (qui n’est pas sans faire penser à celui de I.N.J Culbard) qui devrait plaire aux amateurs.
LA MUSIQUE
C'est Quoi ? BOULEVARD DU CREPUSCULE
C'est de Qui ? F. Waxman
La couv' :

Déjà croisé chez nous? Souvent.
On peut écouter?
Ca donne quoi ? Ca n’engage que moi, mais je n’hésiterais pas une seconde à classer Sunset Boulevard dans le top 5 des meilleurs films noirs jamais réalisés. Entre un scénario subtil qui fait un usage quasi parfait des codes du genre en y injectant une poignée de scènes aussi réussies qu’inattendues (l’enterrement du singe, l’intro dans la piscine avec la voix-off du cadavre, …), une interprétation sans fausses notes ou encore, last but not least, un score qui s’impose comme l’un des meilleurs du genre, de son époque, voir même plus.
Waxman, jouant avec malice sur les thématiques du film, invoque dans sa partition les fantômes du passé hollywoodien, ravivant les grandes heures de l’Age d’Or. Si, évidement, le suspense se taille la part du lion, la romance et même l’humour se sont invités au bal et l’ensemble de la B.O est un panel de genres qui pourtant n sonne pas une seconde comme un collage mal agencé.
Les cordes- violons en tête- prédominent sur une bonne partie de la galette, couvertes à une poignée d’occasions marquantes par des cuivres imposants, voire menaçants qui ne sont pas sans faire penser, là encore, aux grands efforts des décennies précédentes.
Vous l’aurez compris, les deux œuvres du jour ont des thématiques communes, et même si elles ne boxent clairement pas dans la même catégorie, la seconde a fait un belle compagne à la première.
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Une Chronique de Fab.