17 août 2022 3 17 /08 /août /2022 14:07

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi ? ADAN

 

 

C'est de qui ? Sapin, Neville & Nuti.

 

 

La Couv':

 

 

C’est édité chez qui ? Glénat

 

 

Déjà croisés sur le site? Non

 

 

Une planche:

 

 

 

Ca donne Quoi ? Anis et Adèle sont ensemble depuis 10 ans et leur vie de couple ronronne, c’est donc avec  curiosité qu’ils tentent l’aventure grandeur nature proposée par l’agence ADAN.

 

Si la libido du couple s’en voit débridée, rapidement le jeu tourne au cauchemar, entre situations dangereuses, faux semblants déroutants et autres fantasmes épicés, et la limite avec la réalité s’amenuise au fur et à mesure de la partie.

 

Sortie estivale dans la collection Porn’Pop, ADAN va faire monter la température de quelques degrés (pas qu’il y avait besoin remarquez).

Thriller érotique parcouru de scènes explicites, le scénar écrit à 4 mains fait la part belle au suspense avec en fond quelques thématiques habilement abordées (le sexe dans le couple, l’assouvissement ou non des fantasmes, les limites…), l’ensemble faisant un peu penser parfois à ces films des années 80/90 de Body Double à The Game.

 

Cerise sur le gâteau, les auteurs vous proposent une playlist de morceaux pour accompagner l'album (du coup j'ai failli me passer de trouver une B.O de mon coté mais déjà que j'en fais pas beaucoup en ce moment je me suis dit que tout de même fallait pas abuser ^^ )

 

 

Coté dessin, l’italien Lorenzo Nuti revient à l’érotisme après son western X les Bêtes de Black City avec une évolution de style notable, notamment dans le techniques utilisées, même si j’ai trouvé ses (dé)cor(p)s plus réussis que ses visages.

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

 

C'est quoi :ABANDON

 

 

C'est de qui ? C. Mansell

 

 

La Couv':

 

 

Déjà entendu chez B.O BD? Oui.

 

 

On peut écouter ?

 

 

 

Ca donne Quoi ?  Si on n’est clairement pas dans le meilleur de la production du compositeur de Requiem For a Dream, Abandon, petit thriller psychologique (ah tiens, encore !) sans prétention, laisse néanmoins entendre les gimmicks habituels de son auteur.

Musique électro acoustique, chœurs éthérés (interprétés par Kathy Holmes herself), ambiances hypnotiques et piano solo…l’ensemble a tout de même énormément de mal à décoller et tourne vite en rond.

 

 

Quelques pistes arrivent tout de même à tirer leur épingle d’un jeu plutôt monotone, mais, l’un dans l’autre, l’aspect lambda de cette B.O passe plutôt bien sur Adan, la musique permettant de se concentrer sur les propos scientifiques parfois pointus des dialogues.

 

 

 

 

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23 mars 2019 6 23 /03 /mars /2019 08:39
 

 

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi ?  LA PLANETE AUX CAUCHEMARS

 

 

C'est de qui ? Pion et Sapin

 

 

La Couv':

 

Un week end avec Lovecraft 1 /  La Planète aux Cauchemars Vs.  Uss Callister

 

Déjà lus sur B.O BD? Oui, ensemble d’ailleurs.

 

 

C’est édité chez qui ? Rue de Sèvres

 

 

Une planche:

 

Un week end avec Lovecraft 1 /  La Planète aux Cauchemars Vs.  Uss Callister

 

Ca donne Quoi ? Dans l’espace, dans un futur lointain, une jeune femme désireuse de se rendre sur la planète Arkham, se voit contrainte d’emprunter un itinéraire bis qui l’amène sur Innsmouth, petite planète lugubre habitée de gens tout aussi glauques aux traits bestiaux et aux yeux globuleux.

Alors que la nuit tombe l’enfer va se déchainer pour notre pauvre héroïne !

 

Adapter Lovecraft en changeant d’époque est un concept intéressant qui, on l’a vu de par le passé, en BD notamment (et même par le même duo chez le même éditeur notamment !), est généralement payant.

 

La Planète aux Cauchemars, si elle fait très « hommage », ne déroge cependant pas à la règle, l’étrangeté et l’hostilité de planètes perdues dans l’espace étant tout à fait appropriées au malaise et à la tension des récits de l’écrivain de Providence.

 

Patrick Pion avec son style « à l’ancienne » donne un aspect Creepy à ce récit de SF tendu même si j’ai trouvé que la colo ne rendait pas toujours justice à son trait (exception faite de la scène de cauchemar très réussie).

 

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

 

C'est quoi :USS CALLISTER

 

 

C'est de qui ? D. Pemberton

 

 

La Couv':

 

Un week end avec Lovecraft 1 /  La Planète aux Cauchemars Vs.  Uss Callister

 

Déjà croisé sur le site? Oui

 

 

On peut écouter ?

 

 

Ca donne Quoi ? Touche à tout et versatile, Pemberton passe du petit au grand écran avec le même talent et, semble t-il, la même jubilation.

 

Pour cet épisode de la série Black Mirror, atypique à plus d’un titre (plus axé sur la comédie que les autres, hommages et clins d’oeils à Star Trek et Twilight Zone), il met le petits plats dans les grands en conjuguant les gimmicks des scores classiques de la SF - à grands renforts de cuivres et de percussions- et l’électronique en vogue actuellement, à base de nappes sourdes, de rythmiques sur produites et d’ambiances futuristes.

 

Le compositeur a traité ses deux aspects quasiment comme deux B.O séparées pour mieux les mélanger ensuite.

Le contraste entre les éléments synthétiques et les instruments de l’orchestre de Prague renforçant ce ressenti.

 

De la B.O de haut vol pour une adaptation spatiale, que demander de mieux ?

 

 

 

 

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Une Chronique de Fab

 

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7 juin 2016 2 07 /06 /juin /2016 11:20

 

 

 

 

 

 

LA BD:

 

 

 


C'est quoi : LES REVES DANS LA MAISON DE LA SORCIERE

 


C'est de qui : Pion & Sapin adaptent Lovecraft

 

 

La Couv':

 

 

Psychanalyse sorcière  /  Les rêves dans la maison de la sorcière  Vs.  The Curse Of Frankenstein

Déjà croisé sur le site? Le dessinateur oui (et Lovecraft aussi remarquez).

 

 

C’est édité chez qui ? Rue de Sèvres

 

 

Une planche:

 

 

Ca donne Quoi ? Walter, brillant étudiant en mathématiques aux  théorie sur les dimensions vertigineuses fait de bien perturbants cauchemars depuis quelques temps. Est-ce parce qu’il a emménagé dans l’ancienne maison de Keziah Mason, la sorcière de triste renommée ? Alors qu’il semble s’enfoncer de plus en plus dans ses délires paranoïaques, les preuves de la tangibilité de ses terreurs nocturnes s’amoncèlent dangereusement.

 

En grand fan du maître du fantastique qu’était Lovecraft, c’est toujours avec plaisir que j’accueille une adaptation d’une de ses nouvelles en BD. Si La Maison de la Sorcière, dont les auteurs de l’album ont repris le titre original, ne fait pas partie des histoires les plus marquantes de HPL, elle n’en possède pas moins le potentiel de suspense et d’effroi propre à la majeure partie de sa production.

 

Intéressante idée de transposer l’intrigue de l’Arkham de 1930 au Paris de nos jours, même si, au final l’impact sur l’intrigue est moindre. Mon gros bémol perso vient de la surabondance de texte de « voix-off » -au détriment des phylactères- parfois redondant des images et qui alourdit quelque peu la fluidité de lecture.

 

Coté dessin, l’ambiance lovecraftienne a clairement inspiré Patrick Pion dont le trait anguleux et nerveux se prête bien au genre. Mention spéciale également aux séances cauchemardesques, laissées en crayonnés noir et blanc, et à la mise en page de certaines planches qui n’est pas sans faire penser à l’architecture de la maison.

 

 

 

LA MUSIQUE

 

 

 

C'est Quoi ? THE CURSE OF FRANKENSTEIN

 

 

C'est de Qui ?   James Bernard

 

 

La couv' 

 

 

Déjà entendu chez B.O BD ? Très souvent.

 

 

On peut écouter?

 

 

 

Ca donne Quoi ? Premier film en couleur de la Hammer mais surtout premier de la franchise Frankenstein qui verra une flopée de suites plus ou moins inspirées (Bernard assurera les B.O de trois d’entre eux), ce Curse of Frankenstein est également celui qui lancera le style Hammer Horror, avec, dés l’année suivante les adaptations de Dracula puis de la Momie.

 

Dream team avec Terence Fisher à la real, Peter Cushing en Frankenstein et le future Dracula, Christopher Lee pour jouer la créature, le film est mis en musique par James Bernard, qui oppose à une réalisation relativement classique pour ne pas dire austère, une B.O grandiloquente, parfois limite outrancière où les cordes stridentes atteignent des hauteurs vertigineuses secondées par des percussions grondantes.

 

S’il exploite quelques passages d’une de ses précédentes œuvres, Bernard, à qui, après les deux Quatermass (entendus chez nous), la production a confié un orchestre un brin plus conséquent, définit ce qui sera le son de la Hammer pour les années à venir et que nombre de compositeurs pillera à loisir.

 

 

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Une chronique de Fab

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