18 février 2017 6 18 /02 /février /2017 16:29

 

 

 

 

LA BD:

 

 

 

C'est quoi : PROIES FACILES

 

 

C'est de qui ? Prado

 

 

La Couv':

 

Méfiez vous du 3° Age  /  Proies Faciles Vs.  Blood

 

Déjà croisé chez nous? Non.

 

 

C’est édité par : Rue de Sèvres.

 

 

Une planche:

 

Méfiez vous du 3° Age  /  Proies Faciles Vs.  Blood

 

Ca donne Quoi ? La misère humaine est exploitée partout de la même façon. Ainsi, comme en Europe du Nord ou aux Etats Unis, les scandales financiers liés à l’immobilier ou a des placements foireux conseillés par des groupes bancaires sont monnaie commune (si l’on peut dire) et les responsables sont rarement punis.

 

C’est à partir d’un fait divers découlant de cette situation que Miguelanxo Prado a décidé d’écrire ce polar urbain et social, enquête à mi-chemin entre la série TV nerveuse et la chronique sociétale désabusée.

 

Plusieurs employés de différentes banques, à des postes plus ou moins hauts placés, meurent dans d’étranges circonstances les uns à la suite des autres. Bientôt le duo de policiers mis sur le coup découvre qu’ils ont tous été victimes d’un empoisonnement. Remonter le fil de meurtres  aussi inhabituels ne va pas être une mince affaire et bientôt le lien semble être une arnaque financière d’envergure.

 

Un peu comme son compatriote Canales quelques mois plus tôt, déjà chez Rue de Sèvres, Prado livre un album où des personnes âgés se rebellent contre une société gangrénée qui les spolie, dans un noir et blanc très expressif aux ombrés d’une rare maîtrise. Un one-shot à la croisée des genres prenant de bout en bout.

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE

 

 

 

C'est Quoi? BLOOD

 

 

C'est de Qui ? D. Pemberton

 

 

La couv'

 

Méfiez vous du 3° Age  /  Proies Faciles Vs.  Blood

 

Déjà entendu sur B.O BD? Oui, une fois au moins.

 

 

On peut écouter? Pas d’extraits vidéo, voici donc un lien audio, et la bande annonce du film :

 

Ca donne Quoi ? S’il a démontré il y a peu sa capacité à produire une musique funky très marquée 70’s sans pour autant être un pastiche pur et simple, et s’être également illustré sur de la B.O d’épouvante (on y reviendra à l’occasion) le britannique Daniel Pemberton est tout à fait capable de faire de l’underscoring de néo-noir.

 

Sur un scénario très sombre (deux flics, frères de surcroit, forcés d’enquêter sur  un crime qu’ils ont eux même commis) il tisse une toile complexe malgré les apparences où l’émotion le dispute au suspense le tout dans une économie d’effets manifeste.

 

Les cordes sont essentiellement employées dans les graves, un piano s’invite de temps à autre sur certaines pistes,  quelques arrangements électroniques et pas mal de percussions discrètes viennent compléter une partition originale et efficace, très à propos pour ce Proies Faciles.

 

 

 

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Une chronique de Fab

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20 janvier 2017 5 20 /01 /janvier /2017 08:14

 

 

Si Tintin retourne chez les Soviets et en voit de toutes les couleurs, ce n'est pas le seul à avoir à faire aux révolutionnaires Russes.

 

La preuve, deux nouveautés ce mois ci se déroulent pendant la même période historique, consacrons leur donc la journée, elles en valent bien la peine.

 

 

 

 

LA BD:

 

 


C'est quoi : KAMARADES. TERRE PROMISE

 


C'est de qui : Goust, Dusséaux et Abtey

 

 

La Couv':

 

Soviet Système  /  Kamarades  Vs.  Richard III

 

Déjà croisé sur le site? Oui, sur les tomes précédents.

 

 

C’est édité chez ? Rue de Sèvres

 

 

Une planche:

 

Soviet Système  /  Kamarades  Vs.  Richard III

 

Ca donne Quoi ?  Notre improbable couple ne tient pas longtemps planqué au milieu des Rouges et les voilà à nouveau en cavale. Passés en Pologne pour retrouver la mère de Volodia ils combattent les Russes aux cotés des autochtones…mais c’est compter sans la fatalité et, surtout, l’acharnement de Staline qui a juré la perte des Romanov.

 

Un troisième et dernier volet qui, une fois passée la surprise/légère déception du second m’a bien plus emballé et qui donne à la petite histoire dans la grande, lue dans sa totalité, un vrai panache d’aventure historique mélodramatique mais épique.

 

Le trait, je le redis, est vraiment à mon sens le gros point fort de Kamarades et l’on espère retrouver très vite Mayalen Goust sur un prochain projet !

 

 

 

 

LA MUSIQUE

 

 

 

C'est Quoi ? INCIDENTAL MUSIC TO RICHARD III

 

 

C'est de Qui ? J. Vogel

 

 

La couv'

 

Soviet Système  /  Kamarades  Vs.  Richard III

 

Déjà croisé dans le coin?  Non

 

 

On peut écouter? Aucun extrait vidéo de la pièce, mais vous pouvez avoir un aperçu de chaque piste par là.

 

 

Ca donne Quoi ? Le compositeur d’origine juive Jaromir Vogel (à propos duquel je vous met au défi de trouver un semblant d’informations, que ce soit en français ou même en anglais), a été commissionné pour écrire les musiques d’accompagnement de toute une série d’adaptations des grandes pièces shakespeariennes présentées au Château de Prague il y a quelques années.

Pour son Richard III s’il s’inspire de la musique d’époque, instrumentale et chantée, qu’il retranscrit de manière inventive (les percussions font très métalliques par exemple), il n’en oublie pas moins, à la manière d’un Rosza au cinéma ou d’un John Zorn dans le jazz (oui, je sais, l’écart est audacieux !), ses origines et insuffle dans sa partition des mélodies et arrangements folkloriques parfois surprenants mais toujours bien amenés.

Composée essentiellement de  thèmes dédiés aux principaux protagonistes cette « B.O » est un intéressant exemple de musique aux confluents des genres et des influences qui, grâce à un caractère intemporel métissé a fort bien accompagné cette conclusion tragico-romantique d’une épopée russe.

 

 

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Une chronique de Fab

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18 janvier 2017 3 18 /01 /janvier /2017 08:17
Comment chroniquer un excellent album  en musique?  / Astrid Bromure Comment épingler l'enfant sauvage?  Vs.  How to steal a million

 

 

 

 

LA BD:

 

 

 


C'est quoi : ASTRID BROMURE. COMMENT EPINGLER L’ENFANT SAUVAGE.

 


C'est de qui F. Parme

 

 

La Couv':

 

Comment chroniquer un excellent album  en musique?  / Astrid Bromure Comment épingler l'enfant sauvage?  Vs.  How to steal a million

 

Déjà lu sur le site ? Oui, sur les deux tomes précédents.

 

 

C’est paru chez qui ? Rue de Sèvres

 

 

Une Planche :

 

Comment chroniquer un excellent album  en musique?  / Astrid Bromure Comment épingler l'enfant sauvage?  Vs.  How to steal a million

 

Ça donne Quoi ? Planquez- vous, Astrid s’ennuie, et Astrid veut un petit frère ! Devant le refus de ses parents, et - vous la connaissez !- jamais à court de ressources, elle va faire embarquer tout son petit monde   au Gabokonga, contrée africaine peuplée de pygmées où elle va rencontrer un enfant sauvage.

Planquez-vous, Astrid est amoureuse !

 

Le troisième tome de la délicieuse série de Fabrice Parme apporte une nouvelle dimension avec cette touche d’exotisme et une aventure en « extérieur ». Le changement fonctionne à merveille, donnant à l’auteur l’occasion de développer l’humour imparable déjà bien présent sur les deux premiers, mais aussi son personnage principal (avec entre autre une présence plus marquée des parents) qui n’est plus simplement l’adorable petite peste mais gagne en profondeur en dévoilant ses sentiments naissants. Le tout toujours dans ce superbe style graphique qui n'est pas sans évoquer les classiques old school de l'animation comme de l'illustration.

 

Un régal de lecture pour les grands et les plus jeunes.

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE

 

 

 

C'est Quoi ? HOW TO STEAL A MILLION

 

 

C'est de Qui ? J. Williams

 

 

La couv'

 

Comment chroniquer un excellent album  en musique?  / Astrid Bromure Comment épingler l'enfant sauvage?  Vs.  How to steal a million

 

Déjà croisé dans le coin? Oui.

 

 

On peut écouter?

 

Ca donne Quoi ? Ah, les grands esprits ! Alors que je furetais du coté des B.O de l’adaptation « live » de Tintin et de Catch me if you can, toutes deux composées par John Williams, je me suis souvenu que Fabrice Parme, lors de la chronique du premier volet d’Astrid Bromure, avait évoqué les musiques qu’il écoutait quand il réalisait les albums de sa chipie.

 

John Williams et ce How to steal a million y figuraient en bonne place, et je me suis dit “et bien pourquoi pas ?! » Et j’ai bien fait car l’on retrouve en substance dans ce très remuant score –l’un des tout premiers du compositeur-  les prémices de pas mal de choses des deux envisagés précédemment.

 

Outre une ambiance sixties agréable, mâtinée d’une ambiance qui fait quasi dessin animé.

Les cuivres sont à la fête au point que l’on parfois l’impression d’entendre de la musique de cirque (et que le fantôme de Nino Rota plane sur certaines pistes), ce qui, pour une aventure dans la jungle, se révèle fort amusant.

 

Même la bluette chantée à plusieurs voix, écoutée sur la conclusion de la BD, apporte une touche encore plus fun à la scène du « baiser ».

Doublement merci à Fabrice Parme pour le coup !

 

 

 

 

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Une Chronique  de Fab

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29 novembre 2016 2 29 /11 /novembre /2016 17:27

 

 

 

Ca y est le compte à rebours est commencé puisque dans moins d’un mois aujourd’hui le vieux barbu sera passé et aura laissé au pied du sapin BD et autres présents…enfin si vous avez été bien sages toute l’année évidemment.

 

Pour éviter les mauvaises surprises, B.O BD va vous proposer au fil des semaines, une poignée d’idées cadeaux à offrir ou, mieux, à suggérer à celles et ceux qui voudraient vous faire plaisir.

(Et on dit merci qui ?!)

 

 

 

 

LA BD:

 

 

 

C'est quoi : UNE ANNEE DANS LE CHATEAU DES ETOILES

 

 

C'est de qui ? Alex Alice

 

 

La Couv':

 

Dans la hotte de B.O BD, Episode 1.

 

Déja croisé sur le site? Oui, souvent.

 

Pour les amateurs la série a même un site dédié!

 

C’est édité chez qui ? Rue de Sèvres

 

 

Une image:

 

Dans la hotte de B.O BD, Episode 1.

 

Ca donne Quoi ? La série aussi ambitieuse que réussie d’Alex Alice chez Rue de Sèvres , Le Château des Etoiles,  a la particularité d’être déclinée en deux versions : Des Gazettes  grand format qui proposent les  histoires par épisode ainsi que des bonus et des albums où sont regroupés les chapitres en question.

 

Nous avons chronique ces derniers qui nous ont plus enthousiasmé les uns que  les autres et c’est donc avec  un grand plaisir mêlé de curiosité que j’ai ouvert le coffret proposé ce mois ci par l’éditeur : Une année dans le Château des Etoiles.

 

Outre la nouvelle Gazette, septième du nom,  qui propose la première partie de l’album à paraître l’an prochain, on y trouve également un superbe calendrier perpétuel -qui fera une alternative avantageuse à celui du facteur ou des pompiers n'est ce pas!- et des illustrations où des guests aussi variés que prestigieux donnent leur vision de la série  et  un éthernef  (le vaisseau de l’histoire) à faire soi même (que ma fille me tanne de construire d'ailleurs!)

 

Goodies luxe que les amateurs de l’œuvre d’Alex Alice apprécieront sans nul doute !

 

 

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Une chronique de Fab

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18 octobre 2016 2 18 /10 /octobre /2016 10:34

 

 

 

 

LA BD:

 

 


C'est quoi ? INFINTY 8.  LES COMICS.

 

 

C'est de qui : Zep, Trondheim coté scénars et Bertail & Vatine aux dessins.

 

 

Une Couv':

 

 

Infiniment Fun  /  Infinity 8  Vs.  The Cosmic Man

 

Déjà lus chez nous? Certains oui.

 

C’est édité chez qui ? Rue De Sèvres.

 

Une planche:

Infiniment Fun  /  Infinity 8  Vs.  The Cosmic Man

 

Ca donne Quoi ? Trondheim et Vatine, deux pointures de la Franco-Belge de ces dernières années (soyons fous, étendons même aux  deux dernières décennies) associent leurs talents chez Rue de Sèvres, l’éditeur qui commence à compter dans le paysage BD, pour créer Infinity 8, une série concept de SF à grand spectacle en huit albums et autant de personnage principal. 

 

Les deux premiers épisodes sortent cette année, sous forme de comics à l’américaine, découpés en épisodes.

 

Jetons y un œil :

 

Romance et Macchabés annonce la couleur avec un titre résolument série B déconnante nous présente Yoko Keren, une agente « badass » que son libidineux capitaine envoie en mission pour inspecter un immense amas composé de débris de différents vaisseaux et planètes. C’est ce moment que choisissent les Kornaliens, peuplade extraterrestre de l’Infinity 8 pour se rebeller et faire une sortie. Entre son enquête et un kornalien collant tombé amoureux d’elle, notre héroïne ne va pas l’avoir facile.

 

 

Infiniment Fun  /  Infinity 8  Vs.  The Cosmic Man

 

Le second récit, Retour Vers le Furher, (dont les épisodes seront disponibles fin octobre puis début et fin novembre), avec là aussi un titre aussi osé qu’explicite, a pour protagoniste la non moins dure à cuire Stella Moonkicker qui chaperonne bon gré mal gré des allumés fans du III° Reich qui vont mettre la main sur la tête d’Hitler (clin d’œil probable aux débuts d’Hellboy!), là aussi on navigue entre grindhouse et décalage délirant.

 

 ​​Coté graphismes on est aussi dans du très bon, référencé comme il se doit à une certaine culture comics US : Romance et Macchabées avec ses clins d’œil à Moebius et Kirby, Retour vers le Fürher, et ses immensités spatiales qui ne sont pas sans faire penser parfois à Corben, et, que ce soit Bertail ou Vatine, les dessinateurs remplissent leur cahier des charges quasiment sans fautes.

 

Verdict, Infinity 8, et sa version comics collectors, est une bonne dose de fun décalé comme on les aime, ce que j’attendais de la part de Comix Buro en parallèle des adaptations de Wul chez Ankama plus « sérieuses » mais tout aussi pulp. Vivement la suite.

 

 

Infiniment Fun  /  Infinity 8  Vs.  The Cosmic Man

 

 

 

LA MUSIQUE

 

 

C'est Quoi ? THE COSMIC MAN

 

 

C'est de Qui ? P. Sawtell & B. Shefter

 

 

La couv' 

Infiniment Fun  /  Infinity 8  Vs.  The Cosmic Man

 

Déjà entendu sur B.O BD ? Oui, ensemble et séparément.

 

 

On peut écouter?

 

 

Ca donne Quoi ? Sentant que la série Z fauchée et très oubliable (probablement déjà à l’époque) The Cosmic Man avait besoin d’une B.O qui allait la sortir de sa médiocrité, le duo Sawtell et Shefter fait preuve d’une belle ingéniosité en allant rajouter à leur orchestre minimaliste (au sens propre !) toutes sortes de sonorités étranges via des instruments inhabituels comme le thérémine, le violon électrique, une orgue ou encore diverses percussions.

 

Atmosphère effrayante à souhait, entre film d’horreur cheap et science fiction old school, mais bien plus originale que la quasi-majorité de ce qui est sorti à cette époque (et même après) dans le genre, cette galette où figure foison de pistes dont pas mal contiennent également des bruitages du film, fait une bande-son tout à fait honorable à ces bons débuts d’Inifinty 8.

 

 

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Une chronique de Fab

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  • : "...ces illustrations sonores. On apprend toujours quelque chose avec elles. Y compris sur des œuvres qu'on a soi-même écrites." Serge Lehman. (La Brigade Chimérique, Metropolis, L'Homme Truqué)
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