LA BD:
C'est quoi : L’HOMME QUI N’AIMAIT PAS LES ARMES A FEU. LA LOI DU PLUS FORT
C'est de qui ? Lupano & Salomone
La Couv':
Déja croisé chez nous? Oui, ensemble sur le tome précédent.
C’est édité chez qui ? Delcourt
Une planche:
Ca donne Quoi ? Tout notre petit monde est réuni à Washington, en plein débat sur la réévaluation des terres indiennes. Margot est en cavale, pistée à son insu par un Knut assoiffé de revanche, Byron se retrouve sans rien mais a la lumineuse idée de renouer avec son ancien partenaire et ami tandis que notre quatuor d’idéalistes, en possession des lettres de Madison, veut faire pression sur le Congrès.
La course (poursuite) pour tirer profit des documents sur la législation sur les armes à feu s’achève enfin dans ce quatrième tome; si tout un chacun est prêt à tout ou presque pour arriver à ses fins, cette conclusion va s’avérer riche en rebondissements et certains de nos protagonistes, Byron en tête, vont y laisser des plumes, victimes de leur propre soif de réussite.
Entre humour et cynisme L’Homme qui n’aimait pas les armes à feu se termine en beauté et son ton doux amer la classe dans les réussites du genre de son scénariste, au coté de Communardes ou Le Singe de Hartlepool.
Comme souvent, il a su bien s’entourer coté dessin, le trait semi réaliste pétillant et détaillé de Paul Salomone étant un des atouts majeurs de la série.
LA MUSIQUE
C'est Quoi ? BONANZA
C'est de Qui ? D. Rose
La couv'
Déjà entendu sur B.O BD? Non
On peut écouter?
Ca donne Quoi ? Un de mes premiers souvenirs de western, probable pierre angulaire de ma passion pour le genre, est très certainement la diffusion sur Antenne 2 (aujourd’hui France 2) de la série TV Bonanza, où la famille Cartwright, au milieu du Nevada, défendait son petit carré de tranquillité vachère.
C’est le compositeur attitré du studio de l’époque, David Rose, qui, entre autre chose, écrivit les illustrations musicales de plus d’une soixantaine d’épisodes. Rompu à la musique de « remplissage », et à la diversité des genres, s’il livre bien une poignée de thèmes aux accents westerns très réussis, le reste de la galette, réinterprété ici par un grand orchestre, fait plus passe partout coté genre.
Néanmoins l’ambiance générale reste bon enfant et l’humour et la légèreté sont les ambiances prédominantes ce qui, le coté désuet en prime, en fait une B.O que je ne saurais trop vous recommander pour ce dernier volet de L’Homme qui n’aimait pas les armes à feu.
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Une Chronique de Fab