21 juin 2016 2 21 /06 /juin /2016 08:29

 

 

 

 

LA BD:

 

 


C'est quoi : WHITE TRASH

 


C'est de qui : Rennie & Emond

 

 

La Couv':

Welcome to the jungle!  /  White Trash  Vs.  Apetite For Destruction

Déjà croisé sur le site? Non

 

 

C’est édité chez qui ? Ankama

 

 

Une planche:

 

 

Ca donne Quoi ? Imaginez mettre Elvis Presley, de retour sur terre, et un sosie d’Axl Rose dans une cadillac flashy à souhait et lâcher les deux énergumènes sur les routes américaines direction la ville du vice, Vegas, où le King est censé faire un concert de come back pour « payer » sa résurection.

Leur périple, sorte d’Easy Rider destroy des 90’s avec des pointes de Mad Max ( !), va bien entendu être parsemé d’embuches et de rencontres aussi trash que délirantes.

 

Si ce titre, exhumé par les éditions Ankama ne brille pas par la profondeur de son scénario, il faut lui reconnaître un franc capital sympathie et une tendance à la déconne des plus assumée.

Le dessin, qui fait furieusement penser à celui de Simon « Slaine » Bisley tend à faire de cette (re)découverte un moment de lecture jouissif et jubilatoire.

 

 

 

 

LA MUSIQUE

 

 

 

 

C'est Quoi ? APETITE FOR DESTRUCTION

 

 

C'est de Qui ? Guns n’ Roses

 

 

La couv' 

 

 

Déjà croisé chez nous ? Non

 

 

On peut écouter?

 

 

Ca donne Quoi ? Of course le design du compère du King réssucité m’a tout de suite inspiré pour la « B.O » à marier à ce White Trash.

 

Premier véritable album des Guns N’ Roses, qui feront au moins autant de bruits dans la stratosphère rock par leurs excès en tous genres que par leur (maigre) discographie, Apetite For Destruction est une pierre angulaire du Rock des années 80. Si pas forcément considéré comme une réussite à sa sortie, l’album sera au fil du temps reconnu du public comme des critiques et s’imposera dans toutes les discos idéales des spécialistes et amateurs divers.

 

Du brulot Welcome to the jungle, qui ouvre les hostilités, en passant par le Mr Brownstone et sa rythmique roulante, jusqu’à l’hymne de stade Paradise City, aucune faute de gouts sur cette galette culte qui rythme les errances de nos deux anti-héros.

 

 

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Une chronique de Fab

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12 juin 2016 7 12 /06 /juin /2016 17:14

 

 

Quelle meilleure conclusion pour un cycle Rock que l'évocation du mythique Métal Hurlant, revue à nulle autre pareille que même les States nous ont piqué.

 

 

 

La revue des rêves perdus

 

 

Quel est le point commun entre : Moebius, Philippe Druillet, Richard Corben, Jean-Claude Gal, Romain Slocombe, Alexis, Gotlib, Nikita Mandryka, Jacques Tardi, Enki Bilal, Caza, F’murr, Jean-Claude Forest, Yves Got, Jacques Lob, Paul Gillon, René Pétillon, Francis Masse, Serge Clerc, Frank Margerin, Dominique Hé, Chantal Montellier, Michel Crespin, Denis Sire, Vaughn Bodé, Al Voss, Sergio Macedo, François Schuiten, Daniel Ceppi, Hugo Pratt, Luc Cornillon, Yves Chaland, Jeronaton, Alejandro Jodorowski, Tramber, Jano, Loustal, Dod, Ben Radis, Jean-Louis Floch, Jacques Terpant, Arno, Max, Pierre Ouin, Didier Eberoni, Philippe Glauckler, Beb-Deum, Pierre Clément, Charles Burns, Silvio Cadelo, Laurent Theureau ou encore Michel Pirus ?

 

Ils ont tous, à un moment de leur carrière, vendu leur âme à.... 

 

 

En janvier 1975, quatre Humanoïdes Associés - un critique érudit transfuge de Pilote, deux dessinateurs de génie et un homme d’affaire - désireux de prolonger l’expérience de publication initiée quelques mois plus tôt, avec la fondation de leur propre maison d’édition, lancent une revue trimestrielle de science-fiction. Avec son titre rutilant ô combien évocateur, forgé par le dessinateur Nikita Mandryka (futur créateur de L’Echo des Savanes), la fusée Métal Hurlant est propulsée dans la stratosphère d’une presse francophone, alors en pleine ébullition.

 

Publiant dans un premier temps les œuvres des deux pères co-fondateurs, Druillet et Moebius, Jean-Pierre Dionnet met également en avant un artiste américain dont les travaux ont déjà connus l’honneur d’une publication française, trois ans plus tôt, dans les pages d’Actuel, un certain… Richard Corben. De son côté, le rédacteur en chef s’investit en tant que scénariste inspiré dans une collaboration avec le talentueux Jean-Claude Gal : Les Armées du Conquérant.       

 

Dès ce premier numéro maquetté par Etienne Robial, dont le bébé Futuropolis, conçu avec Florence Cestac, vient juste de venir au monde… de l’édition, l’esprit Métal est forgé. Il ne fera que s’affirmer par la suite, pour transformer la revue en un véritable accélérateur de particules créatrices dans lequel se percuteront dessinateurs chevronnés, nouveaux talents et artistes étrangers.

 

En 1976, l’arrivée du co-pilote Philipe Manœuvre, amicalement prêté par l’équipage de Rock & Folk, va permettre de concentrer l’essence rock qui percolait déjà dans les pages ultra graphiques et les diverses chroniques littéraires et musicales, pour mieux le réinjecter dans le moteur de la Machine à rêver… non sans connaître quelques explosions en cours de route.

 

 

Par la suite, Métal Hurlant donnera naissance à plusieurs versions étrangères, dont un pendant américain (Heavy Metal) qui se détachera rapidement de son modèle, ainsi qu’à quelques tentatives de revues parallèles (Zoulou, Rigolo !, Métal (Hurlant) Aventure) dont aucune ne perdurera. Délaissé par Dionnet et Manœuvre, attirés par les sirènes du PAF, Métal entamera un lent déclin, à partir du milieu des années 80, qui le mènera, en juillet 1987, plombé par des finances mal en point, au terme de son voyage extraordinaire.

 

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Le Livre Sans Images / Métal Hurlant (1975-1987) : La Machine à rêver

Il y a un peu quelque chose du Rashomon de Kurozawa dans Métal Hurlant (1975-1987) : La Machine à rêver, élaboré pendant plus de dix ans par Gilles Poussin et Christophe Marmonnier. Plutôt que de livrer un historique plan-plan de la revue, leur ouvrage se présente comme une somme de témoignages, regroupés selon diverses thématiques. Donnant la parole à tout le casting qui a participé, de près ou de loin, à l’aventure, mais également aux épouses, secrétaires d’édition et de direction, à la maquettiste, l’attachée de presse, l’imprimeur, les actionnaires, le directeur artistique… j'ai oublié personne ?!... les deux journalistes permettent ainsi à chacun de reconstruire et d’interpréter comme il le sent l’odyssée éditoriale d’un OVNI culturel français. Au-delà de cet effort à l'exhaustivité exemplaire, ils ressuscitent également une époque d’intense ébullition et de liberté artistique qui paraît lointaine aujourd’hui… très lointaine. 

 

Comme le résume très bien Mandryka (la boucle est bouclée) : « Ce n’est pas Métal qui est mort, c’est une époque. […] Nous sommes peu à peu rentrés dans une nouvelle phase de l’histoire de la BD, la phase industrielle. Là, c’était vraiment fini, il n’y avait plus de raison de vivre, place aux albums dans les supermarchés, exit les journaux ! ». La mise en hibernation récente de Aaarg !, tentative réussie de renouer avec l’esprit défricheur et irrévérencieux de Métal, lui donne malheureusement raison et vient confirmer, si besoin en était, que nous vivons toujours dans cette triste ère glaciaire de l’industrialisation culturelle.     

 

 

 

Evoquons, pour conclure, cette ère bénie avec un extrait de l'émission L'Impeccable dans laquelle un Dionnet et un Manoeuvre, très fringants, font parler le regretté Yves Chaland de ses amours franco-belge. Séquence émotion ! 

 

 

 

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Une chronique de Lio

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bobd - dans Magazine Rock
11 juin 2016 6 11 /06 /juin /2016 19:41

 

 

 

 

LA BD :

 

 

C'est quoi ?  SHEYTAN

 

 

C'est de qui ? Viravong

 

 

La Couv’ :

Rock n' BD  /  Sheytan  Vs.  Phantom Of The Paradise

Déjà lu sur B.O BD ? Non

 

 

Une Planche :

 

 

Ca donne quoi ? Jeff, Fabster et Barbek triplent leur terminale. Le soir de la rentrée, ils se font un joint avec un flyer du groupe de rock féminin Scalp… et ils voient le fantôme de Frank Zappa leur apparaître : hallucination due à l'herbe? Il semble que non. Frank veut leur faire monter un groupe de rock. Mais le rock en 2007, c'est la honte et personne ne connait Frank dans leur entourage? Est-il  métal, Hard, Trash, Death, Speed, Rap…? Rock, mais c'est pour les maisons de retraite!

 

Pour mieux comprendre, ils vont à un concert où un groupe bien propret se fait casser (au sens propre) par le groupe Fracture Faciale dont le chanteur Fernand est une grosse brute. Au vu de la transe du public face à ce groupe, les 3 losers décident de suivre Frank et de se mettre au rock.

 

S'ensuivent quelques péripéties avec recrutement de Hakan, frère de Barbek, comme bassiste et de Gouloush, ex-vendeur de vinyles, comme manager. Gouloush s'est laissé convaincre par le fantôme de Bonzo de Led Zeppelin. Pour obtenir les clés du hangar où le matériel est planqué, il leur faut supporter le fils du proprio, Diamond, comme chanteur. Heureusement, la rencontre avec le Pr Musette va faire de Jeff le meilleur batteur (par un combat contre un singe). Fernand s'avère être un cyborg créé dans le passé par le prof… un concentré de rock! Toute l'équipe en reprendra le contrôle lors d'un concert en plein air… avec l'aide d'un éclair!

 

 

Donc une histoire bien déjantée mais quand même très rock. La fin est délirante avec un congrès de fantômes de musiciens fantômes prenant sous leurs protections divers artistes… tout cela sous contrôle du King! Je laisserai Viravong responsable de ses choix d'appariements vivants-fantômes!

 

 

Les dessins sont expressifs et les personnages plutôt sympas, alors ne boudez pas cet album et tentez de le trouver en brocantes ou en médiathèques.

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE

 

 

 

C'est Quoi? PHANTOM OF THE PARADISE

 

 

C'est de Qui ? P. Williams

 

 

La couv' 

 

 

Déjà croisé sur le site? Non

 

 

On peut écouter?

 

Ca donne Quoi ? Pour être honnête avec vous, c'est plus la BO que je voulais vous faire connaître que l'album.

 

Ce film de Brian de Palma a surpris beaucoup d'amateurs de fantastique venus voir un prix d'Avoriaz, festival du film fantastique. Mais c'est une histoire basé sur quelques grands mythes fantastiques : Swan, le producteur de la maison de disques Death Records, a passé un pacte avec le diable- comme Faust - et c'est une bande vidéo qui vieillit à sa place (hommage au  Portrait de Dorian Gray). Il vole la musique du compositeur Winslow Leach, une cantate sur Faust, pour l'inauguration de sa salle de spectacle, le Paradise. Winslow, défiguré par une presse à vinyle, se cache dans le Paradise et décide de se venger de Swan (voici le fantôme de l'opéra). L'amour de Winslow est une jeune chanteuse, Phoenix, mais Swan lui volera aussi.

 

Mais y-a-t-il quelque chose reliant BO et album? Oui, il y a une scène qui colle parfaitement avec la fin de l'album : Fernand, le cyborg, est foudroyé par un éclair dans l'album et Beef, le chanteur défoncé, se prend un éclair en lampes électriques et flambe sur scène… Tiens donc, Viravong se serait-il laissé influencer par le film?

Ou encore quand le groupe sur scène, maquillé dans le genre Kiss en noir et blanc, chante "Somebody super like you" en récupérant des morceau de spectateurs cousus ensemble et mis dans un sarcophage pour créer l'homme parfait : Beef... qui ne le restera pas longtemps.

 

C'est une BO qui oscille entre soft rock et hard rock (avec Beef) et qui inclut 2 slows… dont "Old Souls" qui est un de mes slows préférés… (j'ai des excuses, j'avais à peine 20 ans à la sortie en France). L'ensemble voudrait sonner comme une pièce à Broadway et c'est finalement ce qui dessert parfois, aujourd'hui, à la ré-écoute, l'album en tant que tel.

 

Paul Williams a composée toutes les musiques du film et Brian de Palma l'a convaincu de jouer le rôle de Swan. Il a été brillant dans les 2 rôles. Il est plutôt connu comme acteur de séries télévisées que comme compositeur en France. C'est une personnalité brillante mais difficile à mettre dans une case précise.

 

 

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Une chronique de Gen

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11 juin 2016 6 11 /06 /juin /2016 07:44

 

 

Si d’habitude je demande expressément à mes collègues de B.O BD d’utiliser principalement de la musique instrumentale, il arrive, de temps à autre, qu’ils passent outre mes directives et proposent des albums avec chant, souvent dans le rock et ses multiples dérivés. (Je vous rassure ils sont ensuite sévèrement chatiés!)

 

Puisque nous sommes un site qui plébiscite BD et Musique, nous vous proposons ce week-end un premier mini cycle Rock et BD avec des choses fort variées et, coté musique, du rock of course… Mais là c’est permis !

 

 

 

LA BD :

 

 

 

C'est quoi ?  NOCTURNO

 

 

C'est de qui ? Tony Sandoval

 

 

La Couv’ :

 

Rock n' BD  /  Nocturno  Vs.  Tommy

C'est édité chez qui ? Paquet – collection calamar

 

 

Déjà vu chez nous? Oui.

 

 

Une Planche :

 

 

Ca donne quoi ? Nocturno est-il mort ou vivant? Il est perdu dans une forêt et une esprit du vent décide de lui raconter l'étrange voyage de Seck… Qui est Seck? Si l'on en croit Rojo, le guitariste à 6 doigts de Kraneus, Seck est le meilleur chanteur qu'il ait connu. Si l'on demande à Karen, la journaliste, Seck est peut-être bien un fantôme. Mais elle va tomber amoureuse de cet étrange garçon qui fait grimper Kraneus en favori du concours de groupes de métal avec la chanson vent nocturne. Comme le monde du Métal est impitoyable, un groupe rival, Fuego Negro, va éliminer la concurrence en tuant Rojo et jetant Seck dans une rivière.

 

Dans la 2e partie du récit de l'esprit, elle explique que Nocturno a pris possession de Seck et lui a volé 5 ans de sa vie. À la suite d'évènements graves et étranges (je résume), Seck intègre un autre groupe auquel il va apporter son génie et sa légende. Il remontera sur scène et retrouvera Karen.

 

 

Difficile de résumer ce gros album de plus de 200 pages où l'on retrouve quelques thèmes favoris de Tony Sandoval : la musique, les monstres (humains et non-humains), l'amour fusionnel, la mort et tout ce qu'il y a de fantastique autour (fantômes, squelettes,…).

 

Karen est aussi blonde que Seck est brun, mais je crois que la majorité des héroïnes (vivantes) de Tony Sandoval ont des chevelures blondes ou blanches. Elle est fluette d'aspect, mais elle est très forte en réalité. Elle est l'opposé de Seck qui est extrêmement fragile sans elle. Et le lien qui les relie est si fort que seule la mort peut le briser.

 

 

Tout cela donne un superbe opéra visuel où noir et blanc (pour les parties Nocturno) et couleurs se mêlent, où les cases se rebellent pour ne pas rester sagement rectangulaires et ne pas remplir les pages en entier ou se superposer… Du pur Sandoval, quoi!

 

 

 

 

LA MUSIQUE :

C'est Quoi ? TOMMY

 

 

C'est de Qui ? The Who

 

 

La couv'

 

 

On peut écouter ? :

Ça donne quoi? : Un opéra rock face à un opéra visuel, cela allait de soi! Alors certes Tommy n’est pas à proprement parler le premier opéra-rock, mais il est unanimement reconnu comme tel et, surtout, c’est l’œuvre qui a propulsé The Who, l’un des groupes majeurs des années 1960-1970, sur le devant de la scène.

 

Outre une histoire assez barrée,  Tommy contient une poignée de tubes imparables, et  des mélodies pop-rock parfois brillantes même si souvent calibrées. Les Who insufflent à leur composition ambitieuse un air de renouveau (pour l’époque s’entend, l’album a tout de même vieilli) via une instrumentation puissante et un travail sur l’harmonie alors peu entendu dans le genre.

 

De plus, Seck et Tommy sont deux figures qui semblent être un reflet l'une de l'autre : Tommy est aveugle, sourd et muet – Seck est coupé du monde possédé par Nocturno, Tommy est considéré comme un guide spirituel après sa guérison subite – Seck est un mythe de la scène Métal, devenu un héros à son retour

Ils sont tous les deux fragiles et manipulés par leurs familles… mais Seck a un plus par rapport à Tommy : il aime et est aimé.

 

Un point amusant est que, à en croire les écrits sur Pete Townshend, Seck pourrait en être inspiré: timide hors scène et explosif sur scène. Comme Rojo pourrait être inspiré de John Entwistle avec son toucher inimitable.

 

Une BO qui s'imposait pour déguster un des albums les plus rocks de Tony Sandoval.

 

 

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Une chronique signée Gen

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30 mai 2016 1 30 /05 /mai /2016 16:18

 

 

 

 

LA BD:

 

 

 


C'est quoi : LE NOUVEL HOLLYWOOD. LA PETITE BEDETHEQUE DES SAVOIRS

 

 

C'est de qui ?  Brüno & Thoret

 

 

La Couv':

 

 

Moteur, ça tourne, action  /  Le Nouvel Hollywood  Vs.  Soon Over Babaluma

Déjà croisés dans le coin? Le dessinateur oui, souvent.

 

 

C’est édité chez qui ? Le Lombard.

 

 

Une  planche:

 

 

Ca donne Quoi ? Vous devez vous douter que, ayant l’habitude de marier musiques de films et BD, le cinéma, comme disait ce bon vieux Omar Sharif, « c’est mon dada ». Biberonné aux westerns de la Dernière Séance et à la programmation du Cinéma de Minuit, mes études d’audiovisuel m’ont ensuite amené à creuser le cinéma US des années 70, de Coppola à Peckinpah en passant par Cimino entre autres.

 

C’est donc avec une attente fébrile que j’attendais ce nouveau tome de la Bédethèque des savoirs, écrit par un spécialiste du genre s’il en est et mis en image par un artiste que l’évidence imposait. Je n’ait clairement pas été déçu tant Le Nouvel Hollywood fait le tour de la question, de manière assez complète pour ne pas dire exhaustive, et ce sous un aspect bien moins « catalogue » qu’avait pu le faire, par exemple, le volume consacré au métal.

 

 

Décortiquant une grosse poignées de films plus ou moins connus, évoquant les grandes figures de l’époque et ce qu’elles sont devenues, analysant le mouvement via le prisme d’autres domaines, Thoret, fidèle à son habitude, livre un compte rendu passionnant d’une période qui ne l’est pas moins et Brüno, en cinéphile averti, illustre avec inspiration les longs proposés.

 

Le meilleur ouvrage de la collection, sans hésitation !

 

 

 

 

LA MUSIQUE

 

 

 

C'est Quoi ? SOON OVER BABALUMA

 

 

C'est de Qui ? Can

 

 

La couv' 

 

 

Déjà entendu chez B.O BD ? Oui et non.

 

 

On peut écouter?

 

 

 

Ca donne Quoi ? J’ai une certaine réticence à classer les musiques dans des genres, parfois étriqués, souvent erronés voire faisant parfois office de raccourcis faciles pour des journaleux en manque d’inspiration/connaissance. Ainsi dire de Can qu’ils sont un des pionniers du Krautrock (le nom déjà !) est à mon avis une stupidité.

 

Combo teuton s’aventurant sur les traces de Pink Floyd et des jazzmen free, les membres de Can étaient connus pour composer directement en studio, puis de bidouiller ensuite le résultat afin d’obtenir des morceaux souvent atmosphériques, parfois groove et expérimentaux où l’on retrouvait autant de funk , de world music de ska que de rock psyché, le tout mélangé et servi bien, bien frappé.

 

Soon Over Babaluma, premier album du groupe sans leur chanteur, marque une évolution dans leur style puisque c’est l’un des instrumentistes qui prend le micro et ça se ressent sur leurs compos. En bien.

 

Mais Can était avant tout un groupe de scène, comme l’extrait posté ci dessus pourra vous le confirmer, en live le groupe démultipliait leur sens de l’improvisation et donnait une nouvelle vie à chacun des morceaux, à chaque interprétation. Une liberté d’expression et une nouveauté manifeste qui fait écho à l’âge d’or du Nouvel Hollywood.

 

 

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Une chronique par Fab

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  • : "...ces illustrations sonores. On apprend toujours quelque chose avec elles. Y compris sur des œuvres qu'on a soi-même écrites." Serge Lehman. (La Brigade Chimérique, Metropolis, L'Homme Truqué)
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