14 novembre 2017 2 14 /11 /novembre /2017 16:43

 

 

 

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi : SEVEN TO ETERNITY

 

 

C'est de qui ? Remender & Opena

 

 

La Couv':

 

L'éternité et ...Sept jours?  /  Seven To Eternity  Vs.  The Mummy

 

Déjà croisés sur B.O BD? Oui pour Remender

 

 

 

C’est édité chez qui ? Urban

 

 

 

Une planche:

 

L'éternité et ...Sept jours?  /  Seven To Eternity  Vs.  The Mummy

 

 

Ca donne Quoi ? Un univers post-apo bien craspec ; des gentils épris de liberté qui refusent la tyrannie d’un être suprême qui cherche à asservir les peuples, un héros, fils de héros, qui va aller le défier quitte à y laisser sa vie…des sous-intrigues, des manigances, des retournements de situations et autres combats épiques à coups de super pouvoirs et bestioles géantes…

 

Ouf ! N’en jetez plus, Seven To Eternity regroupe tout ça à la fois (et même un peu plus).

Comme pas mal de récits du genre (si tant est que l’on puisse vraiment le classer dans un en particulier), la nouvelle série de Remender, l’un des scénaristes stars de chez Image, ne s’embarrasse pas vraiment de background, préférant plonger son lecteur dans l’action soutenue, les dialogues touffus et les références opaques (puisqu’inconnues).

 

Si la formule a pu marcher sur d’autres cas (on pense par exemple à la Tour Sombre de Stephen King, toutes proportions gardées n’est ce pas), ici on a parfois du mal à accrocher à une narration aussi rapide que dense servie par un dessin soigné mais aussi coloré que chargé.

 

Ou alors c’est que ce n’est pas fait pour moi…

Ou alors c’est que je me fais vieux…

 

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE

 

 

 

 

C'est Quoi ? THE MUMMY

 

 

C'est de Qui ?  B. Tyler

 

 

La couv' 

 

 

L'éternité et ...Sept jours?  /  Seven To Eternity  Vs.  The Mummy

 

Déjà entendu chez nous? Probable oui.

 

 

On peut écouter?

 

 

Ca donne Quoi ? Chaque fois que l’on se dit qu’Hollywood n’arrivera pas à faire pire dans sa mode autodestructrice des remakes aussi ratés que dispensable, l’usine à rêves arrive à nous surprendre.

 

Boris Karlof a du maintes fois se retourner dans sa tombe et s’enrouler dans ses bandelettes au vu de cette baudruche made in Tom Cruise qui s’inspire –très vaguement n’est ce pas- d’un film original certes suranné mais au charme et à l’efficacité bien vivaces.

Ici tout n’est qu’effets spéciaux tape à l’œil, cascades et explosions d’une stupidité crasse et autres jeux d’acteurs en mode automatique ; le tout pour cacher la misère d’un semblant de scénario.

 

Au pupitre on retrouve Brian Tyler, pour qui le blockbuster d’épouvante décérébrée n’a plus aucun secret et qui en fait donc des tonnes. Il a décidé d’aller marcher piétiner les plates bandes de son pote Zimmer en livrant une base de B.O rythmique où percussions et cuivres cognent à qui mieux-mieux, étouffant quasiment toute réelle velléité de mélodie, même dans les rares moments ou Tyler sort les instruments orientaux (mention spéciale au ney, bien esseulé).

 

Dans les points positifs on pointera l’usage intensif et extensif de l’orchestre au grand complet et une efficacité à toute épreuve qui n’a pas déméritée sur le nouveau titre à la testostérone de Remender.

 

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Une Chronique de Fab

 

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31 août 2017 4 31 /08 /août /2017 12:45

 

 

 

 

LA BD:

 

 

 

 

 

C'est quoi : DEADLY CLASS. CAROUSEL.

 

 

C'est de qui ? Remender et Craig

 

 

La Couv':

 

 

C'est la rentrée, et ça fait la gueule!  /  Deadly Class 5  Vs.  Smoking Land

 

Déja croisés sur B.O BD?  Oui ensemble sur les tomes précédents.

 

 

C’est édité chez qui ? Urban Comics.

 

 

Une planche:

 

 

C'est la rentrée, et ça fait la gueule!  /  Deadly Class 5  Vs.  Smoking Land

 

 

 

Ca donne Quoi ? C’est aussi la rentrée pour les élèves de Kings Dominion, la seule école où l’on apprend à tuer son prochain.

Si les petits nouveaux sont tout contents d’être là, pour les anciens, ceux qui viennent de passer le terrible examen qui les a vu obligé de se débarrasser de leurs ex camarades de classes devenus des « rats », le moral n’est pas forcément aussi rose.

Que ce soit Saya, déprimée d’avoir du tourner le dos à Marcus et au reste de la bande et enjointe par Maître Lin de chaperonner une nouvelle recrue, Shabnam, l’ignoble manipulateur et sa troupe de suiveurs lèche bottes ou encore Viktor le bourrin soviétique, l’ambiance est des plus tendue pour cette nouvelle année !

 

La  partie graphique de Craig est toujours aussi emballante et novatrice et c’est tant mieux car on sent que Remender, probablement un brin victime du succès de la série, cherche à faire durer, en proposant là une partie de Jeu de Rôle qui s’éternise, ici une blague « prout » bien inutile…heureusement les moments d’action et de baston sont toujours aussi bien maîtrisés et le dernier épisode de ce volume redonne de l’intérêt pour la suite.

 

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE

 

 

 

 

 

C'est Quoi ? SMOKING LAND

 

 

C'est de Qui ? King Weed

 

 

La couv' 

 

 

C'est la rentrée, et ça fait la gueule!  /  Deadly Class 5  Vs.  Smoking Land

 

 

Déjà entendu sur B.O BD? Non

 

 

On peut écouter?

 

 

 

 

Ca donne Quoi ? Cocorico, voilà, chose rare, un groupe français dans les pages de B.O BD.

Enfants du Stoner Rock de Kyuss et autres Causa Sui, les King Weed, malgré leur nom aussi provoc que la pochette de leur album, jouent une musique certes souvent planantes, aux longues plages saturées de guitares distordues jouant des riffs lourds qui vont de l’ambiant au métal en passant par un blues heavy, avec, derrière les rythmiques marteau pilon qui vont bien.

 

Exclusivement instrumentale la musique de King Weed transporte autant de spleen et de rage contenue que ce nouvel arc de Deadly Class et le mariage, s’il manque peut être parfois un peu d’action coté musique, est des plus agréable.

 

 

 

 

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Une Chronique de Fab

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4 septembre 2016 7 04 /09 /septembre /2016 12:29

 

 

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi : LOW.

 

 

C'est de qui ? Remender et Tocchini

 

 

Une Couv':

Comics Parade  /  Low  Vs.  The Maze Runner Scorch trials

Déjà lu dans le coin? Oui

 

 

C’est édité chez qui? Urban

 

 

Une planche:

 

 

Ca donne Quoi ? Alors que le soleil s’est éteint la race humaine a été obligé de fuir la surface pour vivre dans des cités sous-marines, cherchant plus ou moins a trouver de nouveaux horizons en envoyant des sondes. Quand tout espoir semble perdu, l’une d’entre elle revient en ayant détecté un potentiel éden, Stel, qui a perdu son mari et ses filles, emmène le seul fils qu’il lui reste dans l’inconnu mais va  vite tomber de Charybde en Scylla.

 

Le background de la série de Remender et Tocchini semble riche mais sa lecture demande une certaine abnégation au vu de la dissémination parsemée des pièces du puzzle au milieu de séances d'action parfois dantesques mais épuisantes.

 

Comme souvent avec le scénariste, la narration peut s'avérer assez bavarde et handicape parfois un peu le rythme  général. Le dessin réaliste  et racé mais quelques fois trop chargé et peu aidé par la colo emporte tout de même l'adhésion.

                                                                                                                                                                                                           

 

 

 

LA MUSIQUE

 

 

 

C'est Quoi? THE MAZE RUNNER. SCORCH TRIALS

 

 

C'est de Qui ? J. Paesano

 

 

La couv' 

 

 

Déjà entendu sur B.O BD? Oui une paire de fois.

 

 

On peut écouter?

 

 

 

Ca donne Quoi ? On ne change pas une équipe qui gagne (hum !) et donc John Paesano rempile pour la B.O de la suite du Labyrinthe. Au programme toujours ce mélange d’électronique (beaucoup) et d’instrumentation plus traditionnelle (assez peu) pour un résultat privilégiant les ambiances oppressantes voire survoltées d’une froideur parfois clinique.

 

Du score typique des années 2010, assez passe partout mais qui remplit bien un cahier des charges ultra balisé.

 

Il faut souhaiter à Paesano d’être embauché sur un projet plus ambitieux et original afin de pouvoir démontrer qu’il est capable de sortir du lot, à défaut le bonhomme risque de se voir cantonné aux séries B et autres séries TV mineures.

 

En ce qui nous concerne, l’atmosphère générale de ce Maze Runner second du nom est bien en phase avec le déluge visuel et les méandres scénaristiques de ces deux premiers tomes de Low.

 

 

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Une chronique de Fab

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2 mai 2016 1 02 /05 /mai /2016 09:56

 

 

 

LA BD:

 

 


C'est quoi : TOKYO GHOST

 


C'est de qui : Remender & Murphy

 

 

La Couv':

 

 

 

Tokyo Hurlant  /  Tokyo Ghost  Vs.  Metal Hurlant Chronicles

 

 

 

 

Déjà lu sur le site? Oui, les deux

 

 

C’est édité chez qui ? Urban Comics

 

 

Une planche:

 

 

 

Ca donne Quoi ? Je suis content qu’Urban publie en VF certaines séries Image car, d’une il y en a pléthore et certaines passent clairement sous mon radar, et de deux il m’arrive assez souvent de ne pas pousser plus loin une série dont le premier numéro ne m’aurait pas emballé (on parle des « single issues » qui paraissent chaque mois aux States là).

 

Tokyo Ghost fait partie des deux catégories. En effet le début de la nouvelle série de Rick Remender et Sean Murphy, aux accents furieusement cyberpunks, est d’une violence extrême et va à 100 à l’heure dans une déferlante graphique impressionnante mais parfois fort chargée. Heureusement cette débauche d’effets ne dure pas et la série prend ensuite un tour plus qu’intéressant.

 

Résumons :

Debbie et Led sont deux super « flics » dans un Los Angeles de fin de XXI° siècle,  devenu une mégapole sur urbanisée dont les habitants sont complètement soumis à la technologie, dépendants à leurs « doses » d’émissions de tv réalités, d’électronique et autres gadgets. Si Debbie, jeune femme blonde sexy et optimiste est réfractaire à ces modifications, et vis sans, Led est quant à lui à l’autre extrémité du prisme, accro à ses branchements divers jusqu’à en avoir quasiment perdu toute personnalité.

Après une arrestation aussi sanglante que destructrice, notre couple est envoyé à Tokyo où un groupuscule vivrait encore à l’époque naturelle, pour voler leurs ressources.

Si Debbie voit cette mission comme l’opportunité d’échapper à leurs existences, la conversion de Led (à cause de son passé torturé) va être plus délicate.

 

 

 

 

Si Remender évoque Judge Dredd ou Mad Max niveau influences, j’ai aussi (surtout) trouvé des réminiscences du Ronin de Frank Miller et, des airs de Wolevrine à son héros, et pas seulement dans certains dessins (faisant penser aussi à du Keith Giffen.

Le scénario opposant deux mondes aux antipodes et des héros victimes de cette dualité,  si pas d’une folle originalité, fonctionne pas mal.

 

Mais une fois encore (surtout avec Remender) le point fort de Tokyo Ghost c’est son style graphique. Sean Murphy, qui avait déjà prouvé qu’il était un artiste aussi doué qu’original, passe encore un cap avec des dessins aussi détaillés que puissants, et assure autant dans les paysages de villes gigantesques que dans ceux de nature primale. Du grand art…visuel.

 

 

 

 

LA MUSIQUE

 

 

 

C'est Quoi ? METAL HURLANT CHRONICLES SEASON 2

 

 

C'est de Qui ? Jesper Kyd

 

 

La couv' 

 

 

Déjà croisé chez nous? A quelques reprises oui.

 

 

On peut écouter?

 

 

 

 

Ca donne Quoi ? L’avantage avec une série d’anthologie (au sens premier du terme n’est-ce pas !) telle que Métal Hurlant, c’est la diversité des genres et univers évoqués. Ces Chroniques sont une version tv récente – et francaise, mais pas sur que ce soit une bonne chose- de BD parues dans le magazine mythique.

 

Cette seconde saison permet à Jesper Kyd, l’homme derrière les excellents scores des premiers épisodes de la série vidéo ludique Assassin Creed (entre autres) de proposer diverses ambiances allant de l’ambiant old school à la fantasy musclée, le tout via diverses expérimentations sonores et orchestrations intéressantes.

 

Après, tout comme cette adaptation télévisuelle est d’une médiocrité sans nom, bien loin de son modèle papier d’origine, la B.O sent le budget serré et en pâtit quelque peu. Néanmoins sa variété et ses sonorités parfois surprenantes sont de bon ton avec ce Tokyo Ghost premier du nom.

 

 

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Une chronique par Fab

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  • : "...ces illustrations sonores. On apprend toujours quelque chose avec elles. Y compris sur des œuvres qu'on a soi-même écrites." Serge Lehman. (La Brigade Chimérique, Metropolis, L'Homme Truqué)
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