LA BD:
C'est quoi : STONEHENGE 2. VORTIMER
C'est de qui ? Corbeyran & Pinson
La Couv':
Ca donne Quoi ? Alors que l’alliance entre les peuples va être scellée par le mariage de la fille d’Hengist avec Vortigern, le Haut Roi, les fils de ce dernier ne voient pas cette union d’un très bon œil.
Le plus âgé d’entre eux, Vortimer, est même prêt à tout pour la saboter, quitte à faire passer le vol de documents conduisant à l’épée de Nuada (artefact censé permettre d’unifier les différentes nations britanniques) pour une trahison.
Ailleurs, Erin risque gros en allant chercher l’aide de Morrigan afin que Moridunon (Merlin) retrouve la mémoire ; et en effet la magicienne va demander un lourd prix à sa contribution.
Si plus de deux ans se sont écoulés entre les deux tomes de Stonehenge (et une relecture du premier ne s’avère pas inutile afin de remettre les pièces de l’échiquier bien en place), l’attente aura valu la peine pour ceux qui avaient apprécié le premier.
L’intrigue signée Corbeyran fait la part belle aux machinations et autres trahisons tout en ménageant sa part de fantastique.
Aux pinceaux, Pinson confirme tout son talent via des cases travaillées fort belles, même si parfois le réalisme de certains visages peut les rendre un brin figés.
LA MUSIQUE
C'est Quoi ? RED SONJA
C'est de Qui ? E. Morricone
La couv'
Déjà entendu chez nous? Fort souvent.
On peut écouter?
Ca donne Quoi ? Comment, après le fiasco qu’a été Conan The Destroyer, les studios ont pu mettre en chantier un troisième long basé (vite fait hein !) sur l’univers de Robert Howard ? Peut être afin d’honorer le contrat d’Arnold, lié pour 3 films sur le personnage du Cimmérien (même s’il n’en n’est ici qu’un ersatz) ou pour lancer la carrière de la sculpturale –et fort mauvaise actrice- future (ex) madame Stalone ?
Toujours est-il que Basil Poledouris a réussi, on ne sait comment, a ne pas se faire embarquer sur ce naufrage annoncé. C’est le grand Ennio Morricone que l’on retrouve derrière le pupitre- peut être que le tournage romain a aidé à choisir le compositeur italien ? – et, en toute honnêteté, son score est sans soucis la seule chose récupérable de Red Sonja.
Si l’on retrouve les thématiques guerrières galopantes à base de cuivres, ainsi que les chœurs lyriques, la comparaison avec les B.O des Conan s’arrêtent là.
Morricone cède certes quelque peu à la surenchère (en même temps vu la nature même du projet qui pourrait l’en blâmer) et n’hésites pas à citer le Dies Irae version Karl Orff mais a au moins le mérite de ne pas pomper singer Prokoviev à tout va comme l’avait fait Poledouris.
Si, sur les images, la musique passe bien, quelques pistes sonnent un peu grandiloquentes, voire ridicules écoutées à part mais l’ensemble est de bonne tenue sur la lecture de cette suite de Stonehenge.
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Une Chronique de Fab