LA BD:
C'est quoi ? ELISABETH BATHORY. LA COMTESSE SANGLANTE.
C'est de qui ? Pécau & Pilipovic
La Couv':
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C’est édité chez qui? Delcourt.
Déjà croisés sur le site? Oui, peut-être même ensemble.
Une planche:
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Ca donne Quoi ? Si j’ai beaucoup aimé les premières sagas proposées dans la collection des Reines de Sang j’ai trouvé qu’ensuite l'intérêt (voir le niveau scénaristique et graphique) avait sensiblement baissé, avec des choix de personnages qui m’intéressaient bien moins.
Là, double dilemme: tout d’abord Elisabeth Bathory n’est pas une reine -bon ok je chipote mais cela montre tout de même qu’on exploite un peu le filon jusqu’à épuisement- et puis, surtout, le personnage a déjà eu droit à pas mal de déclinaisons en BD allant du réussi (le Erzsebet de Rassat et Ohrun ou la version de Crocy) au beaucoup moins (la déclinaison à la limite du porno crade de Caceres de chez Tabou).
Mais étant plutôt amateur de la légende de celle qui aurait été à l’origine du Carmilla de Le fanu et du Dracula de Stoker, deux pierres angulaires de la littérature vampirique et gothique, je me suis tout de même penché sur cette nouvelle proposition.
Si Pécau opte pour l’approche historique et restitue bien le contexte et si Pilipovic rend également une copie très satisfaisante au niveau reconstitution des décors et des costumes, le scénario tombe assez vite dans les travers de la surenchère.
L’héroïne se désappe toutes les 8 pages, tous les personnages féminins ont des mensurations de californiennes, les méchants sont très méchants et la violence est montrée sans fards.
Au final à mon sens un one shot qui, s’il possède quelques qualités, ne marquera pas ni la biographie du personnage ni la collection des Reines de Sang.
LA MUSIQUE:
C'est quoi : HOUSE OF HORRORS
C'est de qui ? E. Luytens
La Couv':
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Déjà entendu chez B.O BD? Oui.
On peut écouter ?
Ca donne Quoi ? Si les studios de la Hammer ont trusté le marché du film d’horreur durant deux décennies, leurs concurrents quasi directs de chez Amicus étaient également pas mal actifs sur le même créneau (si ce n’est que la plupart des films Hammer étaient à background « historico-gothiques » tandis que ceux de chez Amicus étaient plutôt contemporains).
Pour ce film à sketches où l’on retrouve les incontournables Peter Cushing et Christopher Lee (acteurs fétiches de la Hammer par ailleurs), la compositrice Elisabeth Luyden, première femme à écrire de la musique de film mais qui, de son propre aveu, faisait ça plus pour payer les factures que par choix, écrit une partition assez passe partout, où elle laisse de coté le sérialisme dont elle s’est faite spécialiste outre-manche.
Néanmoins on reconnaîtra à son score des qualités manifestes dans l’évocation de l’épouvante subreptice, de l’illustration thématique simple mais efficace.
A l’opposé d’un James Bernard, compositeur attitré de la Hammer, Luyden fait dans l’underscoring si nécessaire et, par la même, rend ses compositions plus variées que la moyenne.