"Mourir, dormir ! Dormir ! Qui sait ? Rêver peut-être !" (Hamlet) / Les espèces invasives vs L'armée des douze singes

LA BD:

C'est quoi : LES ESPECES INVASIVES

C'est de qui ? Nicolas Puzenat

La Couv': 

Déjà croisés sur BO BD ? non

C’est édité chez qui ? Sarbacane

Une planche:

Ça donne Quoi ? 8 scientifiques de diverses spécialités se retrouvent à Buenos Aires pour échanger sur un curieux phénomène concernant des espèces invasives qui menacent les espèces argentines endémiques. La population de ces espèces dangereuses pour l'écosystème local ont vu leur nombre diminuer brutalement de 40% les ramenant à des populations stables. Et voilà qu'une étrange épidémie touche toute l'humanité : plus personne ne peut dormir avec pour conséquence une forte mortalité.

Le scénario de Nicolas Puzenat est très habile et distille lentement ses informations pour amener le lecteur doucement vers une conclusion simple : l'humanité est une espèce invasive et dangereuse pour l'écosystème. Formule choc à laquelle les scientifiques nous ont hélas habitués depuis quelques années.

Ses graphismes sont entre réalisme et caricature pour certains personnages. Je le soupçonne de bien connaître (ou d'avoir été très bien renseigné sur) les divers animaux et plantes évoqués. Les bandes de chiens errants sont tout à fait effrayantes et réalistes.

Un album apocalyptique et crédible… à découvrir.

LA MUSIQUE

C'est Quoi ? L'ARMEE DES DOUZE SINGES

C'est de Qui ?  Paul Buckmaster – Astor Piazzolla

La couv' 

Déjà entendu chez nous ? oui - non

On peut écouter ?

Ça donne Quoi ? Paul Buckmaster a utilisé la Suite Punta del Este d'Astor Piazzolla comme thème récurrent pour le film au point que, pour ceux et celles qui ont vu le film, l'associent au film.

La respiration régulière du bandonéon, à laquelle s'ajoute la répétitivité du fond sonore, arrive à donner un petit côté angoissant par son côté lancinant. Le côté dansant (après tout, c'est un tango argentin) entraîne le spectateur, et ici le lecteur, dans une sorte de mouvement perpétuel vers on ne sait où… mais à coup sûr effrayant.

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Une Chronique de Gen