2 juillet 2018 1 02 /07 /juillet /2018 09:38

 

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi ?  KILL OR BE KILLED 2

 

 

C'est de qui ? Brubaker & Phillips

 

 

La Couv':

 

 

Le Chasseur devient la proie  /  Kill or be Killed  Vs.  Hannibal Rising

 

 

Déjà lus chez nous? Oui fort souvent.

 

 

 

C’est édité chez qui ? Delcourt Comics

 

 

 

Une planche:

 

 

Le Chasseur devient la proie  /  Kill or be Killed  Vs.  Hannibal Rising

 

 

 

Ca donne Quoi ? Sur ce second TPB, alors que Dylan commence à organiser sa nouvelle vie de tueur pour démon (voir même à y prendre goût!) le retour d'une ex petite amie et, surtout, une rencontre avec la police qui va le mettre sur le devant de la scène, viennent compliquer encore un peu son existence (comme si obéir à un démon c'était pas déjà assez!?).

 

Brubaker innove avec cette suite en impliquant le lecteur avec force flash backs et forward, narrateur qui s'adresse au « public », le tout toujours sur fond de violence et de questionnement (un peu) philosopico-social,

 

De son coté Phillips continue dans sa veine « propre », bien épaulé par les couleurs de Bettie Breitweiser et le trio livre une fois de plus une œuvre aussi aboutie qu'originale.

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

 

C'est quoi : HANNIBAL RISING

 

 

C'est de qui ? I . Eshkeri

 

 

La Couv':

 

Le Chasseur devient la proie  /  Kill or be Killed  Vs.  Hannibal Rising

 

Déjà entendu chez B.O BD?Oui

 

 

On peut écouter ?

 

 

 

 

 

 

 

Ca donne Quoi ?Si le compositeur d'origine britannique a su se montrer intéressant sur des projets précédents, pour cette suite (de trop!) de la franchise du Silence des Agneaux, il se cantonne à singer l'excellent score que Kilar a écrit pour la Neuvième Porte de Polanski.

 

Choeur féminin éthéré, grosse section de cordes, motifs tournants, ...on est en terrain connu et, quand il cherche à se rapprocher des partitions de Shore et de Zimmer sur les chapitres précédents, Eshkeri ne retient souvent que les passages les plus communs.

 

Pour quelqu'un qui, a en marge de sa carrière de compositeur de BO œuvré avec David Gilmour, The Cinematic Orchestra ou Amon Tobin, on aurait aimé entendre quelque chose de plus marquant, mais bon, la partie fantastique, bien exécutée, rehausse de façon adéquate celle de ce second tome de Kill or be Killed.

 

 

 

 

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Une Chronique de Fab

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9 avril 2018 1 09 /04 /avril /2018 08:18

 

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi ?  CRIMINAL. AU MAUVAIS ENDROIT ;

 

 

C'est de qui ? Phillips, Brubaker, Breitweiser

 

 

La Couv':

 

American Criminal  /  Criminal, Au Mauvais Endroit  Vs.  American Gangster

 

Déjà croisé dans le coin? Oui ensemble à plusieurs reprises même.

 

 

 

C’est édité chez qui ? Delcourt.

 

 

 

Une planche:

 

 

American Criminal  /  Criminal, Au Mauvais Endroit  Vs.  American Gangster

 

Ca donne Quoi ? Après une incursion dans le fantastique avec Fatale ou le récent Kill or be Killed et un bel hommage au noir avec l’abouti Fondu au Noir, la dream team revient à ses premiers amours avec un septième tome de Criminal.

 

J’ai souvent dit que si j’avais lu Criminal avant Sin City la première aurait peut être été ma série Noire préférée, même si je trouve le style graphique de Miller plus original et frappant que celui de Phillips, il faut reconnaître que les scénars de Sin City restent souvent assez basiques.

 

Mais revenons à nos moutons et à ce Au Mauvais Endroit, recueil de deux mini histoires sur la lignée maudite de Criminal.

On y retrouve Teeg lawless, déjà aperçu plus tôt dans la série, derrière les barreaux à essayer de rester en vie.

Sorti de taule il récupère son gamin et, dans le second récit, l’embrigade dans ses virées criminelles foireuses.

 

American Criminal  /  Criminal, Au Mauvais Endroit  Vs.  American Gangster

 

L’originalité de ces deux histoires est qu’elles sont entrecoupées de pages en noir et blanc de faux comics old school que lisent les protagonistes, de la fantasy et du super héros, avec une résonnance dans les intrigues.

 

Si pas forcément à la hauteur des tomes précédents, voire même anecdotique, ce nouveau volet de Criminal est peut-être annonciateur d’une reprise sérieuse de la série, ce qui serait fort bien…vu que du coté de Sin City y a peu de chances qu’on lise un nouvel épisode un jour !

 

 

 

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

 

C'est quoi :AMERICAN GANGSTER

 

 

C'est de qui ? M. Streitenfeld

 

 

La Couv':

 

 

American Criminal  /  Criminal, Au Mauvais Endroit  Vs.  American Gangster

 

Déjà entendu chez B.O BD? Y a des chances oui.

 

 

On peut écouter ?

 

 

 

 

 

 

Ca donne Quoi ? Si cette bio d’un des plus notoires chefs de gang noir-américain des années 70 n’est pas la meilleure réalisation de Scott, loin s’en faut, et sans être non plus une de ses pires (hello G.I Jane !), elle permet à Marc Streitenfeld de prouver qu’après une décennie passée à faire le larbin dans l’ombre de Hans Zimmer, il est capable de pondre une B.O de thriller sans trop démériter.

 

Pour avoir contribué aux musiques des cinq précédents films du réal’ Streitenfeld sait se fondre dans le moule des désidératas de Scott.

 

La gageure de faire revivre l’esprit des seventies lui étant épargnée par la présence de nombreux hits de l’époque réutilisés dans le film (de Bobby Womack à Sly and the familly Stone le tableau de chasse, à défaut d’être original, est plutôt prestigieux !), il peut se concentrer sur la mise en musique de la tension et du suspense quasi constant de l’affrontement entre le personnage de Franck Lucas (interprété par l’inévitable Denzel Washington) et celui du flic à ses basques ( le non moins attendu Russel Crowe).

 

Avec des ambiances qui ne sont pas sans faire penser à celle d’un Badalamenti sur Lost Highway, en plus convenues, enrichies de parties de cuivres pour faire un rien funky et de percussions intéressantes.

 

 

 

 

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Une Chronique de Fab

 

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22 février 2018 4 22 /02 /février /2018 13:23

 

 

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi ?  KILL OR BE KILLED

 

 

C'est de qui ? Brubaker, Phillips & Breitweiser

 

 

La Couv':

 

 

Tu ne tueras point...enfin si!  /  Kill or be Killed  Vs.  The Accountant

 

Déjà lus chez nous? Pas mal de fois.

 

 

 

C’est édité chez qui ? Delcourt

 

 

 

Une planche:

 

 

Tu ne tueras point...enfin si!  /  Kill or be Killed  Vs.  The Accountant

 

 

Ca donne Quoi ? Après le polar pur jus (et plutôt brillant) de Fondu au Noir, le trio gagnant Brubaker (scénar), Phillips (dessin) & Breitweiser (colo) renoue avec la veine fantastique/épouvante d’un Fatale pour cette nouvelle série.

 

Le pitch de départ voit un jeune homme effacé et peu satisfait de son existence, sauvé du suicide par une sorte de démon qui l’oblige à tuer au moins un « méchant » par mois pour le laisser en vie (ce qui finalement est un peu bizarre puisque son but était de se foutre en l’air mais passons).

Par « méchant » comprenez la traduction de « Bad Guy », à savoir, je ne sais pas moi au hasard un gros bonnet de la drogue, un violeur d’enfants, un terroriste…bref vous voyez le tableau.

 

Quelque peu réticent au départ notre héros va vite prendre goût au truc, surtout que du coup ça lui redonne une certaine confiance en lui.

 

Si l’on fait abstraction d’un certain Deus ex-machina, et d’un peu trop de voix-off, le nouveau titre de l’équipe créative derrière des classiques comme Criminal ou Incognito se défend plutôt bien en abordant des choses comme le concept moral de la justice faite soi même, la trahison ou encore la possession/folie.

 

Chaque nouvelle collaboration entre Phllips et sa coloriste Breitweiser donne un résultat encore plus probant que la précédente, c’est encore le cas ici avec un trait qui s’affine de plus en plus et des teintes et variations d’ambiance réussies.

 

Le cliffhanger de ce premier recueil laisse la porte ouverte à plusieurs pistes qui, si elles se concrétisent, peuvent donner quelque chose de très bon. 

 

 

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

 

 

C'est quoi :THE ACCOUNTANT

 

 

C'est de qui ? M. Isham

 

 

La Couv':

 

Tu ne tueras point...enfin si!  /  Kill or be Killed  Vs.  The Accountant

 

Déjà entendu chez B.O BD? Une petite poignée de fois.

 

 

On peut écouter ?

 

 

 

 

Ca donne Quoi ? J’ai beau explorer la discographie de Mark Isham, pourtant parmi les plus prolifique de sa génération, je peine à y déceler un grand film, que ce soit d’un point de vue artistique ou succès public, si ce n’est à la rigueur, Point Break, Crash ou Blade.

 

Plutôt abonné donc aux séries B honnêtes mais pas impérissables, ses dizaines de B.O n’ont pas toujours eu l’éclairage qu’elles méritaient.

Avec des influences marquées et souvent décelables dans ses thèmes (Goldsmith ou Bernstein en tête), il n’a aucun mal à passer d’une comédie (poussive) à un film romantique (moisi) mais, cela dit, là où il donne le meilleur de lui même c’est sur le polar.

 

Nouvel exemple avec The Accountant où il livre un score tout en tension où le suspense est roi mais où il est évoqué par l’acoustique, notamment par le violoncelle (très en vogue ces dernières années décidément) en solo et pas mal de percussions.

 

Si pas révolutionnaire, loin de là, sa partition, parfois limite minimaliste, fait bien le job sur la nouvelle série très sombre de Brubaker et Phillips.

 

 

 

 

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Une Chronique de Fab

 

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10 décembre 2017 7 10 /12 /décembre /2017 11:07

 

 

 

 

LA BD:

 

 

 

 

 

 

C'est quoi : FONDU AU NOIR

 

 

C'est de qui ? Brubaker, Phillips & Breitweiser.

 

 

La Couv':

 

Hollywood Noir  /  Fondu Au Noir  Vs.  Cape Fear

 

Déjà lu sur B.O BD? Oui tous ensemble même.

 

 

 

C’est édité chez qui ? Delcourt Comics

 

 

 

Une planche:

 

 

Hollywood Noir  /  Fondu Au Noir  Vs.  Cape Fear

 

Ca donne Quoi ? Je disais encore à Jet il y  peu que malgré la quantité assez incroyable de BD que j’avais lues durant cette année, aucune ne se démarquait vraiment en tête d’un éventuel top 10, voire même 5.

Certes une poignée méritent d’y figurer mais rien qui m’ait vraiment pris aux tripes ou captiver outre mesure.

 

Il aura donc fallu attendre ce mois de décembre pour qu’enfin une œuvre sorte clairement du lot ; et c’est d’autant plus étonnant que ce Fondu au Noir n’est même pas vraiment une nouveauté pour moi puisque j’en avais lu le début lors de sa parution en V.O il y a deux ans.

 

Pourtant, comme souvent, c’est grâce à l’édition française, très soignée en plus, parue chez Delcourt, que j’ai pu redécouvrir ce qui est actuellement à mon sens la quintessence de l’œuvre de Ed Brubaker (une fois encore accompagné de Sean Phillips) pourtant déjà responsable de quelques titres majeurs en comics de genre.

 

Se frottant avec une réussite manifeste aux grands classiques du Noir que sont Ellroy ou James Mc Cain, il nous livre là une histoire de meurtre, de chantage, de séduction et de violence dans le Hollywood des années 50 où les protagonistes sont plus tordus les uns que les autres et leurs zones d’ombres sont légions.

 

Hollywood Noir  /  Fondu Au Noir  Vs.  Cape Fear

 

Dialogues percutants, scènes chocs, caméos bien trouvés, découpage digne des meilleurs thrillers, Fondu Au Noir doit également énormément à sa partie graphique, signée du collaborateur attitré (ou presque) de Brubaker, Sean Phillips, de son trait réaliste rugueux et stylisé qui est ici fort bien mis en couleur par Elizabeth Breitweiser qui, depuis Fatale, fait un boulot admirable sur les dessins de l’artiste britannique.

 

Comme dit plus haut excellent choix éditorial de Delcourt de sortir l’intégrale de la série en un seul gros volume de près de 400 pages, complété par une galerie de couvertures des numéros US et de quelques travaux de Phillips sur le cinéma de l’époque de la BD.

 

 

 

 

LA MUSIQUE

 

 

 

C'est Quoi ? CAPE FEAR

 

 

C'est de Qui ? B. Herrmann

 

 

La couv' 

 

 

Hollywood Noir  /  Fondu Au Noir  Vs.  Cape Fear

 

 

Déjà croisés chez nous? Oui

 

 

On peut écouter?

 

 

 

Ca donne Quoi ? Avec son imparable et inoubliable thème principal à quatre notes au trombone, bientôt renforcé par des violoncelles menaçants et des cuivres grondants, Cape Fear est probablement l’un des scores les plus effrayants de Bernard Herrmann, et, en dehors de ses travaux pour Alfred Hitchcock, celui qui marche le mieux avec le film pour lequel il a été écrit.

 

Les montées aigues quasi stridentes de violons, qui ne sont pas sans faire penser au leitmotiv de Psycho, écrit quelques années plus tôt, les arrangements de cordes dissonants, les fausses accalmies et autres mélodies entêtantes sont autant de coups de génies de la part du compositeur.

 

Au point que, quand Scorcese réalisera un remake du film, il demandera à Elmer Bernstein de reprendre le travail original d’Herrmann pour la B.O.

 

Si, vous vous en doutez, sur près de 400 pages, j’ai alterné quelques scores, c’est probablement celui de Cape Fear qui s’est le plus démarqué avec ma lecture enthousiasmante de Fondu au Noir !

 

 

 

 

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Une chronique de Fab

 

 

 

 

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