LA BD:
C'est quoi : LE PETIT REVE DE GEORGES FROG
C'est de qui ? Phicil
La Couv':
Déja lu sur le site? Non
C’est édité chez qui ? Soleil.
Une planche:
Ca donne Quoi ? Georges Rainette est un mordu de jazz, il décide même d’arrêter ses études de classique pour se consacrer à son piano et à la composition.
Il rencontre une jeune fille dont il tombe éperdument amoureux mais dont le père est réfractaire à leur union et embarque sa fille. Afin de surmonter son désespoir il va, grâce à une poignée de musicos mordus, monter un groupe et tenter de jouer, de percer.
Mais la vie d’artiste ça ne nourrit pas son homme et, quand il a l’occasion de retrouver son aimée au prix de sa liberté et de son intégrité, notre batracien saute le pas…
Mais on peut difficilement lutter contre sa nature n‘est ce pas !
Paru il y a une dizaine d’années chez les éditions Carabas (aujourd’hui devenues assez discrètes dans le monde de la BD), Le Petit Rêve de Georges Frog ets aujourd’hui une réédition bienvenue dans la toujours surprenante collection Métamorphoses.
Si le scénario fait parfois un peu déjà-vu, les thématiques abordées sonnent très juste, le choix de l’anthropomorphisme se révèle payant (on pense parfois à Cité 14) et, surtout, la toile de fond de l’album –le jazz- est fort bien traité et exploité.
Avec son graphisme cartoony aux couleurs old school, cette intégrale soignée est un plaisir de bédéphile mélomane !
LA MUSIQUE
C'est Quoi ? MONEY JUNGLE
C'est de Qui ? Duke Ellington
La couv'
Déjà croisé sur B.O BD? Probable.
On peut écouter?
Ca donne Quoi ? Au sommet de sa carrière, après avoir enregistré avec certains des plus grands, Duke Ellington au début des 60’s s’intéresse à la musique de films.
En 59 il a écrit la B.O d’Anatomy of a Murder et, en 61 celles de Paris Blues et de la série Asphalt Jungle.
De là à avancer que Money Jungle, paru l’année suivante, est diablement cinématographique il y a un pas que les puristes n’aimeraient pas que je franchisse mais tout de même !
Entouré de rien moins que Mingus à la basse (et Roach à la batterie), l’album impressionne par les possibilités exploitées par un trio aussi réduit, probablement du au moins en partie par les différences de style de jeu des musicos.
Sur une heure de galette, (et encore seule la moitié des pistes écrites par Ellington furent retenues) les ambiances se suivent sans se ressembler allant de l’énergie communicative à la coolitude racée, et le panel présent est particulièrement agréable à écouter avec cette intégrale de Georges Frog.
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Une Chronique de Fab