30 décembre 2024 1 30 /12 /décembre /2024 07:30





 

LA BD:





 

C'est quoi ? POPEYE. SUNDAYS 1930-1933




 

C'est de qui ? E.C Segar



 

La Couv':

 


 

C’est édité chez qui? Futuropolis




 

Déjà croisé sur le site? Non



 

Une planche: 

 

Ceci est une planche de la V.O mais le livre paru chez Futuropolis est bien en V.F



 

Ca donne Quoi ? Ma première rencontre avec l'acariâtre marin friand d’épinards (à tel point qu’aujourd’hui encore pour pas mal de générations le légume ne va pas sans l’image de Popeye!) remonte à mes 6 ou 7 ans , au travers de publications souples un rien cheap que l’on trouvait chez les marchands de journaux au début des années 80.

 

Mais le personnage créé par Segar avait déjà à l’époque…plus de 50 ans! Contemporain de quelques autres futurs grands classiques tels que Prince Valiant, Flash Gordon ou encore Mandrake -tous parus sous la houlette de King Features Syndicate, Popeye était bien moins policé et kids friendly à ses débuts comme on peut le (re) découvrir dans cette réédition classe de trois premières années des sundays strips (parutions du dimanche, pour ceux de nos lecteurs les moins familiers avec la langue de Shakespeare).



 

Irascible, bagarreur et, soyons honnêtes un peu simplet, Popeye ne rate jamais une occasion d’envoyer son poing dans la figure d’un quidam qui ne lui revient pas ou qui a le malheur de le défier, ni de faire du rentre dedans peu subtil à Olive qui, heureusement, a du répondant. 

Jusque dans son langage le marin à la mâchoire proéminente est une caricature qui gagnera rapidement en popularité (mais du coup perdra un peu en politiquement incorrect)



 

Toute une galerie de seconds rôles savoureux, rivalisant de bêtise ou de naïveté vient meubler des histoires courtes souvent très drôles dont la violence débridée -mais à prendre avec un certain second degré, comme c’était le cas par exemple du cinéma burlesque de l’époque- est une des composantes principales.



 

A l’instar d’un Tintin ou d’un Asterix, graphiquement aussi les débuts de Popeye paraîtront aujourd’hui assez bruts de décoffrage à ceux qui n’en n’ont connu que des versions ultérieures plus grand public et à qui cette réédition permettra de découvrir tout un pan de la BD américaine du début du siècle dernier.

 

Un album à l’italienne très réussi que les amateurs de BD pourront ranger aux cotés d'autres classiques de l'âge d’or, eux aussi réédités en VF ces dernières années, que ce soit chez Urban, Soleil ou, déjà chez Futuropolis! 





 

LA MUSIQUE:





 

C'est quoi : UN MAUVAIS PANTALON



 

C'est de qui ? J. Nott




 

La Couv':

 



 

Déjà entendu chez B.O BD? Oui



 

On peut écouter ?

 


 

Ca donne Quoi ? On reconnaît souvent la qualité d’un dessin animé à sa B.O ; les vieux Walt Disney en sont un bon exemple. Outre l’humour omniprésent et la réalisation aux petits oignons tout en pate à modeler, Wallace et Groomit bénéficie de musiques d’accompagnement qui n’ont rien à envier aux grands classiques du genre.

 

 

 

S’il sacrifie quelque peu aux codes de l’animation, le britannique Julian Nott (depuis passé du coté obscur puisqu’il gère la musique de Peppa Pig !) opte souvent pour des instrumentations inhabituelles, avec par exemple sur ce Wrong trousers, une prédilection pour les cuivres imposants utilisés quasiment à contre emploi.

 

L’effet est assez surprenant, entre la fanfare et la parodie de musique de cirque. Le reste de la B.O de cet épisode du duo oscille avec réussite entre Danny Elfman période Tim Burton et Joseph Kosma époque Roi et l’Oiseau, excusez du peu !




 

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3 juin 2023 6 03 /06 /juin /2023 07:28





 

LA BD:





 

C'est quoi ? SUPERMATOU



 

C'est de qui ? Poirier



 

La Couv':

 



 

C’est édité chez qui ? Revival

 

 

Déjà croisé sur le site? Non



 

Une planche:

 

 

 

Ca donne Quoi ? Je présume que plus on vieillit plus on apprécie les Madeleines de Proust (qui, pour la petite histoire - qui m’a été racontée par Daniel Picouly pas plus tard que le week end dernier- n’étaient en fait de madeleines que des biscottes mais c’était tout de même moins glamour…).



 

C’est en tout cas mon cas, surtout quand elles remontent à mes premières années de lecture de BD, dans Pif Gadget au tout début des années 80, comme c’est le cas avec la réédition que propose Revival puisqu’il s’agit du SuperMatou de Poirier.

 

Parodiant avec un humour fin et omniprésent les comics de super-héros classiques, en en détournant les codes avec bonheur, la série de Poirier présente un gamin, fils de français moyens, qui, le soir venu, enfile un costume de justicier masqué et, avec son chien doué de parole (et de bien plus d’intelligence que la plupart des humains qui l’entourent!) parcourt le ciel de Raminagroville pour punir les hors la loi.

 

Alors certes des fois il lui arrive d’être maladroit ou  d’avoir du mal à se défaire d’un ennemi - et la liste est longue, avec, là aussi, des caricatures hilarantes, entre le nourrisson que le lait rend démoniaque, le savant fou plus maladroit que mauvais, le vendeur de farces et attrapes en mal de reconnaissance… ), et la ville n’en ressort pas toujours indemne, maison final notre bambin super héroïque finit toujours pas triompher avant de retourner se coucher.



 

Bd intergénérationnelle s’il en est, Supermatou n’a rien perdu de son charme, qui fonctionne sur les adultes via des gags et répliques qui font mouche, et sur les enfants de par la nature même des scénarios (eh oui, même ceux des années 2020; j’en veux pour preuve mon cadet qui a dévoré l’album).



 

Comme d’habitude Revival soigne son édition et propose un premier tome généreux aux couleurs fidèles aux originales (comprenez “flashy au possible”, souvenez-vous que la BD date de la fin des années 70) et un second viendra compléter cette réédition intégrale.









 

LA MUSIQUE:





 

C'est quoi :SATANAS ET DIABLO



 

C'est de qui ? 



 

La Couv':

 

 

Déjà entendu chez B.O BD? Non



 

On peut écouter ?

 


 

Ca donne Quoi ? Restons donc dans les souvenirs d’enfance avec cete série animée des studios Hanna Barbera que je regardais à la même époque où je lisais Supermatou, sur RécréA2 (oui, je sais cela ne va pas en rajeunir certains!).

 

Dessin animé de course poursuite aériennes avec des personnages hauts en couleur, Satanas et Diablo avait une B.O particulièrement remuante, signée du compositeur maison, Ted Nichols qui, en une petite décennie, apposa sa pate musicale sur les grandes productions Hanna Barbera (en commençant par Scooby-Doo).

 

Nichols pioche allègrement dans les ambiances des grands classiques du cartoon d’humour du siècle dernier, notamment chez Tex Avery.

 

 

Source inépuisable de fun, de gags instrumentaux et autres illustrations sonores inventives, cette collection de pistes plus réussies les unes que les autres est tout à fait désignée pour le premier volet de Supermatou!





 

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18 avril 2018 3 18 /04 /avril /2018 12:42

 

 

 

Pas vraiment de chronique en musique aujourd'hui parce que je vais vous parler d'un auteur au style unique qui "est parti aux fleurs" et, la paix dans l'âme j'espère, comme "Le moribond" de la chanson de Jacques Brel.

 

 

En plus, je soupçonne que F'murr aimait le refrain "J'veux qu'on rie, j'veux qu'on danse, j'veux qu'on s'amuse comme des fous, J'veux qu'on rie, j'veux qu'on danse, quand c'est qu'on m'mettra dans le trou".

 

J'ai eu plusieurs fois l'occasion de rencontrer F'murr en dédicaces où il arrivait parfois avec du vin blanc de Savoie pour partager avec les autres auteurs et les membres du stand. C'est lui qui m'a dit une fois où je lui expliquai ne pas avoir osé lui amener un album broché en pièces détachées : "Au contraire, amenez-le moi la prochaine fois. Pour nous, auteurs, cela nous prouve que l'album a été lu et relu et pas rangé directement dans une bibliothèque sous clé." Hélas, je n'ai pas pu tenir ma promesse puisque je n'ai pas eu l'occasion de le revoir en dédicaces après cet échange.

 

Personnellement, j'aime un peu, beaucoup ou à la folie tous les albums que j'ai eu entre les mains.

 

Bien sûr, il y a la série Le génie des alpages :

 

Adieu F'murr, je t'aimais bien…

 

Complètement déjantée avec son troupeau de brebis et moutons nageant dans l'absurde. Au début, il y a le vieux berger (sans nom), le chien bricoleur et inventeur, le bélier noir Romuald, le lion qui cherche son petit Liré et son ami le sphynx Kattarsis, … et les brebis féroces, nymphomanes, incontrôlables, un rien xénophobes… Attention, elles ont toutes un nom que le lecteur découvre dans le 1e album avec l'aide d'un touriste anglais.

 

Adieu F'murr, je t'aimais bien…

 

Puis la série tourne avec des personnages réguliers à partir du moment où le jeune Athanase Percevalve remplace le berger : les aigles, le saint Bernard d'à côté, le renard, le téléférique fou, les géants…

 

Puis il y a mon album préféré, celui que j'emmènerai sur une île déserte et qui est en pièces détachées : Au loup!

 

Ce sont des gags en une ou deux planches sur le thème du petit chaperon rouge, du loup et de la grand-mère avec la présence du corbeau et du renard de la fable de La Fontaine. Perrault est souvent présent soit parce qu'il réécrit son conte, soit parce qu'il fait face à des demandes de changements de fins par quelques personnages.

 

Adieu F'murr, je t'aimais bien…
Adieu F'murr, je t'aimais bien…

 

Si on m'autorise 2 albums de F'murr sur mon île déserte, je prendrai aussi Jehanne au pied du mur.

 

Adieu F'murr, je t'aimais bien…

 

Attention, Jehanne est un personnage de BD et elle le sait et l'assume. Cela se passe forcément sur une Terre parallèle puisqu'on retrouve en même temps : Attila le hun et Geneviève du siège de Paris, des extra-terrestres (dont le langage peut-être traduit grâce au code final), le canard Charles VII, un archange transmettant d'étranges ordres du ciel…

 

Adieu F'murr, je t'aimais bien…

 

Pour compléter tout cela, voici une série d'albums tous bien déjantés et inracontables (comme les précédents d'ailleurs) :

Le char de l'état dérape sur le sentier de la guerre… ou la guerre russo-afghane passée à la moulinette de l'absurde.

 

Adieu F'murr, je t'aimais bien…

 

Tartine de clous… série de gags en une ou quelques planches où Brahms (oui le compositeur) ou Naphtalène sont les vedettes.

 

 

Porfirio et Gabriel… Porfirio aux mains percées et l'archange Gabriel dans un monde absurde (encore et toujours)

 

 

Robin des pois à SherwoodLe pauvre chevalier, Les aveugles… ou les délires f'murriens dans un Moyen-Âge décalé

 

 

Spirella mangeuse d'écureuils… détournement de Spirou et Spip à ne pas mettre entre toutes les mains avec un écureuil géant et une version féminine du héros rouquin

 

 

Éloge de la pentitude… recueil de dessins réalisés par F'murr pour la fête de de la transhumance de Die ou pour diverses publications plus ou moins montagnardes.

 

Adieu F'murr, je t'aimais bien…
Adieu F'murr, je t'aimais bien…
Adieu F'murr, je t'aimais bien…
Adieu F'murr, je t'aimais bien…
Adieu F'murr, je t'aimais bien…

 

Bien sûr, il m'en manque quelques-uns que je n'ai pas pu trouver pour le moment… parce qu'ils sont introuvables.

 

Adieu F'murr et bon amusement dans l'au-delà avec Lewis Carroll à la chasse au snark ou au jabberwocky ou à échanger des bons mots avec Pierre Dac et quelques autres génies de l'absurde.

 

 

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Une Chronique de Gen

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30 septembre 2017 6 30 /09 /septembre /2017 12:31

 

 

 

 

LA BD:

 

 

 


C'est quoi : FANFULLA

 


C'est de qui : Milani et Pratt

 

 

La Couv':

 

Le premier gentilhomme de fortune  /  Fanfulla  Vs.  Capitain From Castille

 

Déjà croisé sur le site? Oui pour Pratt

 

 

C’est édité chez qui ? Rue de Sèvres

 

 

Une planche:

 

Le premier gentilhomme de fortune  /  Fanfulla  Vs.  Capitain From Castille

 

Ca donne Quoi ? Entre la fin de l'année 67 et le début de 68, alors qu'il fait ses derniers mois au sein du Corriere dei Piccoli, Pratt, après avoir déjà livré de forts bonnes choses en pâture à ses lecteurs ( l'Ombre, Sandokan ou encore deux adaptations de Stevenson), termine en apothéose en mettant en image ce scénario de Mino Milani où l'on retrouve déjà comme protagoniste principal un gentilhomme de fortune, anti héros soiffard, bagarreur et bon vivant en la personne de Fanfulla.


L'intrigue se déroule dans l'Italie de la Renaissance, alors que les Plantagenets, après avoir mis à sac Rome, assiègent Florence, débarrassée des Médicis.


De la grande aventure à l'ancienne, avec une histoire solide, pleine de rebondissements faits de batailles' trahisons et autres émotions.


Longtemps restée inédite en tant que telle, cette œuvre de Pratt porte en elle pas mal des prémisses de celles à venir, l'artiste italien aura bien appris de ses sçenaristes avant de sauter le pas de l'écriture.


Le seul reproche que l'on pourrait faire à cette belle édition à l'italienne parue il y a une paire d'années chez Rue de Sèvres c'est, en gardant le découpage en strips horizontaux, d'avoir également conservé quelques problèmes de lectures dus à une narration parfois incongrue dans là disposition de ses cases.
Mais rien qui ne vienne gâcher le plaisir de cette redécouverte.

 

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE

 

 

 

 

 

C'est Quoi ? CAPITAIN FROM CASTILLE

 

 

 

C'est de Qui ? Alfred Newman

 

 

La couv'

 

Le premier gentilhomme de fortune  /  Fanfulla  Vs.  Capitain From Castille

 

Déjà entendu chez nous? Oui

 

 

 

On peut écouter?

 

 

Ca donne Quoi ? Connu pour ses scores d’envergure sur de grosses productions, Alfred Newman est mandaté pour celui de cette adaptation du roman éponyme qui se déroule dans l’Espagne du XVI° siècle.

 

Outre les passages obligés d’emploi de musique traditionnelle, où la guitare soliste est fort bien représentée d’ailleurs, Newman s’attache surtout à utiliser au maximum, comme il en a l’habitude, les différentes tessitures de l’orchestre.

 

Balançant entre romantisme luxueux et épique bon ton, la longue B.O de Capitain from Castille (plus d’une heure trente de matériel tout de même), comporte pas mal de pistes qui se marient fort bien avec la bande dessinée de Milani et Pratt (certaines vu la différence « géographique » étant peut être moins adaptées).

 

 

 

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Une chronique de Fab

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16 mai 2017 2 16 /05 /mai /2017 07:15

 

 

 

LA BD:

 

 


C'est quoi : LE CID.

 

 

C'est de qui : Palacios

 

 

La Couv':

 

Le Retour du héros  /  Le Cid  Vs.  Flesh & Blood

 

Déjà lu dans le coin ? Oui.

 

 

C’est édité chez qui ? Le Long Bec.

 

 

Une planche:

 

Le Retour du héros  /  Le Cid  Vs.  Flesh & Blood

 

Ca donne Quoi ? Après l’excellente intégrale de Manos Kelly, parue l'an passé, les éditions du Long Bec nous font encore un beau cadeau avec la réédition classe d’une autre grande série de l’espagnol Palacios : Le Cid.

 

Afin de dissiper d’emblée tout malentendu, il faut prendre cette œuvre  comme une évocation romancée de la vie de Rodrigo Diaz de Bivar et non comme une quelconque adaptation de la pièce de Corneille.

 

Nous sommes en plein Moyen Age Espagnol, alors que les monarques chrétiens, Alphonso VI en tête, partent à la reconquête des territoires aux mains des musulmans.

 

C’est dans cette période propice aux batailles épiques et autres manigances, trahisons et conflits d’intérêts qu’évolue notre héros, au service du fils du roi espagnol.

 

Entre siège de place forte, assauts désespérés, tentative d’assassinat, complot et sauvetage de jeune fille en détresse (quoique !) le futur Cid a fort à faire tout au long de ses 4 histoires, dont deux étaient jusqu’alors inédites en français (les deux premières étaient entre autre parues au début des années 80 dans l’excellente mais fugace collection Noire aux Humanos).

 

Le Retour du héros  /  Le Cid  Vs.  Flesh & Blood

 

Au fur et à mesure des albums, outre une belle évolution dans le trait réaliste et dynamique de Palacios, on appréciera ses trouvailles graphiques (les passages avec les ogives du quatrième tome par exemple), son sens de la narration et un véritable talent pour le récit d’aventure.

 

Le genre s’y prêtant plus, la colo parfois un peu flashy d’époque est moins marquante que sur le western, et a tendance à s’atténuer au fil des tomes.

 

Pour cette nouvelle version, tout comme ça avait été le cas sur Manos Kelly, les couleurs ont été « nettoyées », la traduction refaite et l’ensemble est présenté avec des notes biographiques et historiques.

 

Bref, encore une œuvre quasi incontournable du patrimoine franco-belge qui refait surface dans un écrin à sa hauteur ; et l’on espère secrètement que l’autre grand artiste de la collection Noire des Humanos – Gianni De Luca- aura également droit un jour à ce traitement de luxe !

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE

 

 

 

C'est Quoi ? FLESH AND BLOOD

 

 

C'est de Qui ? B. Poledouris

 

 

 

La couv'

 

Le Retour du héros  /  Le Cid  Vs.  Flesh & Blood

 

Déjà entendu chez nous? Oui, une poignée de fois.

 

 

 

On peut écouter ?  

 

 

Ça donne quoi? : Si l’on retrouve évidemment dans cette B.O des allusions à celles qu’il a composées pour les deux Conan dans les années précédentes, on peut doublement louer Basil Poledouris.

Tout d’abord, et ce n’est pas rien, pour n’avoir pas cédé à la facilité des synthétiseurs dont il va user et abuser tout le reste de la décennie (nous sommes en 85), et ensuite pour s’être débarrassé des chœurs à la Carl Orff bien présents sur les Conan, conférant à Flesh and Blood un aspect plus médiéval.

 

Le film de Verhoven se veut réaliste et violent, sa musique l’accompagne dans cette voie (enfin surtout la seconde partie !). Partant de mélodies de l’époque, Poledouris compose des thèmes variés où les cordes et les percussions sont constamment sollicitées.

 

Si les passages plus enlevés laissent un peu trop libre cours à des cuivres parfois pompiers, l’ensemble de son score, très rythmique, est une réussite digne des deux efforts suscités et s’accorde très bien avec l’esprit d’aventure épique du Cid de Palacios.

 

 

 

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Une chronique de Fab

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  • : Conseils d'écoutes musicales pour Bandes Dessinées
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  • : "...ces illustrations sonores. On apprend toujours quelque chose avec elles. Y compris sur des œuvres qu'on a soi-même écrites." Serge Lehman. (La Brigade Chimérique, Metropolis, L'Homme Truqué)
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